Il y a des jours, où j'aurai aimé, ne pas savoir vivre,
Pour ne pas devoir chaque jour, devenir à moitié ivre,
Pour oublier, cette douce solitude,
Qui m'accompagne comme certitude.Il y a des jours, où les rêves paraissent réels,
Et les matins, douloureux, presque trop cruels,
Dois-je croire tes mots oniriques ?
Ou oublierai-je mes actions horrifiques ?Il y a des soirs où le vent donne place à ton rire,
Et mon cœur fort se serre, fini par rétrécir,
La nuit paraît alors trop claire, pour mes idées sombres,
C'est dans mes souvenirs amères, que je fini par fondre.Il y a des moments, où mes yeux s'arrêtent,
Sur ce portrait éteint, qui a l'air si net,
Je ne reconnais, ni l'espace, ni la veste,
Et si l'image part, les pensées restent...Il y a des fois, ou j'aperçois l'exacte teinte,
Cette couleur qui m'appelle, et me fait feinte,
Puisque jamais plus, je ne pourrai,
L'apercevoir de près.Je ne parle même pas de ta peau, de tes yeux,
De chaque plis sous ta paume, si précieux,
Je n'ai pas la force de décrire toutes les parties,
Que j'imagine encore, une nouvelle fois cette nuit.Je pense à quelqu'un que j'ai fuit,
Ton absence qui me nuit,
J'ai sûrement fait le bon choix,
Mais était-il vraiment pour moi ?Douleur, douleur, mais est-ce bien réel ?
Ou suis-je plongé dans un rêve sans réveil ?
Pourquoi continuer de se morfondre ?
Quand rien, en réalité ne s'effondre...Donc, est-ce bien ton absence dont je souffre ?
Ou encore une fois, un passé qui m'engouffre,
Ne suis-je pas dans mon habitude,
D'être réconforté par ancienne certitude.Ne suis-je pas encore épris d'une ombre,
À parler à un mur et finir par se répondre,
Alors que la réalité, c'est que nous étions un verre vide,
Qui après autant d'années, restait toujours insipide.N'est-ce pas la douce vérité ?
Que nous nous sommes lié,
Pour seulement ne pas être seul,
Tout juste accompagné dans un vide cercueil.Déjà tant de temps, depuis cette dernière pluie,
Presque un an déjà, et tout autant de nuit,
Aujourd'hui, tu es une histoire avec une morale,
Et je dois être pour toi, un toxique emblème du mal.Nos définitions ont si profondément changées,
Que tu viens à me peindre dans la pire des saletés,
Le temps, a perverti mon image,
Je suis ta tâche d'encre qui traverse la page.Tu es si lointaine pour moi maintenant,
Une obscure comparaison, d'insatisfaits instants,
Un récit qui avec ces quelques lignes, se termine,
Pour que quelque chose de meilleur, se dessine.Alors, du premier espoir qui se découvre,
Jusqu'au dernier poème qui le recouvre,
Tout mes mots sont à présent clos,
C'est en bleu que se peint le renouveau !
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Together
PoezjaMême si chaque mot reste faible et chaque rime peut être empruntée, aucun et aucune ne représente réellement qui tu es. Cette œuvre est une succession de poème en ton honneur. Celle-ci a commencé dès que mes yeux t'ont découvert, et devient à prése...