Aujourd'hui, nous devions écrire à partir d'une musique ( épreuve majorée d'un demi point ) : Message personnel, cover de Janie ( en média )
Voilà la texte que j'ai soumis :
( Il est lié à celui du 14 juillet )
Si tu crois un jour que tu m'aimes,
Viens me retrouver.Ces mots sur cet écran. Depuis qu'il m'avait enfin répondu, ce soir du 14 juillet, je n'avais plus osé le faire. Ou peut-être que j'avais voulu lui faire payer toutes ces années durant lesquelles il avait ignoré mes messages. Toujours est-il qu'il semblait plus motivé que moi : il m'envoyait un message chaque soir à vingt-deux heures trente précisément. C'était l'heure à laquelle je me couchais et recevoir ses mots juste avant de plonger dans les bras de Morphée m'offrait ma dose de romantisme du soir.
Et ces mots, ces mots ! J'avais l'impression de les connaître, mais peut-être était-ce parce qu'ils sonnaient incroyablement justes pour nos échanges. Nous étions chacun de notre côté de la liaison téléphonique, attendant que l'autre nous parle avec son clavier virtuel. Attendant de savoir si l'autre aimait nos mots autant que nous aimions les siens.
Je brillais de ces mots. Je tombais amoureuse de ces mots, comme de dizaines d'autres avant eux. Et je savais que j'aurais pu venir le trouver à cet instant même, si seulement j'avais su où il était. Est-ce que je l'aimais ? Aucune idée.
J'aimais le souvenir que j'avais de lui lorsque nous avions quatorze ans ; j'aimais les scénarios de lui que j'avais passé des heures à imaginer dans le noir des soirées d'insomnies ; j'aimais ces mots qu'il m'envoyait tous les soirs ; j'aimais le romantisme qu'avait notre relation pour l'instant.
Est-ce que c'était assez pour l'aimer, lui ?
Et puis il y avait cette patience. Cela faisait des années que nous nous aimions je crois. Cela faisait des années que je l'aimais assez pour lui écrire un message qui restait sans réponse tous les 14. Et même après toutes ces années, il y avait encore ce ton patient dans ses mots. "Si tu crois un jour..."
C'était un espoir qui n'attendait pas forcément de satisfaction, une formule d'un romantisme qui m'éblouissait et faisait battre mon cœur. J'avais tant attendu que quelqu'un ait ce genre d'attention envers moi, pourquoi hésitais-je ?
Alors je n'hésitais plus.
N'attends pas un jour,
Pas une semaine,
Viens me retrouver.Une seconde plus tard, je recevais un nouveau message, un seul mot qui révolutionnerait nos vies.
Où ?
Cette nuit, notre fiction se poursuivit.
Cette nuit, les feux d'artifices étaient dans ma tête.---
J'ai obtenu la note de 6/6 ( sans majoration )
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Recueil de textes - Le Carnet des Dieux 2021
Random@Aidons_Nous organise des défis d'écriture quotidiens durant l'été, et j'ai décidé d'y participer :) Je vous laisse donc découvrir les textes que je soumets hihi.