Douleurs !

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(Retour de mon côté)

Je sentais les douleurs me traversées dans tout le corps, ce qui m'avait réveillé brutalement. Lina avait fini par s'endormir. Je ne savais pas quelle heure il était mais le bar avait l'air d'être animé. Des coups, des cries et des pas de danses retentissaient jusqu'ici. Je me redresse difficilement à l'aide de mon bras gauche pour m'assoir dos au mur. Ma blessure à l'épaule droite était encore chargé d'électricité et cela me picotait par intermittence. Sans le vouloir, je réveille Lina en bougeant. Elle émergea progressivement et se mit sur le côté face à moi tout en restant allongée.

Lina: Hmm, tu as fait trembler le lit en te mettant autrement. Je suppose que tu n'as utilisé qu'un seul bras ?

Dit-elle encore les yeux fermés.

Moi: Excuse-moi, je ne voulais pas te réveillée. Ça me fait un mal de chien et je n'arrive toujours pas à reprendre le contrôle de mon bras. Il est encore endoloris...

Dis-je d'un ton de voix exprimant la souffrance.

Lina se redressa et regarda attentivement ma compresse qui n'en menait pas large. Elle était imbibé de sang...

Lina: Je vais devoir changer ta compresse sinon tu risquerais une infection.

Dit-elle mal à l'aise.

Moi: Tu n'as pas l'air bien ?

Lina: Je n'aime pas le sang, je suis malade quand j'en vois en abondance...

Dit-elle embarrassée.

Moi: Je suis phobique du sang alors je ne te jugerais pas. Si tu ne peux pas renouvelait ma compresse, va cherchait Brian, il saura sûrement le faire.

Dis-je en grimaçant à cause de ma blessure.

Lina: Okay ! Je me dépêche.

Elle m'embrassa la joue et partit à toute vitesse en direction du comptoir.

(5 minutes plus tard)

Ils arrivèrent tout deux en courant. Lina se remit sur ma droite. Quand à Brian, il se mit à genoux et prit une compresse propre.

Brian: Salut mon ami. Je vais te faire ça rapidement. Désolé pour ma maladresse, je ne vais pas y allé avec douceurs.

Dit-il d'un ton sérieux.

Moi: Vas-y, qu'on en finisse.

Je ferme les yeux par instinct pour éviter de remarquer le sang. Brian me l'arracha d'un coup sec ! Il badigeonna un désinfectant sur la nouvelle compresse et me la scotcha avec de l'adhesif médical. J'avais serré les dents...

Moi: Pouah ! Bordel ! Tu ne fais pas semblant ! Mais vous n'avez pas de médecin ici ??

Dis-je un peu remonté.

Brian: Nous avions des médecins mais le destructeur les a supprimé...

Répond-il agacé.

Moi: Ouais... C'est pour rendre les combats mortels... Ceux qui survivent meurs à cause de leurs blessures et les perdants meurs sans qu'on s'en préoccupes.

Dis-je avec rage.

Brian: C'est depuis que tu lui as tenu tête, il a radicalement changé les règles du jeu. Je crois qu'il veut te faire payé ton manque de respect envers lui.

Dit-il en se levant.

Brian: D'ailleurs je suis désolé de te l'apprendre mais tu as un combat dans la matinée...

Un Monde Parallèle: La BleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant