Partie 17

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Bismillah :

« Cramée depuis tout petit, attirée par les soucis, montre nous la route de la réussite, t'inquiète pas on trouvera un raccourci. »

Je raccroche, j'étais vraiment heureux. Putain heureusement...

Je vois ma mère arrivée au loin. Un sourire ce dessine sur mon visage, j'avance beaucoup plus vite je la vois, elle avait l'air beaucoup plus reposé, plus belle, elle respirait plus la joie de vivre. Elle me sourit et regarde Nawel :

- Yemma : Ah, Nawel benthi ça va ?
- Nawel : Ca va hamdoullilah khelti. Viens avec moi, Khalil s'occupe de tout.

Nawel alla avec ma mère dans la voiture, c'pas pour dire mais à ce moment-là j'étais JALOUX ! Oui jaloux, j'voulais ma mère que pour moi, ça faisait longtemps que j'l'avais pas vu et y'a Nawel elle arrive elle m'la prend ! Hassoul, c'est trop compliqué à comprendre. MDR !

On rentre. Ma mère nous donne nos cadeaux, moi personnellement je n'en voulais pas. & là elle me tend un tapis de prière :

- Yemma : Tien il est bleu comme tes yeux ;). Weldi si tu l'utilise je serais la plus heureuse femme du monde.

Je la regarde parlé, je vois qu'elle n'a qu'une envie c'est de me sortir de ces biz. Mais Yemma si j'arrête je coule, comprend moi.

Je prends le tapis de prière et pars dans la salle de bain. Je prends une douche froide, rien de mieux pour rafraichir les idées. Je sens cette eau glacé qui coule sur mon corps chaud. Je sors de la douche m'habille et va faire mes ablutions. Je me dirige vers le salon avec mon tapis de prière à la main, le pose par terre et commence. Je récite le peu de sourât que je connais, je n'en connaissais pas beaucoup, j'ai honte, j'ai toujours imploré Allah dans les pires situations, pas dans les
bonnes.

Quand je pose mon front au sol, tous mes soucis s'envolent, j'suis dans un autre monde. Je n'ai jamais été aussi près d'Allah que ce jour-là.

Je remercie ma mère de m'avoir poussé à prier et j'suis parti dormir.

Durant cette nuit, je n'ai fait que réfléchir, méditer, je me rendais compte de mon ignorance. J'avais la plus belle religion du monde mais je n'pratiqué pas. Comme m'a dit une de mes lectrices elle se reconnaîtra.

« Deux hommes parlent :

-Tu es musulman ?
-Oui, mais je ne pratique pas.
-En gros tu n'es pas musulman.
-Si.
-Bah non c'est comme si je te disais je suis riche mais je n'ai pas d'argent.

A MEDITER. »

Le lendemain je me réveille comme d'habitude. Me dirige vers la cuisine.

Je regarde ma mère cuisiner, qu'est-ce qu'elle est belle. WALLAH MÊME BEYONCE ELLE LUI ARRIVE PAS A LA CHEVIELLE.

Elle se retourne et me regarde, je baisse tout de suite les yeux. Je n'arrive pas à supporter son regard.

Je sors, je vois toujours les mêmes personnes poser, toujours les mêmes paroles qui sortent de leur bouche.
- L'un : OH MOI J'LAI BAISER HIER LA PTITE MEUF DU A LA !
- L'autre : NAN JURE ! MOI JSUIS PARTIS LOIN. ET TOI KHALIL TA FAIS QUOI HIER ?
- Moi : Moi ? Bah moi hier j'suis restée avec ma daronne !
- L'un : Ah t'es bon kho !
- L'autre : Pire, wallah t'es un bon.

Les jours passent, les semaines, les mois ... La routine quoi.

Nawel ? Elle m'a dit ze3ma ( crari ) On est pas un vrai couple, on sort pas et tout.
Alors pour lui fermer sa gueule j'décide de l'emmener au cinéma. Je vais la chercher, ze3ma (crari) elle s'était fait belle tout ça. J'vous est pas dit mais Nawel c'est une bombe en vrai, elle monte dans la gov et on y go. On s'arrête à côté du ciné et on marche jusqu'à l'entrée. Pas comme les gwer main dans la main tout ça. On avance normal, quand j'vois y'a une meuf qui vient vers nous et dis à Nawel :

La meuf : ...

Les gens parlent de la rue, moi j'y ai vécu et jai tout perdu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant