Chapitre 1: La rencontre

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Monsieur Macron claqua violemment la porte de sa chambre et s'enfuit dans le couloir. Au moment où il s'apprêtait à pousser la porte du jardin, il se souvint que son manteau était resté dans sa penderie. Honteux et fou de rage, Il se rua vers sa chambre, arracha le manteau de son cintre et jeta, par la même occasion, un regard noir à Jean Christophe. Il revint sur ses pas et , cette fois si, passa la porte menant dehors.

Macronou se ballada dans les différents chemins du parc, grognon et les mains dans les poches. Il faisait
le tour encore et encore, se vidant la tête. C'est alors qu'il la vit ! Resplendissante dans son teeshirt trop large, son jogging négligé et ses cheveux ramenés en un chignon qui lui tombait sur la nuque. Elle tenait en laisse un bouledogue anglais. Elle était sublime. Tout à coup, cette femme trébucha et chuta la tête la première avant de s'étaler de tout son long sur le sol caillouteux. Macron, profondément choqué par la scene à laquelle il venait d'assister, resta figé un moment. Il se décida à lui venir en aide quand une abeille vint lui barrer la route.
« Coronavirus !! » s'écria Monsieur Macron ! De plus, le malheureux avait oublié son masque. Il reporta enfin son attention sur la personne tombée qui n'est autre que TP. Son chignon était défait et ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules. Miskin on dirait la meuf dans The Ring. En tentant de se relever, TP excita son chien qui lui marcha dessus pour lui faire comprendre qui domine. Monsieur Macron, qui avait assisté à la scène se retint d'éclater de rire, ce qui ne serait pas digne d'un vrai gentleman, et accouru en slow motion, sous le regards ahuri des passants. En effet, le temps n'avait pas ralenti et il était le seul à courir ainsi. Il avait vraiment l'air con.

En se déplaçant de cette manière, Croncron réussit l'exploit de piétiner toute une allée de fleurs du jardin. Mme Camomille, la jardinière, n'en serait pas ravis ! Avec un regard remplis de fureur, elle coursa notre président préféré (non). Sans réfléchir, il se rua vers notre héroïne chutée et la pris par le poignée. Perdue, elle se laissa pourtant faire face à ce beau (jeune) homme plein de charme. Son pantalon trop petite lui collait au corps et sa chemise était ornée de tâches de gras et de sauce. Ce bel étalon l'emmena vers la cabane à outils, écrasant, par la même occasion, le compagnon canin de TP. Une fois à l'intérieur (petits coquins, de la cabane), ils s'affalèrent au sol, adossés au mur. Manu déposa une main assurée sur la bouche de la jeune fille pour ne pas se faire prendre. Il sentait le regard de la demoiselle sur lui et lui rendis le sourire le plus séducteur qu'il le pouvait. C'est là qu'elle y découvrit des dents plus jaunâtres que les pages usées d'un vieux livre ! Doux Jesus ! Quand au morceau de salade, il était toujours bien fidèle au poste.

La gourgandine grelotait de froid dans les bras de Cronichou. En temps que bon gentleman, il se dévoua, retira sa veste et l'a lui tendis. Elle rougis et l'accepta sans broncher.
« T-t'es trop un baka Macron ! UwU »
Ses mots enflammèrent le cœur de notre président. Il rougit à son tour et détourna le regard.
« Je sais, je sais...»

Macron x TP Où les histoires vivent. Découvrez maintenant