2.Arrivée effrayante...

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Je viens d'arriver au travail, après avoir déposé mes affaires dans mon casier je me suis dirigé vers mon bureau ou repose un tas de documents qui n'étaient pas la hier encore. Je soupire et me met a trier par ordre alphabétique et par destinataires, c'est long mais ça m'occupe.

Quelques heures après, j'entends comme un bruit dans le couloir, je m'interroge, il n'y a que le bureau du directeur de ce coté la. Curieuse je me lève et sort de mon bureau, quelques filles du service comptabilité sont attrouper vers ledit bureau et ont l'air de s'extasier pour on ne sait qu'elle raison. Je les regardes de loin, elles sont si belles, maquillées, coiffées, portant de jolies jupes courte ( enfin pour la plupart. ), je les envie, elles sont toutes plus vielles que moi pourtant elles ont l'air d'avoir une vie parfaite , a les entendre glousser comme ça on dirais presque que vivre, c'est facile...

Je fini par me lasser de les regarder et je retourne a mon travail. Alors que j'étais plongé dans les papiers jusqu'au cou, quelqu'un toqua sur mon bureau, redressant la tête brusquement, effrayé, je me rendis compte qu'un homme était en face de moi.

Mon premier réflexe fut de me crisper, j'étais si effrayé par la présence de la gente masculine... je crois que certains traumatismes ne ce brisent pas si vite.

Je le fixais, il me regardait avec ses grands yeux bleu océan. Il était beau, enfin j'imagine, parce que pour l'instant la seule chose que j'étais capable de faire c'est le regarder dans les yeux. Quand je m'aperçus que je le fixais comme ça depuis un moment, et qu'il n'avait toujours rien dis, je fini par baisser brusquement la tête vers mes papiers.

J'avais les mains tremblantes, pourquoi avais-je peur de cet homme ? Il n'était pas Marc après tout....

_Q-Que puis-je p-pour vous ?, m'entendis-je bredouiller.

J'étais si stressee d'être dans cette si petite pièce seule avec cet homme, tout d'un coup j'avais chaud et je trouvais que mon bureau était semblable a un cagibi. Ces casiers pleins de documents, tout ses papiers sur mon pupitre. J'avais l'impression que j'allais étouffer.

_ Le directeur m'a dit de venir vous voir pour récupérer les formulaires a signer pour le travail... mais si vous êtes occupé... je peu repasser plus tard.

Sa voix était si grave, elle inspirait le respect, et ... la sensualité. Je me surpris a rougir, sentant la chaleur monter sur mon visage. Sans relever la tête -espérant par la même occasion que mes cheveux me tombaient suffisamment dans les yeux pour caché mon teint cramoisie- je me suis levé et suis allé farfouiller dans une armoire, j'en sortis un dossier vide puis retournais derrière mon bureau, prenant bien soins de passer loin de lui.

Si je l'avais frôlé, j'aurais sûrement eu encore plus peur que maintenant et vus que je suis sensé lui expliquer ce qu'il doit faire de ce document, mieux vaut pour moi garder un minimum de sang froid.

_V-vous, je pris une inspiration, vous devez remplir tout le formulaire, ne laissez aucun blanc, toutes les questions sont importantes, signez, datez toutes pages et redonnez le moi.

J'avais parler d'une voix détachée, faible, depuis quand avais-je cette voix ? Je me suis forcé a lever les yeux, je fis bien attention a lui donner le dossier sans avoir a le toucher, et baissais de nouveau la tête, je voulais fuir ce regard couleur mer.

Faisant semblant de reprendre mon travail pour l'inciter a partir, je pris plusieurs dossiers et je me levais avec le tas dans les bras. Les documents montaient a peu près au niveau de mon visage ce qui me permettait premièrement de ne pas être vus par cet homme et deuxièmement, de ne pas le voir.

_ça a l'air lourd, vous voulez un peu d'aide ?, me demanda t-il.

Prise de court, je réfléchis un instant à la manière politiquement correcte de lui dire que je voulais partir loin de lui. Pendant un instant je restais planté là a ne rien dire, sans bouger. Il n'attendit pas très longtemps que je lui réponde et me prit plus de la moitié du tas, je me retrouvais exposé et extrêmement près.

Mon corps ce mis a trembler comme une feuille.

_J-je... m-merci..., bredouillais-je.

Je ne savais pas quoi dire d'autre, que pouvais je répondre maintenant qu'il avait pris les papiers?J'étais sure d'être rouge pivoine et je commençais vraiment a être en surchauffe.

_ Mais de rien, il me sourit, Au fait, je ne me suis pas présenté, Alec, je m'appelle Alec Martin.

Il avait un si beau sourire... Comme Marc... je soupirais... d'extase ? Je secouais la tête, qu'est ce qu'il m' arrive ? Pourquoi avais-je besoin de les comparer ? Ils étaient différents, je crois bien que cet homme, Alec, était bien plus grand que Marc, et sa carrure était plus brute par rapport au corps musclé mais fin de Marc, ils étaient beaux tout les deux mais la ressemblance s'arrêtait la.

Alec avait un beau sourire, le genre parfait pour jouer dans des pubs pour dentifrice, moi qui pensais qu'on ne voyait ça que chez les stars ou à la télé...

Il me fixait, qu'attendait-il de moi ? Je réfléchis a ce qu'il venait de dire... Ah oui, il venait de ce présenter, ce qui voulais dire qu'il attendait sûrement que je me présente a mon tour !

_R-rose, Rose Hush...

J'étais heureuse qu'on ait tout les deux les dossiers dans les bras, ça m'évitais la traditionnelle poignée de main...

Sans plus attendre, je me dirigeais vers la sortie de mon bureau, il me talonnait de près ce qui m'obligeais a avancer beaucoup plus vite que prévus.

Je distribuais les dossiers que j'avais dans mes bras rapidement dans les différents services. Les employés, surtout les femmes, me regardaient aujourd'hui, enfin elles avaient l'air de remarquer que quelqu'un entrait dans leurs bureaux pour leur donner leur travail, qu'il n'apparaissait pas la tout seul comme par magie. Je soupçonnais que c'était a cause du nouveau qui me suivait partout. Je peu comprendre qu'elle soit attiré par cet homme. qui ne serrait pas attiré par un mec si virile, si grand, avec des yeux d'une couleur si... profonde? si chaude, sont regard sensuel, sa mâchoire carré, ses muscles qui tirais sur sa belle chemise blanche moulante ... ROSE ! Qu'est ce qu'il te prend bon sang ?! J'étais bien placé pour savoir ce qu' il se cachait sous les apparences, pour savoir que les hommes beau ne sont pas des garçons fréquentables !

Une fois mes mains vides, je lui pris sont tas des mains. sans le vouloir , il me toucha le bras et j'eus le réflexe bête de reculer d'un bond en arrière, me cognant violemment contre le mur. Je sentis la douleur ce diffuser dans mon crane et mon dos, les dossiers étaient tous tomber et je le regardais avec mon air de biche effrayée.

J'avais ete si surprise quand il m'avait touché. mon cœur battait si fort dans ma poitrine... mon dieu... la réaction tant redouté était enfin arrivée, c'était mon premier contacte avec une autre personne que Marc en cinq ans...

Je crue décerner de la surprise sur sont visage, vite remplacé par de l'inquiétude... ou de la pitié... je ne savais plus discerner l'une de l'autre, Marc me regardait souvent avec une expression de pitié...

Je m'accroupis des que j'eues repris mes esprits.

_P-p-pardon !

Mon ton était suppliant, comme si j'avais peur des répercutions, comme si je voulais me faire pardonner une bêtise, c'était idiot, car je savais que je n'avais rien fais de mal. Ramassant les dossiers, tête baissé, corps courbé comme si j'étais en position de soumission-les vielles habitudes ne nous quitte jamais vraiment- Je vis ses chaussures se rapprocher.

_Que vous est-il donc arrivé de si horrible... ?

Sa voix était pleine d'inquiétudes -là, ça ne pouvais être que ça-, il avait peur pour moi, il ce préoccupait de ce qu'il avait pu m'arriver. Pour la première fois, je levais la tête pour le regarder, j'avais sûrement les yeux suppliants, mais je m en fichais, j'avais besoin de le regarder, d'imprimer dans ma mémoire cette expression d'inquiétude. C'était vital, il fallait que je le vois pour me souvenir a qu'elle point c'était bon de voir quelqu'un compatir vraiment....


Souffrances d'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant