Lorsque tu te réveillas le lendemain matin, tu te demandas où tu étais. Tu étais toujours vêtue de ton t-shirt trop grand, qui était maintenant sec. Tu plissas les yeux à cause du soleil. Tu étais recouverte d'une couverture de losanges rouges et verts.
Tu te levas, tes pieds rencontrèrent le sol dans un frisson. Tu avanças vers la porte puis l'ouvris. Tu ouvris la bouche d'étonnement lorsque tu tombas sur Livaï, qui travaillait à son bureau.
- Ah gamine t'es enfin réveillée, c'est bien va t'habiller.
Tu levas un sourcil et revêtis ton sourire en coin pour reprendre ton air habituel.
- Alors comme ça tu m'as fait dormir avec toi ? lui demandas tu.
- Moi ? Je ne dors pas avec des femmes aussi bas de gamme que toi !
- Parce que des femmes acceptent de dormir avec toi ? Tu les payes c'est pas possible, lâchas tu.
Il s'approcha de toi avec sa tête blasée mais tu vis tout de même une lueur d'amusement dans son regard.
- Pourtant j'ai pas eu à te payer toi.
Il sortit de la pièce après ces paroles, te laissant planter ici.
Deux semaines passèrent, tu passais la plupart du temps dans le bureau de Livaï à remplir des papiers, car tu étais toujours punie. Tes blessures se réparaient bien et étaient pratiquement refermées, Hansi t'avait autorisée à reprendre les entraînements.
Un matin, le Caporal vous ordonna d'être à 7h sur le terrain d'entraînement. Vous vous y rendiez tous ensemble en vous demandant pourquoi vous deviez vous précipiter si tôt en plein hiver.
- Bon les mioches, aujourd'hui on va pas faire d'entraînements, mon escouade accompagnée d'Hansi, se rendra en ville. Elle a insisté pour qu'on fasse une pause parce que j'étais, d'après elle et Erwin, trop dur avec vous.
Il marqua une pause tout en nous fusillant de son regard vide.
- Et je veux surtout que vous vous habillez convenablement, on va en ville pas dans une porcherie les gamins. On se donne rendez-vous dans 45 min ici même.
Vous acquiesciez avant de retourner dans vos chambres respectives.
Tu n'avais jamais été bien féminine mais tu aimais quand même les vêtements, tu optais donc pour un pantalon noir ainsi qu'un trench en cuir, noir également. Tu lâchais tout de même tes cheveux, ils étaient châtains clairs ondulés et t'arrivaient à peu près aux épaules. Tu passas rapidement tes doigts entre les mèches pour les démêler.
Tu sortis ensuite te balader dans la cour du QG en attendant les autres. Tu marchas une dizaine de minutes avant d'apercevoir une silhouette adossée contre un arbre. Tu reconnus le Caporal. Il regardait au loin avec un regard vide. Il dût sentir ton regard sur lui car il tourna la tête vers toi. Il t'observa jusqu'à que tu rompes le contact entre vous en te retournant.
Vous preniez ensuite des charrettes couvertes pour vous rendre en ville. Le Caporal, qui avait comme excuse de devoir te surveiller, insista pour monter dans la tienne, car il ne voulait pas que tu ne refasses des « conneries » comme la bataille de boules de neige.
- Pourtant c'est connu que je suis quelqu'un avec un comportement exemplaire mon Caporal, lui avais-tu dit.
- Ferme la et monte.
- Avec plaisir, continuas tu toujours avec une voix moqueuse et ton sourire en coin.
Il te poussa pour te forcer à monter avant de s'asseoir en face de toi à côté de Sasha.
Toutes deux parliez, enfin surtout Sasha, de toutes les bonnes choses que vous alliez pouvoir manger aujourd'hui dans le centre.
Tu regardas ensuite le paysage défilé à travers la vitre de la charrette couverte.
Vous descendiez ensuite en plein centre, il y avait beaucoup de monde, une dame postée devant une étale de poissons criait des prix bas pendant que son concurrent en face faisait de même.
Livaï leva les yeux au ciel.
- Putain ça me soule déjà.
Tu lâchas un rire.
- Tais toi, toi aussi. Commence pas à ouvrir ta bouche, ajouta-il d'une voix ferme.
- Notre petit Caporal serait-il agacé ? dis tu tout de même en t'approchant de lui.
Il te saisit le poignet lorsque tu fus à sa hauteur et te le tordit, tu continuas à sourire.
Tu allais le provoquer encore plus mais Sasha t'invita à goûter une pâtisserie qu'elle venait d'acheter.
- Viens goûter cette merveille Tp !
- J'arrive tout de suite, dis tu en ayant toujours ton regard plongé dans celui du Caporal tout en dégageant ton poignet de son emprise.
Tu passas toute ta matinée avec Sasha et déjeunas avec elle dans un bon restaurant en compagnie de Connie et Jean. Tu aimais bien ces trois là, ils étaient drôles et avaient toujours des idées comme les tiennes, pour faire quelques conneries qui agaceraient le Caporal.
Tu les laissas ensuite pour aller te promener seule, afin de t'acheter une tenue de soirée pour quand tu iras voir ton oncle. Tu entras dans une boutique qui vendait de longues robes. Tu en essayas plusieurs et la vendeuse t'en conseilla une en particulier qui te plu énormément. Elle était rouge plutôt moulante, et laissait apparaître ton dos, avait une fente sur le côté droit et avait aussi un décolleté qui dévoilait seulement la naissance de ta poitrine.
- Vous allez faire tomber tous les hommes dans cette tenue mademoiselle ! Vous êtes magnifique !
- Merci madame, vous inquiétez pas le premier qui s'approche de moi finira à terre.
Elle te regarda d'un air interrogateur pendant quelques secondes puis te proposa d'essayer une paire de talon pour accompagner ta robe.
Tu achetas donc ta robe ainsi que des escarpins noirs. Tu remercias la vendeuse avant de sortir avec tes achats.
Tu empruntas en sortant une petite ruelle sombre, tu fronças les sourcils lorsque tu sentis une odeur d'urine tout en continuant à avancer. Tu aperçus un attroupement d'hommes
au loin. Tu avais appris à te battre, tu n'avais aucun soucis à te faire si jamais l'un d'eux s'approchait de toi.Lorsque tu fus à deux mètres d'eux, un homme baraqué qui portait un foulard autour de la tête te parla.
- Bonjour ma jolie.
Tu te raidis mais n'allait pas entamer un combat pour quelques mots.
- J'espère que tu te souviens de moi.
Il baissa son foulard sous son cou et tu le reconnus, l'homme de tous tes malheurs.
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Nuit blanche // Livaï x Reader
FanficTu es tp, tu vivais dans les bas-fonds avant d'avoir été sauvée par ton oncle qui était récemment devenu un noble. Tu as un triste passé, on t'a humiliée et déchirée. Depuis ce jour tu as l'habitude de toujours afficher ce grand sourire sans montrer...