Chapitre 2 : Qui va là ?!

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Emmanuel Macron était étalé dans son futon. Il ne pouvait s'empêcher de rougir après les événements d'aujourd'hui. Surtout la rencontre de cette fille. Sa douce odeur de transpiration, son teint malade et ses vêtements usés lui donnait un petit je ne sais quoi qui ferait perdre la tête à n'importe qui. Le président enlaçait un oreiller, prétendant que c'était la jeune fille. Tout repassait en boucle dans son esprit, encore et encore. En plein dans sa rêverie, Macronou entendit la sonnette du bâtiment présidentiel retentir. Interrompu , mais aussi intrigué, il se décida à aller voir qui cela pouvait bien être. Il ne s'habilla même pas, toujours dans son éternelle chemise de nuit et bonnet.

Arrivé devant la grande porte d'or et de pierres précieuses, il enclencha la poignée. Qu'elle ne fut pas sa surprise de revoir son ami d'enfance, Vianney, planté là ! Un peu confus, il lui fit un signe de main et l'invita à entrer.
« D-désolé d-de te-e d-déranger... j-je... »
Il est devenu bègue lui ?
« Oui ? »
« J-je..je... jevoulaistevoirmonamitumemanque »
? Pardon ?
« Excuse-moi, peut-tu répéter ? »
« N-Non r-rien en-en fa-fait... »
Mais qu'il est chiant.
« D'accord... une chambre des 3865 chambre d'amis sera à ton goût j'espère... reste ici aussi longtemps que tu le veux mon ami »
« Anh ! M-merc-i... »
Il est tellement rouge que je n'arrive pas à le différencier avec le dossier du fauteuil sur lequel il est assis.
« Un thé vous conviendrait-il ? », questionna Macron.
« J-je suis a-allergique au t-thé. S-surtout le mimolette-avoine... »
Son ami le regarda, désemparé. Il se racla la gorge et lança:
« Il doit me rester du café de 2013, dans le 6e tiroir en haut à droite. »
Tandis que Macronounet s'activait en cuisine, Vianney se tordait nerveusement les mains.
« Reprends-toi Neyney ! C'est ton meilleur ami tout de même. Ou peut-être plus ? Raaaaaah stop ! Concentre toi ! M-merde, il arrive ! »

Cornichon déposa la tasse de café rancie dans les mains de son ami d'enfance.
« Me revoici. Je ne t'ai pas trop manqué j'espère ? » demanda le president en riant doucement.
« N-non... FIN SI m-mais pas... enfin... peut-être mais p-as tout de m-même... je... »
« Aha... c'était pour plaisanter... »
*raclement de gorge*
Un silence pesant s'installa entre les deux homme. Vianney regardais avec passion son ami, la tête inclinée et les yeux plissés. Macron, très mal à l'aise, sirotait en silence son thé gingembre fruit de la passion wasabi gazon.
« Hum... sinon qu'est-ce que tu fais à Paris ? »
« AH ! Euuh-... j-je hum... je v-vais... oui. »
Gros blanc des plus malaisants. Pour rompre ce silence pesant, Cornichon tendit une assiette de sablés à Vianney.
"Je les ai fais moi-même", déclara-t-il fièrement.
Le chanteur, ému par l'attention que lui porta son ami, en pris un entre son pouce et son index, et croqua dedans avec gourmandise. Les gâteaux, qui avaient séchés dans les poches du président, étaient dur comme de la pierre, et Vianney sentit l'une de ses dents se détacher brutalement. Devant la grimace de son camarade de guerre, Croncron s'inquièta:
« Que vous arrive-t-il mon ami ?
« Rien, rien ! Ces biscuits sont delichieux ! »
Il accompagna sa réponse d'un geste de la main:👌
Manouche, fortement rassuré, se sentit revivre. Ses créations culinaires, nées d'une recette qu'il avait lui-même confectionnée (bien que légèrement inspiré de Sylvinelalicornedu95 sur Marmiton), avaient enfin reçu le mérite qui leur était dû.
Profitant de l'inattention de Crocodile, Vianney recracha sa dent et, trop timide pour demander de l'aide, la glissa dans sa poche. Ni vu, ni connu.
Soudainement, Vianney se mit à tousser comme un bébé se met à brailler lorsqu'il se fait dessus.
« L-le c-ca-caillou ! », articula péniblement le souffrant.
Macronuche, bouleversé et complètement perdu, se mit d'abord à courir dans sa chambre. Il sauta en tourbillonnant sur lui-même, les bras relevés en cercle au dessus de sa tête. Des souvenirs lointains lui revenaient: ceux de ses cours de danse classique. Aaah la bonne époque, l'innocence !

La réalité repris le dessus et, pris d'un éclair de génie, il alla à la rescousse de Viannichou. Il positionna ses mains sur l'abdomen du mourant et pressa d'un coup sec, de toutes ses forces. Il lui cassa une côte dans cette initiative mais Vianney ne bronchait pas. C'est l'attention qui compte. À vrai dire, les cours de secourisme du président remontait à bien longtemps. Macron, persuadé que sa manœuvre avait fonctionné, se plaça devant son copain pour scruter le moindre problème.  Au plus grand désarroi de Macreau, ce fut le moment que choisis le chanteur pour recracher le morceau remplie de bave. La chose vola comme au ralentit et vint se ficher sur le front du président, avant de glisser le long de son visage dégoûté.

« Tu te fous de ma gueule ?! »

Macron x TP Où les histoires vivent. Découvrez maintenant