After 7

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Bismillah

« Y'aura toujours la guerre parce que la paix n'est pas rentable. Parce que la paix c'est le cauchemard du marchand d'arme. -SINIK »

Je lui demande de me suivre, on est partit plus loin pour parler calmement comme des adultes.

Il avance vers moi le sourire en coin pour me narguer.

-Moi : Alors comme ça t'es avec Nawel ?
-Nasser : Ouais et alors ?
-Moi : Ecoute moi bien petit con, tu me connais ? Tu sais qui je suis ? Wallah l3adim, sur la tombe de mon père allah y rahmo que si tu lui fait du mal, meme si elle tombe par terre et que t'as pas reussi à la rattrapé j'te nique ta mère. J'suis bien clair ? J'ai juste envie de t'eclater ta mère wallah mais j'le fais pas pour elle, parce que c'est toi qu'elle veut mais belek à toi, je sais tout et je vois tout. Si jamais tu lui fais un truc, Ouksimou billah j'te frappe comme jamais de ta vie tu t'es fait frapper. Fait très attention à toi et aussi t'assis plus jamais à ma place si tu tiens à tes jambes.
-Nasser : J'ferais pas la même erreur que toi.

Je pars et le laisse tout seul. Je m'assois donc à MA place. Je tchek les gars et me concentre sur leur discussion. C'était toujours la même chose, les putes, les chichas, l'argent, les voitures, des gars du tiek qui sont tombés.. Cette vie elle m'avait saoulé. Je me lève et m'en vais.

J'envoi un texto à Nawel pour lui parler, j'avais besoin de la voir une dernière fois.

Moi : « Descend 2 minutes stp »
Nawel : « J'arrive »

Je me dirige vers sa tour, m'assois sur les escaliers et l'attend.

Cinq minutes plus tard la voilà en bas. Quand je l'ai vu j'ai haluciné, elle avait maigrit son visage était creusé, mais elle avait toujours ses magnifiques yeux. Elle avance et se pose à côté de moi, elle portait mon sweat, dès qu'elle s'est assise j'ai senti son odeur j'suis devenu fou, elle m'attirait un truc de dingue, j'la voulais que pour moi, elle était magnifique malgré ses cheveux en bataille. J'la regarde, j'me perds sans ses yeux, et comme un con j'souris, wallah j'étais sur une autre planête, mais tout ce que j'arrivais pas à dire il était dans se sourire.

-Moi : T'es toujours aussi belle.
-Nawel : Ah.. Merci.. même toi
-Moi :Alors comme ça t'es avec Nasser ?

En disant ça j'avais vraiment mal, j'espérais tellement qu'elle me dise non.

-Nawel : ...
-Moi : Ba répond.
-Nawel : Oui..

J'ai perdu mon sourie.

-Moi : Tu l'aimes ?
-Nawel : Oui, enfin.. Je sais pas en fait..
-Moi : Ah ouais..

Quand elle m'a dit ça j'avais le seum. Juste l'imaginer avec lui ça m'énervait, elle était à moi et que a moi.

-Nawel : J'aurais tout fait pour toi, tout, sans hésiter mais là c'est fini. T'as ta hlel et j'veux...

Elle a commencé à pleurer des grosses larmes, ça m'tuait de la voir comme ça. J'l'ai pris dans mes bras et je lui ai carresser les cheveux, elle aimait trop quand je faisais ça. Elle s'arreta enfin et je sais pas ce qui m'est passer par la tête, je l'ai embrasser. J'avais des sensations de ouf, je voulais pas la lâcher, je voulais la prendre et l'emmener loin d'ici mais c'était impossible. Je recule et la regarde dans les yeux avec mon plus beau sourire.

-Moi : Nou, j'veux personne d'autre, je m'en fou de toute ses meufs. C'est toi ma femme. Mais ça y est t'as fait ton choix, et j'le respecte j'ai pas mon mot à dire j't'ai trop fait galérer, peut être que tu seras mieux avec lui, je garde un œil sur toi ma princesse. Je t'aime plus que ma propre vie wallah.

Ces pleurs ont redoublés, j'avais une de ses douleurs, insoutenable. Elle se rapproche de moi et me rembrasse. J'l'ai laisser faire. Elle recule, je la regarde pour la dernière fois et m'en vais.

J'avais trop mal, wallah j'ai avancé vers mon bloc, j'ai pris ma voiture et je roulais, je savais pas ou j'allais mais je roulais juste, je m'arrête au feu et je pose ma tête sur le volant, je soupire un grand coup et me remet à rouler. Je pensais qu'à elle, qu'à son sourire, sa voix et sa dégaine. J'avais même pas la force de me battre pour elle, c'était peine perdu, Ryad n'acceptera jamais. Je me gare sur le côté et commence à m'enerver tout seul, je repensais à tout, à ma vie merdique, à mon frère. Allah y rahmo Driss je l'oublie pas, je l'oublierai jamais. Je sors une cigarette et la fume, je les enchaînais.

Je reprends le chemin de la cité, gare la voiture et rentre chez moi.

Arrivé chez moi, je voyais ma mère allongé sur le canapé. Et Soubhan'Allah, elle me regarde comme si elle savait que j'allais pas bien. Je rentre dans ma chambre. J'regardais la télé sans vraiment la regarder j'pensais qu'à elle. Je me lave, m'habille et sort. Se soir je devais oublier, j'appelle Salim et l'accompagne il va se changer je l'attends en bas dans la voiture. Je regarde les gens du quartier, les meufs assisent au parc, les petits qui joue au foot, les daronnes qui sortent de LIDL, les darons posés au café. Il descend et direction la chicha.

Les jours passent et se ressemble, moi j'suis tous les soirs à la chicha, j'enchainais les coups d'un soir, je plongeais dans le hram. Je cherchais du réconfort chez les putes mais sans succès. J'étais au fond du gouffre et je voyais même plus la lumière.

Les gens parlent de la rue, moi j'y ai vécu et jai tout perdu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant