Prologue

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Le coq de l'Élysée s'agitât de bon matin. Monsieur Macron remuat sous ses draps tel une larve dans son cocon. La porte, dans un fracas, s'ouvrît, faisant sursauter notre très chère président. Le serviteur, Jean Eude de la croquette, le salua formellement.
« M'enfin monsieur ! Que faites-vous encore en robe de chambre ? Ôtez moi donc ce bonnet de nuit ! Le pompom vous en tombe sur les yeux ! »
Macron grogna.
« Qu'elle heure est-il ? Mon ventre réclame la succulente nourriture de mes 73 pâtissières personnelles ! »
« Il est déjà 13h30 Manu ! Il est normal que votre ventre cogite ! »
« Seulement 13h30 ? La grasse matinée n'est pas de la partie ! Se lever pour travailler ne m'avait pas manqué. »
A peine Croncron avait terminé sa phrase que Jean Louis de la croquette avait disparu. Avant qu'il ne le réalise, son fidèle majordome fis de retour et lui tendis une vulgaire cloche d'argent qu'il souleva. Il fut répugné par ce qu'il vit : Une trentaine de petites viennoiseries parfaitement alignés accompagné d'un jus de fruit fraîchement pressé.
Emmanuel n'en croyais pas ses yeux ! Comment Jean Patrick osait-il lui présenter un plat si peu soigné. ? Macron se laissa glisser au sol, et tapa du poing sur le carrelage de marbre :
« J'avais réclamé 32 viennoiseries !! Pouvais-vous les compter Jean Claude ?! »
Le serviteur, de son nom Jean-Eude, s'exécutât sans rechigner.
1,2,3...
« Il y en a 30 monsieur. »
« C'EST BIEN ÇA LE PROBLÈME ! N'AVEZ VOUS PAS HONTE DE ME L'ANNONCER SI CALMEMENT ?! Courez donc chercher les deux pièces manquantes ! »
« Tout de suite monsieur. »
« Et au passage, ammenez moi du chocolat et une fraiche salade césar. »
« Bien. »
Jean Baptiste se hâta vers les cuisines en trottinant.
Lorsqu'il revint, Macron s'était décidé a se rassoir convenablement sur une chaise recouverte d'un prestigieux velour et orné de diamants. Il avait également glissé une serviette dans le col de sa chemise tout juste enfilé.
Après avoir goulûment dévoré chacune de ses viennoiseries, et son chocolat, Monsieur Macron se décida à attraper sa fourchette et à la planter dans sa salade bien verte. Il ouvrit sa bouche, pour enfourner l'aliment, révélant ainsi une dentition à la couleur du soleil, que l'on ne pourrait pas, cela dit, qualifier d'éblouissant. Soudainement ! Un morceau de laitue vert pomme vint se coincer entre ses deux incisives sans que le (jeune) homme s'en aperçoive. Il se leva brusquement et dit :
« J'en ai ras le cul Jean Jacques. Je vais faire un tour. »

Macron x TP Où les histoires vivent. Découvrez maintenant