Chapitre 6

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Aujourd'hui on est en Italie. A 7 km du front et on le fait devant des soldats et c'est pas vraiment la même ambiance que d'habitude.

Steve: Qui veut bien monter sur scène pour aider à casser la figure à Hitler ?

C'est le bide. Personne ne répond alors que d'habitude beaucoup de monde se porte volontaire. Je vois que Steve est embarrassé et ne sais pas quoi faire. Il essaye de rattraper le coup mais ça tourne mal.

Steve: J'ai besoin d'un volontaire.

Soldat: Je me suis déjà porté volontaire, sinon pourquoi je serais la à ton avis ?

Tout les autres soldats rigoles et ça me fait de la peine pour Steve. Je voudrais aller l'aider mais on m'en à empêchée.

Soldat: Ramène les filles !

Steve: Je crois qu'elles connaissent qu'une chanson mais... Je vais voir ce que je peux faire.

Soldat: Ouais c'est ça ma poule, vas-y voir.

Soldat: Elle a de jolie bottes la fée clochette !

Steve: C'est bon les gars. Ça va, on est tous du même côté.

Soldat: Hé Captain ! Un autographe s'il vous plait !

Il se tourne est montre ses fesses. Ensuite, ils commence à jeter des tomates sur Steve. Cette fois c'est trop pour moi. Je m'avance sur scène et pousse Steve pour me mettre devant le micro.

Moi: Le prochain qui ose manquer encore une fois de respect à Captain, il aura affaire à moi !

Soldat: Hé regardez, ça petite amie vient le défendre.

Moi: Je suis sa sœur !

Soldat: Génial. Ca veut dire que tu es libre, tu veux pas nous montrer une fesse ma jolie ?

Moi: Je te demande pardon ?!

Steve: Aller viens Joyce.

Moi: Non Steve. Répète un peut pour voir ?

Soldat: T'es sourde en plus de ça ? Montre nous une fesse !

Je descend de la scène et m'avance vers le soldat en question pour lui faire face. Un cercle c'est formé autour de nous mais j'en ai rien a faire. Pour le moment, c'est juste cette homme qui m'intéresse.

Soldat: Alors ? Tu la fait voir cette fesse ?

Moi: Ne pense pas que c'est parce que tu t'es engager pour la guerre que j'ai peur de toi !

Soldat: Ecouté là ! Elle n'a pas peur de moi !

Ils se mettent tous a rire et ça m'énerve vraiment. Steve arrive et m'attrape par le bras.

Steve: S'il te plait Joyce, viens.

Soldat: Laissez là Captain. Je veux voir de quoi elle est capable. Surtout au lit, si tu vois ce que je veux dire.

Steve: Je vous interdit de parler d'elle comme ça !

Soldat: Sinon quoi ?

Le soldat pousse Steve et cette fois c'est vraiment trop. Je me met devant le soldat puis lui attribut une gifle suivit d'un coup de genoux entre les jambes. Le soldat tombe sur les genoux au sol et je me penche vers lui et lui dit.

Moi: Voilà de quoi je suis capable.

Je me redresse et tout le monde nous regarde. Je prend la main de Steve et on repart sur la scène. On va derrière les rideaux et les autres danseuse vont sur scène. Un homme parle avec Steve mais moi je continue de marcher.

Je m'arrête pour m'assoir et joue avec mes mains. Steve viens s'assoir à côté de moi et attrape une de mes mains. Je lève la tête et le regarde.

Moi: Je suis désolée.

Steve: Désolée de quoi ? Désolée de m'avoir défendue ?

Moi: Oui, ça a dut être humiliant pour toi.

Steve: Qu'est-ce que tu racontes ?

Moi: Bah oui. Être défendu par une fille c'est humiliant pour un homme.

Steve: Pas pour moi.

Moi: Comment ça ?

Steve: Être défendu par une femme n'est pas humiliant pour moi. Encore moins par ma petite sœur. Au contraire, il faut beaucoup de courage pour affronter un homme, surtout un soldat. Et ça, je l'admire chez toi. Tu es une femme forte et plein de courage.

Moi: Dit pas n'importe quoi Steve.

Steve: Mais c'est vrai. Et tu es plus forte que tu ne le crois. Tu te sous estime trop Joyce.

Moi: Merci Steve.

Steve: Ne me remercie pas, ce n'est que la vérité.

Je le regarde avec un petit sourire gênée et lui me sourire de toute ses dents. J'ai de la chance de l'avoir comme grand frère.

Plus tard dans la journée, il pleut et il fait de l'orage. Je suis toujours avec Steve qui est entrain de dessiner. J'ai la tête posé sur son épaule quand un voix me sors de mes pensées.

Peggy: Bonjour, Steve. Bonjour, Joyce

Steve: Oh, bonsoir.

Moi: Bonsoir.

Peggy: Bonsoir.

Steve: Qu'est-ce que vous faites ici ?

Peggy: Officiellement, je ne suis pas là. Quelle spectacle !

Steve: Oui euh... J'ai dû improviser un peu. Les spectateur que j'ai d'habitude sont... plus jeune.

Moi: Et moins con.

Steve: Joyce !

Moi: Quoi ? C'est vrai non ?!

Steve: Surveille ton langage s'il te plais.

Moi: Excuse moi...

Un blanc s'installe puis Peggy casse le silence.

Peggy: Et vous incarnez le nouvel espoir de l'Amérique.

Steve: Dans tout les endroits où je passe. Les ventes de bons augmente de 10 %.

Peggy: C'est le sénateur Brante que j'entend.

Steve: C'est lui qui m'a engagé. Phillips m'aurait enterré dans un labo.

Peggy: Et c'était les deux seules possibilité ? Rat de laboratoire ou singe savant ? Vous n'étiez pas du tout destiné à ça.

Moi: Loin de la même.

Steve me regarde et regarde l'agent Carter en ouvrant la bouche mais aucun sons ne sort de celle-ci.

Peggy: Quoi ?

Steve: Depuis toujours, mon rêve le plus cher c'était de venir ici en Europe, en première ligne pour servir mon pays. Et voilà, j'ai eu se que je voulais. Et je porte des collants.

Moi: Steve..

Un klaxon m'interrompe. On se retourne et on voit l'ambulance. Ils sortent quelqu'un sur un brancard.

Steve: Ils ont l'air d'avoir vécu l'enfer.

Peggy: C'est hommes la beaucoup pus que les autres. Schmidt a lancé une offensive sur le village d'Azzano. 200 hommes sont partis pour l'arrêter. Une cinquantaine en est revenu. Ils faisaient partis de votre publique. Les quelque rare survivant du 107e d'infanterie. Les autres ont été tués ou capturés.

Steve: Le 107e d'infanterie ?

Peggy: Quoi ?

Moi: Bucky !

Rodgers, mon frère. Barnes, ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant