Le chant des oiseaux résonnait dans la forêt tel une berceuse.
De petits faisceaux de lumière, tamisés par le feuillage du grand arbre, dansaient fébrilement sur son visage.
Ses yeux, d'habitude si rudes, étaient clos, ses paupières légères et douces.
Son nez lui, inspirait et expirait, les innombrables petites particules brillantes de l'air,qui, semblaient, danser avec ferveur dans un ballet invisible à nos yeux, si disgracieux.
Sa bouche, comme sévèrement fermée, affichait un semblant de sourire.
Sa poitrine, jonchée de quelque feuilles mortes ce relevait, doucement, au grès de sa respiration, pourtant forte et assurée.
Ses cheveux, emmêlés dans la terre, traînaient légèrement sur son front. Negligées et pourtant soyeuses, quelque mèches rebelles ce laissaient mal menées par le vent.Je pris une grande inspiration.
Je releva mon buste avec hâte à l'aide de mes deux mains.
La terre et les feuilles ce froissaient sous mes paumes, meurtries par ce frottement désagréable. De la sueur perlaient tout long de mon corps, tremblant. De la racine de mes cheveux au creux de mon cou vers ma poitrine, déferlaient des goutes de sueur. Mon coeur, d'habitude si vide, peinait à reprendre un rythme normal.
Je releva le visage.
Le jour ce levait.
Je secoua la tête, tentant ainsi de me défaire de l'emprise de cette soudaine panique.
Étrange.
Je me mis difficilement sur un pied, puis l'autre. Je marmonna à mon corp quelque injures. Ce n'était en aucun cas l'heure de faiblir, et encore moins à cause d'un sommeil agité.
Tch.Je tourna le dos à l'arbre, avant de me rechigner et lui refaire face. Un fruit, pendait à une branche ,courbée du au poids de celui-ci.
Je tendis la main, et, l'arracha, le portant ensuite jusqu'à ma bouche.
Mph.
Délicieux.Je me dirigea de ma démarche nonchalante vers le lieu de la seconde épreuve. Um, comment ça s'appelle déjà ? La forêt de.. ?
Qu'importe. Je finis par arriver sur le lieu de rendez-vous, où Kabuto et mon autre équipier m'attendaient. L'examinatrice, du moins, son aura, me rappelait vaguement quelqu'un. Orochimaru avait, sous l'apparence d'une femme qui lui ressemblait étrangement, fait son petit numéro. Nous dûment signer une décharge et l'examinatrice nous expliqua le second test : une épreuve de survie. Nous devions récupérer un parchemin de ciel et de la terre. Nous allions obligatoirement avoir un des deux, ce qui voulait donc dire que nous devions nous battre pour obtenir le manquant.
Nous avion 5 jours à survivre dans cet endroit.
- Petite precision, cette forêt est infestée d'animaux mangeurs d'hommes, d'insectes et de reptiles vénéneux ainsi que de plantes vénéneuses. " Kabuto avait prévenu, refroidissant par la même occasion nos adversaires.
La vielle folle continua à raboter quelques instructions, avant de déclarer :
- Tachez de rester en vie."On finit par nous remettre notre parchemin, et moi et mon équipe prirent la porte 38 sur 44.
15 secondes avant le début de l'épreuve.
- Tabi, demanda Kabuto.
Je tourna la tête vers lui en guise de réponse.
- Lors de cette épreuve, tu as le droit de les supprimer, mais ne dépasse pas les limites, Tabi.
Un long sourire s'étira sur tes lèvres.
Tu jubilais. Vous alliez enfin vous amuser !" Je déclare officiellement, le debut de la seconde épreuve de l'examen de chunins ! "
Je m'élança au signe de départ, ignorant la remarque exaspérée de Kabuto " Tabi, je t'avais dit de..."
J'entendis soudainement des cris au loin.
Déjà ?
Je fis halte, levant mon poing en l'air pour signaler un danger. Mes équipiers avaient entendu. Je pointa de mon pouce à droite à mes alliés, puis je leur fis signe de m'attendre.
Je me dirigea donc vers la direction vers laquelle le bruit avait retentit. Je fus menée à une zone déboisée.
Mauvais.
Bien.
Je m'étais en effet énormément éloignée de Kabuto et l'autre brute. Non que je m'inquiète, au contraire, j'aurais tout les adversaires à moi toute seule. Des fougères ce froissèrent dans mon dos. Je fis volte face, et dressa instantanément un mur de flamme, faisant ainsi fondre la traînée de shuriken que l'on m'avais lancée. Mon adversaire restait toujours au couvert. D'ailleurs, je n'avais toujours pas repéré ses coéquipiers.
Il était rapide. Un ninja tout en noir surgit d'un bosquet. Mais lorsque, comme précédemment je m'apprêtais à le carboniser, il exécuta des mudras et fut surgir du sol un mur, le protégeant ainsi des flammes, et, lorsque celui-ci ce désagrégea à cause de la chaleur, passa au travers, me surprenant ainsi.
Je n'eu le temps d'exprimer un sourire.
Pendant que mon assaillant approchait dangereusement son pied de mon visage, j'avais repéré, dans mon dos, son collègue.
- Et bien, si vous m'y obliger."
Je contrôla ma respiration, puis ramena mes mains au centre de mon buste pour violemment les rejeter à droite et à gauche.
- Le Feu des Âmes !
Un dôme de mes flammes bleues prit naissance à l'extrémité de mes deux paumes, s'étendant ensuite à 5 mètres de rayon.
Je vis le ninja qui m'avait attaqué ce réduire en poussière, sauf son pied, qui était entré dans ma zone sûre, et qui, détaché du reste du corps de ma victime, alla s'écraser non loin.
L'herbe avait brûlée mais il n'y avait pas trop de fumée. Je parti donc m'assurer que le ninja dans mon dos y était aussi passé, ce qui fut le cas quand je vis un squelette et quelque armes fondues sur sa position. Je souriais.
- Aller, il reste plus que toi ! Où est ce que tu te cache... ne souhaites-tu pas rejoindre tes camarades ? Je ferais vite. Tu sais ? Ils n'ont probablement rien senti... légèrement brûlés, certes, j'éclata de rire; mais juste un instant."repris-je.
Des sanglots attirèrent mon attention. Je me retourna, puis m'approcha, d'un pas lent et lourd. Je mis mes mains dans mes poches puis demanda, d'un ton atrocement doux :
- Eh ? Pourquoi pleures-tu ?
Des feuilles s'écartèrent, montrant à ma vue une fille de kiri, debout et recroquevillée. Elle ce redressa de toute sa hauteur, et me fit face, en essuyant de sa main ses larmes.
- Tu.. tu va me le payer. " Son ton semblait déterminé mais légèrement désespéré.
Elle s'élança sur toi, kunaï à la main. Son Thaï Jutsu était franchement impressionnant et fluide, sûrement une apprentie experte.
J'esquivais, non sans mal, toujours les mains dans les poches. Cependant, un puissant coup de pied dirigé vers ma tête me força à les sortir.
Ma respiration s'arrêta une seconde sous le choc. Elle avait failli casser mon poignet.
Parer ses attaques ainsi faisait mal.
Impressionnant.Tu la prît donc au sérieux, en te prêtant à son jeux, tentant quelque coups, tout en esquivant ses puissantes attaques. Mais elle finit par t'attraper la main. Tu étais fichue.
Tu ne pouvais ni utiliser le Feu des Âmes faute de chakra, et tu ne maitrisais qu'à peine ta marque maudite. Alors, sur un coup de génie comme d'idiote, tu te tordit la main, faisant ce casser un ou deux de tes doigts. Libérée de son emprise, tu sauta derrière elle, toujours sa mains dans la tienne, l'autre neutralisée.- Chut... ne t'en fais pas."
Tu lui avais chuchoté à l'oreille. Tu la serra ensuite dans tes bras. Le corps de fille tressailli, et son enveloppe toute entière fut prise de violents spasmes.
Tu senti, sur tes bras qui l'entouraient, le doux cheminement de ses larmes sur ta peau.
- Ne pleures pas, il ne sont plus très loin." Sur ses mots, tu chauffa tes mains sur ses épaules. Doucement, puis plus fort. Elle hurla. Mais comme promis, juste un instant. Son corps tout entier flamboya, pour ensuite ne devenir que cendres. Elles glissèrent, le long de tes doigts dans une chute légère jusqu'au sol. Tu souriais. Elle s'était bien battue.
- Tabi.
Tu te retourna, un sourire comme nostalgique sur le visage. Kabuto vit la larme qui prenait naissance dans le coin de ton oeil, mais, lorsqu'elle finit par sortir, de minuscules flammes bleues vinrent l'effacer.
- N'est ce pas émouvant Kabuto ? Demanda tu, un air dramatique dans la voix.
Tes équipiers ne répondirent rien. La brute semblait terrorisée, et le binoclard lui, resta un instant silencieux. Contre toute attente, il finit par daigner prendre la parole :
- As tu aussi calciné leur parchemin ?"
Sa question était pleine de reproches, ce qui te fit ricaner.
- Kabuto, tu sembles bien mal me connaître voyons..." Je sortis d'une de mes sacoches un parchemin de la Terre.
Je l'avais pris à la fille lorsque que je l'avais enlacée.
Le binoclard et la brute me sourirent tout deux alors. Je ria à nouveau , faisant jongler la clé de notre victoire entre mes mains.
- Cependant; je ne souhaite pas que nous partions tout de suite. J'aimerais avant m'amuser encore un peu. "
Kabuto jetta un œil aux carcasses qui ce trouvaient dans mon dos, puis me regarda à nouveau, perplexe:
- Et combien encore compte tu supprimer ainsi Tabi ?
Je lui tourna le dos, dans mon éternelle arrogance, prête à me remettre en route.
- Je ferais vite. J'aimerais juste rendre visite à quelqu'un. Rejoignez moi ici dans 2 jours."
Sur ce, je disparue.
La chasse à l'homme pouvais maintenant commencer.
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La renégate sans âme Et le Ninja Copieur
Adventure旅 Tabi. Périple en Japonais. Tabi est une renégate sans histoire, sans famille, sans village ni amis. Elle n'a jamais rien eu sans même tout avoir perdu. Elle hais le monde ninja. Les villages, les guerres.. Et par dessus tout, elle ne sais même...