Les confessions de laurence

Soumise et libre

La journée se finissait. Le soleil glissait lentement pour se cacher derrière la vieille ville. Le ciel se peignait de rouge. Il était 19h30, j'étais seule au bureau. Je devais me préparer. Jasmine était partie très tôt et je m'étais ensuite plongée dans le travail pour oublier cette soirée. Mais si toutes mes peurs me hantaient encore, cette perversion enfouie en moi était réapparue, si forte que je sentais déjà que je ne pouvais plus la retenir.

J'ouvris le deuxième paquet laissé par Jasmine. Une très jolie robe bustier de soubrette s y trouvait, très courte et visiblement sous taillée. Je me changeai et l'enfilai avec difficulté. Mes seins étaient serrés et cachai difficilement mes tetons. Le bustier était dégraffable. La jupe cachait à peine ma culotte. Une paire de bas résilles, un napperon blanc et un serre tête à dentelle complétait la robe. Avec mes talons du jour j'étais la parfaite frenchmaid. Je partis refaire mon maquillage et mes ongles avant de commander un taxi. J'en profitai pour préparer mon anus et mettre le plug anal, pas très large, qui se terminait par un joli bijou rose. Lorsque le taxi arriva je pris mon sac dans lequel j'avais mis les autres accessoires donnés par Jasmine et sortis du bureau le plus vite possible pour ne pas être vue ainsi.

Le chauffeur, un jeune mec d'origine maghrébine assez mignon, sembla ravi de me voir arriver ainsi. Je lui confirmai l'adresse en souriant nerveusement, prétextant que j'allais à une soirée déguisée. Il me dragua tout le trajet et insista pour que je prenne son numéro pour le retour ce qui me mit de bonne humeur et me déstressa un peu. Lorsqu'il me déposa face à l'entrée, j'étais si tremblante que je faillis tomber devant la porte.

Je connaissais un peu le vieux-Lyon. La rue des Macchabées n'était pas la plus belle mais la façade de l'immeuble semblait bien entretenue. Je sonnai et la lourde porte boisée s'ouvrit. Jasmine me sourit. Elle portait la même tenue de soubrette, mais avec des talons bien plus hauts. Son délicieux parfum ennivra la rue. Elle était belle à m'en émouvoir. Elle me prit la main avec douceur en me tirant à l'intérieur et en me susurrant :"Je suis si heureuse que tu sois là! Ici on se tutoie tous, en dehors de certains jeux bien sûr..."
Elle était sautillante, excitée comme une puce. Sa joie sincère me rassura. Elle me guida à travers un escalier puis une jolie cour intérieure vers une grande salle de réception lumineuse en rez de chaussée. Face aux grandes portes fenêtres côté cour, s'étalait une rangée de miroirs qui agrandissait encore la pièce. Des canapés et des fauteuils rouges posés sur un parquet clair."Je vois que tu n'as pas encore mis les accessoires, nous allons voir ça après que tu aies vu le Maître..." Nous nous arretâmes devant un des canapés. Un homme entra. Je reconnus Patrick immédiatement. L'ancien patron de ma boîte était toujours aussi souriant et charismatique. Il portait un beau costume Fendi bleu foncé qui dessinait bien sa silhouette toujours fine. Il devait avoir presque 65 ans et je ne l'avais pas revu depuis son départ il y a 5 ans. Nous avions toujours eu une excellente relation et je ne pouvais pas imaginer à qu'il était responsable de mon éviction. L'avait-il préparé avec Robert?

Jasmine se dirigea vers lui et s'agenouilla à ses pieds. Il sortit une laisse qu'il attacha à son collier, lui caressa le front puis lui dit:

– Très bien Jasmine, je suis tres heureux que tu aies réussi à convaincre Laurence de nous rejoindre...c'est bien cela Laurence tu es prête à être ma soumise pour cette soirée? Nous parlerons demain matin de ta situation mais ce soir...et peut etre d'autres soirs...j attends de toi une obéissance totale et un comportement de putain assoiffée de bites. Il avait un charme fou, je me tenais debout bien cambrée, mes yeux pétillaient de désir.

– Oui Patrick, je suis votre soumise et j'en suis très heureuse, je ferai ce que vous voudrez...Lui dis-je, la voix sure, presque calme.

Il sourit et s'approcha de moi, Jasmine le suivait à quatre pattes en laisse et se remit à genoux à sa droite. Il caressa mon menton, ma joue puis fit glisser sa main sur ma taille et mes fesses.

– Très bien Laurence et bien tu vas commencer par mettre immédiatement les accessoires que nous t'avons offert et dépêche-toi.
Je lui fis un signe de la tête et me penchai vers mon sac.

– On dit "Oui Monsieur" ou "Oui Madame" aux dominants dit-il d'un air sévère. Ici tu es notre servante, tu dois te comporter comme telle.

– Oui Monsieur. Répondis-je en sortant et passant les poignets en cuir. Je me baissai ensuite pour les mettre au niveau des chevilles quand il m'arreta de nouveau.

– Deuxième leçon Laurence : quand tu te penches ou tu t'agenouilles tu dois montrer ta chatte pour rappeler qu'elle est disponible. Retire cette culotte et penche toi de nouveau mais les jambes tendues et ecartées suffisamment pour bien exposer ton sexe. Allez recommence.
Je fis glisser ma culotte et lui offris puis me penchai, les cuisses ouvertes, en remontant ma jupe suffisamment pour bien exposer ma fente épilée et trempée et le joli plug anal qui remplissait mon cul.

– Ca va comme ceci Monsieur ? Demandai-je innocemment en mettant les bandes à mes chevilles. Je ne désirais qu une chose : l'exciter jusqu'à me faire baiser fort.

– Très bien petite salope, dit-il, me regardant d'un oeil pervers. Tu aimes être une bonne petite soumise et etre traitée comme une pute n'est-ce pas ?

– Oh oui, Monsieur, j'espère être une bonne soumise ce soir...Dis-je, m'abandonnant complètement à mon autre personnalité.

– Bon maintenant mets ta cagoule en latex. Jasmine toi aussi prépare toi.
Jasmine se leva et s'approcha de moi, elle me tendit un chouchou.

– Fais-toi une queue de cheval, me dit-elle. Il y a une ouverture sur le haut de la cagoule pour la faire passer, les dominants peuvent t'attraper facilement par les cheveux ils adorent ca.

– Merci Jasmine lui dis je en m'exécutant et en imitant ses mouvements et en n'oubliant pas le serre-tête en dentelle.

– Superbe mes petites chiennes... reprit Patrick, maintenant le collier. Il y a un sac avec des lettres dorées qui se glissent sur la bande en cuir. Utilisez les pour inscrire votre prénom dessus.
Nous riions avec Jasmine en cherchant les lettres puis une fois prête nous nous tenâmes debout face au Maître les mains dans le dos.

– Allez dernière touche : le gag ring...il vous sera impossible de parler avec...vous ne pourrez communiquer qu avec des signes de la tête...mes chiennes je compte sur vous pour être de parfaites salopes ce soir et bien servir nos invitées.
Il s'approcha de nous et nous mit cet anneau dans la bouche, tenu par d'autres lanieres en cuir. Ma machoire me faisait déjà mal, ma bouche grande ouverte et le masque me donnait un air de poupée gonflable.

– Parfait ! Maintenant prenez trois shots de vodka chacune, ils sont sur cette table puis préparer des coupes de champagnes, les invités vont bientôt arriver, vous les servirez sans limite toute la soirée.

Nous bûmes les trois verres se vodka, j'étais ennivrée, sans aucune inhibition...J'en étais ravie, étrangement heureuse...soumise et libérée, enfin moi-même.