Un Monde Parallèle: La Bleue

Le calme avant la tempête.

Miyuki émergea de son sommeil et retira la couverture qui était sur lui. Il toussotta un peu avant de voir que Léon le regardait en ricanant comme un pitre.

Miyuki: Ah t'es rentré. Je peux savoir ce qui te fait rire comme ça ?

Dit-il en remettant ses lunettes correctement.

Léon: Pff pfff pff, comment ça se fait que tu es tombé malade ?! Tu as attrapé un courant d'air ? Il ne devait pas beaucoup t'aimé celui là.

Exclame t'il en rigolant la main sur la bouche.

Miyuki: Haha, ça me fait vachement rire... Si tu étais dans cet état, tu rigolerai moins, sale brute !

Dit-il en toussant dans sa main.

Léon: Aaaaaaaah, beurk ! T'as un filet de morve qui pend !

Dit-il en en faisant toute une manière.

Miyuki: Oh ça va ! Quand tu étais enfant, tu avais aussi de la morve qui coulée quand tu étais malade ! N'en fais pas tout un drame... Passes moi un mouchoir au lieu de rire comme une cruche !

Dit-il un peu agacé par le comportement de Léon.

Léon lui lança un paquet en pleine face.

Léon: Tiens, le voici ! Et surtout ne lésine pas sur la quantité ! Ça a l'air encombré dans ces tuyaux !

Dit-il en se pliant de rire.

Les filles rentrèrent à l'intérieur, curieuse de savoir ce qui était en train de se dérouler. Ayame posa sa main fraîche sur le front de Miyuki pour prendre la température. Asuna s'assit, les jambes croisées et le dos droit, sur le deuxième fauteuil.

Asuna: Vous avez l'air de bien vous éclatez.

Dit-elle en souriant.

Miyuki: Parles pour lui ! Aucunes compassions de sa part...

Dit-il ronchon.

Léon: Oh non, t'as trop de la chance ! Si faut être malade pour que Ayame me touche le front, je vais tout de suite te faire des câlins, Miyuki !

Dit-il d'un air jaloux.

Ayame lui fait de gros yeux.

Ayame: Arrête tes âneries Léon, Miyuki est fiévreux. Et puis à toi de me draguer si tu es intéressé !

Dit-elle d'un air coquin en lui faisant un clin d'oeil.

Léon: C'est tentant. Héhé.

Dit-il en relookant son maillot de bain une pièce.

Asuna: Revenons à nos mouton ! Puisque Miyuki est bien réveillé, Léon, à toi de nous raconter ce que tu as découvert.

Dit-elle en remettant la troupe sur le droit chemin.

Ayame s'installe sur le canapé en s'allongeant à moitié.

Léon: C'est vrai, restez sérieux quand même ! J'essaie de rétablir le calme depuis tout à l'heure.

Dit-il en rigolant une nouvelle fois.

Les autres le regardèrent pressés de connaître sa découverte.

Léon: Okay okay... j'arrête mes enfantillages. Sur mon chemin en allant à la ville d'à côté, j'ai croisé un refuge que j'ai aidé. Ils avaient besoin de mettre des jeunes brigands à leur place. Je m'en suis occupé sans en faire trop. Je vous assure, pour une fois, j'ai été sympa. Bref ! En continuons, je suis tombé sur un pont peu rassurant dans un état délabré. Heureusement pour moi, j'ai pu le traversé sans me retrouver dans l'eau. Mais ! Je suis arrivé devant un mur immense qui bloqué le passage ! De plus, on m'a d'abord accueillit en me lançant une flamme... jusque là, c'était gentil... Mais c'est après ! Un nombre indéterminé de personnes m'ont attaqués avec tous les éléments à la fois... J'ai dû partir comme un lapin se faisant chassé par un chasseur muni de son fusil à lunette ! J'ai reçu une technique de magie noire sur le flanc gauche... Ensuite, j'ai rampé au refuge sur les genoux ! Bon okay, j'en fais un peu trop... Un petit que j'ai rencontré là bas à alerter les gens du refuse et ils m'ont allongé sur un lit. Par la suite, une elfe spécialisé en soin m'a guéri. Seul souci, je garderais une cicatrice toute ma vie, apparemment... Mais passons ! À votre avis, est-ce que qu'on doit franchir ce mur engorgé de malades mentaux sortient de l'asile ??!