Les mémoires d'une Âme - Sope

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La légende raconte que l'âme d'une personne expérience neuf vies avant de disparaître à tout jamais. Que l'ancien soi transmet une part de sa personnalité dans le prochain soi, afin que l'âme évolue avec tout ce qu'elle a vécu.

Lors de sa première vie, l'âme sera pure et innocente, créant l'Homme le plus heureux possible, non pas qu'il sera parfait, mais bien comblé par toute l'innocence de ses découvertes et l'excitation de celles-ci.

Toutes actions ou paroles importantes aura un effet sur la prochaine réincarnation de l'âme, et absolument rien ne pouvait changer cela.

On disait aussi, que la veille de la mort d'une âme, à sa neuvième vie, tous les souvenirs passés défileront dans l'esprit de la personne. Que cela semble être un rêve ou bien réel, le passé ressurgit afin de combler l'hôte.

Mais tout ceci n'était que fable de bonnes femmes, une légende racontée afin de faire rêver les enfants souhaitant grand nombre d'aventures, regrettant de ne pas avoir vécu le passé qu'ils envient tant sans raison justifiée.

Cela laissait à rêver.
***

Le vent soufflait doucement entre chaque fleur, les brins d'herbes s'agitaient avec élégance et les oiseaux dans le ciel s'amusaient à voltiger parmi les rayons du soleil. Tout était calme malgré la présence de la cité juste à côté, les commerçant n'étaient pas bien bruyant à une heure pareil mais surtout, les potentiels clients de ces vendeurs indispensables à la ville s'étaient tous réuni au coeur de celle-ci. Depuis plusieurs jours courait la rumeur qu'un nouveau corps d'armée allait être créé, l'information et les précisions à ce sujet devaient être partagées ce jour même, l'excitation se faisait ressentir parmi tous les Hommes.

Pour être tout à fait honnête, Hoseok n'était pas intéressé par cette nouvelle, armée signifiait guerre, et guerre signifiait mort, à quoi bon s'extasier à propos de cela, la pureté du monde était bien plus intéressante.

Surtout sachant que la cité venait d'être libérée de son occupation spartiate, observer le monde libre et beau, rien n'importait plus.

Un sourire se dessinait sur ses lèvres à chaque battement d'ailes de papillon, à chaque bêlement des chèvres plus loin.

Pour Hoseok, Thèbes était une ville magnifique mais pas autant que ses alentours.

Alors qu'il était perdu dans ses contemplations, les cris des hauts placés de la cité se mirent à retentir partout. Le jeune garçon pouvait se passer de regarder l'information sur l'armée mais il ne pouvait ignorer l'appel des chefs, quiconque aurait l'idée de passer outre serait mal vu et sûrement rejeté.

En respirant un grand coup, Hoseok se leva et passait une main dans ses cheveux brun avant de partir en sautillant jusqu'au centre de la ville. Lorsqu'il y fut, la foule lui parut immense et il hésitait à tenter de se faufiler afin d'obtenir plus d'informations sur cet appel général, il s'abstînt.

Le garçon connaissait une grande partie des personnes autour de lui, comment ne pas se connaître? Ici se trouvaient ses voisins, les commerçants, d'autres garçons ayant plus ou moins son âge qu'il connaissait mais à qui il ne parlait pas -ils le détestait pour une raison obscur- et évidemment sa famille, ceux qu'il ne connaissait pas habitaient seulement plus loin dans la ville.

Il vît ses parents qui étaient à une vingtaine de mètres de lui, regardant avec attention les dirigeants.

-Messieurs et Mesdames, commençât une voix fort tout au centre de la foule, comme vous avez dû avoir vent, un nouveau corps d'armée va se voir être créé. Quelques acquiescement de la part des citoyens. Voici donc les informations sur celui-ci. L'homme se racla la gorge. Tous les hommes, ayant entamé à partir de ce jour-ci, leur seizième année jusqu'aux jeunes hommes ayant atteint leur vingt-cinquième année seront autorisés à rejoindre le corps. L'objectif ici est d'engager 300 beaux jeunes hommes afin de protéger la cité, ceux-ci seront prit en charge que cela soit pour leur entraînement et leur entretient. Un léger dédommagement sera offert aux pères des garçons offerts. Je souhaite désormais, que les hommes ayant l'âge requis s'avancent et se placent à mes côtés, ceci n'est pas une proposition mais un ordre.