Épilogue

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Tout allait encore être noir, elle le savait. Quand elle allait ouvrir les yeux, se réflexe matinal, elle ne vera que du noir et son cœur se mit à battre fort comme à chaque fois lorsque ses paupières commençaient à s'ouvrir

De la... Lumière ? se figea-t-elle.

Ses paupières se fermèrent instantanément quand un violent mal à la tête la prit.

Quand la douleur se stoppa elle se redressa dans son lit et serra son pyjama entre ses mains, celles-ci tremblantes.

— J'ai... Vraiment vu de la... Lumière ?

Elle porta sa main à l'arrière de sa tête lorsque cette douleur reprit.

— Aïe.

Mirajane, Elfman, elle devait leur en parler.

Lisanna posa un pied au sol et puis l'autre et se leva de son lit commençant à avancer.

Sa tête lui était étrangement lourde, alors, elle se rapprocha des murs de sa chambre décidant de le longer pour sortir.

La chambre la plus proche était celle de sa sœur alors elle s'arrêta et cogna à la porte.

— Mira ? Mira tu... Tu es là ? appela-t-elle, cognant un peu plus fort à la porte.

Lisanna luttait contre l'envie d'ouvrir à nouveau ses paupières. Et si c'était un faux espoir ?

Le mieux c'était d'en parler à sa famille.

Elle cogna à nouveau et sans tarder la porte s'ouvrit enfin et Mirajane s'exclama surprise.

— Lisanna ?! Pourquoi tu es debout aussi tôt ? dit-elle, arrêtant sa sœur qui avait des difficultés à se tenir debout.

Sa petite soeur grimaça à nouveau. Elle ne comprenait pas pourquoi sa tête lui faisait aussi mal.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? s'inquiéta Mirajane.

— Ma tête... Et je... Ce matin j'ai vu de la lumière.

— Comment ? Comment c'est possible ?

— Je ne sais pas. C'était lumineux quand... Quand j'ai ouvert les yeux et après j'ai eu très mal à la tête.

— On doit aller tout de suite voir ton medecin, dit-elle.

Était-ce là une chance pour que sa sœur retrouve la vue ?

Mirajane appela Elfman qui se reveilla en sursaut. Il devait les conduire chez son ophtalmologue.

* *

Mirajane allait presque se ronger les doigts tant elle était inquiète.

— Hey sœurette calme toi.

— Pourquoi ça met du temps ?

— Vient, assied toi et respire, dit Elfman, faisant assoir sa sœur.

La plus grande ferma les yeux, priant intérieurement de recevoir une bonne nouvelle.

Les couloirs de l'hôpital étaient très silencueux et seuls quelques pas brisaient parfois cela.

— La famille de Lisanna Strauss ?

Les deux parentés levèrent la tête à cela.

— C'est nous, répondirent-ils simultanément.

— Comment va Lisanna ? demanda Elfman.

— Docteur dites nous, est-ce que ma soeur pourrait retrouver la vue ? continua Mirajane.

AveugleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant