regards sincères

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Tu te réveillas le lendemain assez tôt comme à ton habitude, tu descendis au café en bas et demandas une tartine de miel accompagné d'un café.

- Prends du thé c'est meilleur pour les dents.

Tu rappelas le serveur.

- Je prendrais un double expresso alors monsieur je vous remercie.

Livaï leva les yeux au ciel et s'assit sur la chaise en face de toi.

Tu rappelas encore une fois le serveur.

- Il prendra un thé noir.

Tu te tournas vers Livaï.

- Qu'est-ce que tu veux d'autre ?

- Rien.

- Ce sera tout merci.

Vous ne parliez pas le temps de recevoir vos commandes. Tu mangeas tes tartines et sans t'en apercevoir, tachas ton chemisier de miel.

- Putain Tp, t'es crade.

Il se leva en humidifiant sa serviette avec de l'eau et vint te nettoyer ton haut.

Tu éclatas de rire en voyant la délicatesse que pouvait avoir cet homme si violent habituellement.

- Tes gosses seraient ravis, dis tu.

- J'ai pas besoin de gosses, avec toi comme gamine j'ai déjà bien assez à faire.

Tu l'attrapas par sa cravate.

- M'appelle pas comme ça. On a juste 7 ans d'écart.

- Quand tu te comporteras comme une adulte peut-être.

Tu ne répondis pas, il finit de nettoyer ton chemisier et retourna à sa place.

- Aujourd'hui tu m'accompagnes en ville pendant qu'on y est, je dois finir mes achats pour quand on ira chez Chris.

- Qui t'as dit oui ? Je vais nulle part.

- De toute façon j'irai avec ou sans ton accord.

- Tch, de toute façon on a pas le temps, Erwin nous expose son plan aujourd'hui...

- Non il n'est pas là de la journée, il revient vers 16h, on aura largement le temps d'ici là.

Livaï souffla.

- Merci mon Caporal, je vois rejoins en bas dans 10 minutes, soyez à l'heure, dis tu avec un sourire plein de malice.

Tu remontas enfiler une tenue de ville, un jean basique, un nouveau chemisier et une veste noire longue.

Tu descendis ensuite d'un pas vif, attrapant le Caporal par le bras. Vous sortiez dans la fraîcheur de l'hiver en direction d'une boutique de robes, il t'en fallait une deuxième pour ton anniversaire.

Tu entras dedans, saluant la vendeuse. Tu pris quelques robes qui t'attiraient l'œil et allais les essayer. Livaï s'adossa contre un mur et te regardait défiler, avec des robes courtes, longues, moulantes, plutôt larges, il n'exprimait aucune émotion. Puis vint cette robe noire, asymétrique, dos nu comme tu adorais ça, avec un décolleté et plutôt courte.

Tu sortis de la cabine avec le sourire comme tu l'avais fait une bonne douzaine de fois, et tu le regardas. Ses yeux étaient plus écarquillés, sa bouche entrouverte. Il te regardait de haut en bas, ne sachant pas où poser ses yeux. Puis ils vinrent s'ancrés dans les tiens. Aucun mot ne sortait de vos bouches, ta gorge était comme bloquée.

- Alors elle vous plaît celle-ci mademoiselle ? dit la vendeuse en s'approchant de toi. Elle vous taille très bien en tout cas.

Tu acquiesças et te retournas, coupant le contact entre Livaï et toi. Tu entras dans la cabine et te changeas. La vendeuse s'adressait à Livaï, tu tendis l'oreille.

- Elle est vraiment très jolie votre copine, vous en avez de la chance !

- C'est... c'est pas ma copine, dis Livaï.

- Bah voyons, vous avez vu comment elle vous regardait... ne me racontez pas n'importe quoi.

Tu sortis à ce moment, interrompant leur conversation.

Tu allais passer en caisse lorsque Livaï te devança.

- Ton cadeau pour ton anniversaire.

- Mais je paye c'est moi qui t'ai forcé à venir ici, et c'est pour moi.

- Tu donnes tes billets je te balance aux titans d'Hansi.

- J'insiste Livaï, garde ton argent pour toi, je m'en fiche de mon anniversaire.

- Je te jure que je te balance à Sawney et Bean si tu continues, dit il.

Tu soupiras et rangeas ton argent face à son regard qui te fusillait littéralement.

Vous sortiez ensuite de la boutique après que tu l'aies remercié une bonne centaine de fois.

- Qu'est-ce que tu veux que je t'achète moi ? demandas-tu.

- Rien, on rentre.

- Je t'achète quelque chose avant qu'on rentre, pas le choix.

- Non, rien. Et on rentre maintenant c'est un ordre.

Tu allais partir mais il te saisit pas la taille, te portant sur l'épaule.

Il marcha jusqu'à l'auberge, il commençait à pleuvoir de toute manière, mais tu voulais absolument lui acheter quelque chose, tu irais un jour sans lui dire, tu ne céderais pas.

Tu t'allongeas en rentrant sur ton lit, en te remémorant cette journée. L'orage grondait dehors, le vent faisait bouger violemment les volets de ta chambre, les faisant claquer, mais tu t'endormis tout de même ainsi, avec un sourire aux lèvres.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 24, 2021 ⏰

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Nuit blanche // Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant