Nuit blanche // Livaï x Reader

nuit agitée

Je tiens à prévenir que une partie de ce chapitre est une agression sexuelle. Si vous êtes sensibles, zappez cette partie de l'histoire. Je mettrais un panneau "attention", au début et à la fin de ce passage pour que vous puissiez repérer le moment à éviter si vous le souhaitez et ensuite reprendre normalement le fil de l'histoire.

Hurlements. Cris. Frayeur. Froid. Pleurs.

Aussitôt que tes yeux s'ouvrirent, ils se remplirent de larmes.

Trafiquants. Sexe. Viols. Coups. Sang.

Tes oreilles sifflaient, tu n'entendais rien de ce qu'il se passait autour de toi.

Saletés. Alcool. Puanteur. Nudité. Humiliation.

Humiliation.

- Hé petite ?

Tu te retournas afin de voir qui te parlait. Tu reculas en reconnaissant cet homme, cet homme qui était le fruit de tous tes malheurs. Cet homme baraqué et barbu qui t'avait capturé un jour dans la rue alors que tu te dirigeais seulement dans un magasin de nourriture. Il t'avait attrapé, tu t'étais débattu. Il t'avais frappé. Tu t'étais débattu. Il avait fini par te balancer contre un établi pour t'assommer. A ton réveil, tu t'étais retrouvé devant les ébats de dizaine de personnes dans un pièce petite, qui puait la transpiration et l'alcool. Tu n'avais que 13 ans.

13 ans.

- Va t'occuper de ce client.

Tu fis non de la tête. Il se baissa  à ta hauteur. 

- C'est le seul moyen pour que ta copine Celeste soit saine et sauve, tu le sais bien pourtant.

Tu dirigeas ton regard vers ton amie qui dormait, son corps entier était recouvert de bleus et elle saignait de l'arcade.

- Je...je ne peux pas...

Les larmes qui coulaient le long de tes joues étaient de plus en plus importantes, certaines tombant sur le bout de tissus qui était censé être ton t-shirt.

- Alors je vais devoir lui faire du mal, dit-il en sortant un fouet de son blouson.

Il se releva et s'avança vers Celeste, déroulant lentement son fouet. Il leva sa main au niveau de sa tête avec toujours l'objet dans ses mains. Il allait donner un premier coup lorsque tu l'arrêtas.

- Stop !

Il tourna la tête vers toi.

- Je... je vais le faire.

Il sourit.

- Bah voilà quand tu veux.

Il s'avança vers toi et mis sa main dans tes cheveux pour les ébouriffer.

- Je suis fier de toi Tp.

Tu baissas la tête.

- Prépare toi il t'attend dans "l'étoile".

⚠️ Je tiens à préciser que ce passage est tout de même important car il retrace la vie de Tp, et explique toutes les souffrances qu'elle a vécu pendant son adolescence et permet de comprendre parfois pourquoi elle a certaines réactions et pourquoi elle est comme ça aujourd'hui. Mais si vous ne vous sentez pas de le lire ne le lisez pas !!!

Lorsque tu entras dans la pièce l'homme te regarda, il ne t'adressa même pas la parole, s'approcha de toi, saisit ton menton d'une main, tes fesses de l'autre puis pressa tes lèvres contre les siennes. Tu continuas le baiser à contre cœur, tu étais bien obligée, pour que vous puissiez survivre. Celeste et toi.

Il te souleva et te te plaqua contre le mur, tu l'entouras de tes jambes pour presser vos corps l'un contre l'autre. Tu sentis quelques instants plus tard son érection sur toi, un haut-le-cœur te prit à ce contact, mais tu te repris.

"Ne pas décevoir le client."

Il te fit redescendre, prit une chaise qui était dans le coin de la pièce et s'assit dessus.

- Va sur le lit.

Sa voix grave te percuta et tu eus une soudaine envie de le frapper, mais tu continuas de faire ce qu'il te disait et t'assis sur le lit.

"Ne pas décevoir le client."

- Tripote toi.

Tu commenças à ta caresser en suivant les courbes de ton corps avec le bout de tes doigts. Tu retiras ton haut ainsi laissant apparaitre tes petits seins d'adolescente.

Tu les caressais et tournais tes doigts autour du téton avant d'enlever ton bas ainsi que ta culotte. L'homme n'arrivait plus à se retenir et se jeta sur toi, embrassant ton cou, tes seins et ton corps entier. Il s'allongea ensuite sur le dos, sortant son sexe tout en retirant son pantalon et son sous-vêtement. Il posa sa main sur l'arrière de ta tête en la dirigeant bien trop rapidement vers son membre et te l'enfonça dans la bouche. Tu commenças à le lécher pour satisfaire cet homme répugnant. Il donnait des coups de bassin, et lâchait des gémissements pendant qu'il t'obligeait à faire des vas-et-viens de plus en plus rapide en t'agrippant les cheveux et la tête.

⚠️

Tu te réveillas en sueur dans ton lit et lâchas un long hurlement. Tu avais la respiration saccadée, te rappelant de cette horrible période de ta vie. Tu n'avais que 15 ans.

15 ans.

Tu mis du temps à reprendre tes esprits. Puis tu te levas te dirigeant vers les lavabos des douches pour te rafraichir le visage. Des larmes coulaient le long de tes joues. Tu n'arrivais pas à te calmer, ta respiration s'accélérait. Tu collas ton dos contre le mur pour te stabiliser, en agrippant le lavabo.

Soudain quelqu'un entra dans la pièce, c'était le Caporal.

- Tp ?

Il vit tes cheveux emmêlés, tes yeux rouges remplis de larmes, ton t-shirt trop grand pour toi trempé, et surtout la détresse que transmettaient tes yeux.

- Calme toi Tp, tout va bien tu es avec nous au QG.

Tu essayas d'articuler mais aucun mot ne sortis de ta bouche. Ta respiration se coupa d'un coup.

Livaï posa ses mains sur tes épaules.

- Tp ! Regarde moi.

Tu toussais et essayais de reprendre ta respiration, en vain.

- Je suis là avec toi.

Tu tournas tes yeux vers lui et rencontras ses prunelles d'un bleu clair, presque gris.

- Oui c'est ça, continue de me regarder et inspire lentement.

Tu réussis à inspirer une petite quantité d'air qui te rassura.

- C'est bien, maintenant expire.

Tu réussis à maitriser à nouveau ta respiration. Tu posas ta tête contre son épaule, trouvant refuge dans son cou. Il ne te repoussa pas et t'entoura de ses bras musclés.

- Mer...merci, chuchotas-tu.

Il te porta jusqu'à ta chambre mais lorsqu'il allait repartir tu saisis son bras.

- J'ai peur.

Il se retourna vers toi.

- Je ne veux pas rester seule.

Il soupira et t'invita d'un coup de tête à le suivre.

Tu t'assis sur le sofa en rentrant dans son bureau et lui commença à faire des rapports.

Tu l'observas travailler pendant de longues minutes avant de t'endormir dans cette position, un peu rassurée d'avoir la présence de quelqu'un dans la même pièce que toi.