49. Dernière nuit imaginaire

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T'ai je déjà dit à quel point c'était dur ?
À quel point mon cœur est écrasé contre un mur,
À quel point, ton absence me gangrène,
Ne plus te revoir, encore plus me peine.

J'ai fait un choix, et j'en paye les conséquences,
Mais quand je cherche fort et j'y repense,
Mon dieu, j'aurai aimé encore un jour,
Pour qu'un peu plus, je le savoure.

J'ai pris une décision, et malgré tout, je ne la regrette pas,
Pour des dizaines de raisons, mais surtout pour le nombre de fois,
Ou j'ai goutté tes larmes et essuyé tes joues,
Pour toutes les fois, ou je t'ai rendu fou...

J'aimerai tout de même être contre ton corps,
Connaître une dernière nuit, battre si fort,
Parce qu'aujourd'hui, j'ai oublié,
Quelle était la dernière nuit que nous avions passée.

Je ne parle pas d'un plaisir sensuel,
Mais d'une attirance, comme d'un appel,
Pour n'être qu'un, dans ces moments,
L'espace d'une seconde, arrêter le temps.

Vivre une éternité,
Au fond de ta rétine,
Avant de se faire balayer,
Laisser place, au présent qui piétine.

Je donnerai beaucoup, pour une nuit en ta présence,
Seulement dormir, entouré de ton essence,
De ta lessive, à ton odeur, me perdre en toi,
Me laisser me noyer, encore une dernière fois...

TogetherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant