9.Triste rapprochement.

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Je me réveillais lentement, mon corps était engourdis, j'étais sur le ventre et ma respiration etait faible du fait que j'écrasais mes poumons. Mon dos me faisait plus que mal, j'avais l'impression que ma couverture me brulait la peau.
D'ailleurs, en parlant de ça, je n'étais pas tres couverte, je m'en rendis compte quand je sentis l'air frais sur m'éffleurer les tétons.
D'un coup la memoire me revint, hier soir... Marc, Alec, la douleur, les coups, la douche... et c'est la que je compris que je n'étais pas dans ma chambre, que ce n'était pas mon lit, pas mes dras... que c'était ceux d'Alec!
J'étais nue dans son lit et il avait vus toutes mes marques... il avait vus ce que Marc m'avait fait hier soir...
Me redressant d'un coup, je tournais la tête sur le côté pour voir si il etait avec moi dans le lit, je ne vu personne, un sentiment de soulagement m'envahit, vite disparu par un geste que j'aperçus du coin de l'oeil.
Alec me regardait avec une expression indéchiffrable - comme toujours -
Il avait l'air épuisé et frigorifié...
Je me souvint que j'étais en tenue d'eve et poussant un petit crie je remontait le dras jusqu'à mon cou.
Ca y est, Ales avait tout vus... je pense qu'après tout ça je ne vais pas échapper a une explication... il est en droit de me le demander...
Surtout que comparer a mon buste, mon dos est a peine marqué...
J'avais une grande, epaisse et laide cicatrice qui partait de la base de mon coup jusqu'à mon sternum... C'était ma pire marque et mon plus mauvais souvenir... lun des premier...
A l'époque, Marc et moi étions marié depuis seulement quelques mois, nous avions déjà eu des relations ensembles, et bien entendu il avait été un peu brusque... un coup par ci, un gifle par là.... la pire chose que j'avais subit a ce moment était un étrangement en pleine acte... Je ne connaissais pas encore le côté sadique de Marc, je pensais simplement qu'il aimait le sexe pimenté... j'étais loin d'imaginer avoir épouser un monstre...
C'était l'été, il faisait très chaud et j'étais sortis au super marché au coin de la rue pour acheter des packs d'eau. En rentrant, un homme m'avait vus porter difficilement mes bouteilles et etait venu a ma rescousse, il avait déposé mes emplettes sur le seuil de la porte et au moment de le remercier je lui avait serré la main. Ce jour la j'avais osé porter un petit decolter, a l'époque Marc ne m'avait pas encore interdit de le faire... quand j'avais passé la porte, j'avais vu Marc dans l'entrée, il semblait furieux, il m'avait vu a travers la fenêtre. Me prenant violemment par le poignet, il me traina jusqu'à la chambre au première étage et me jeta sur le lit. Au moment ou je voulu me relever il me plaqua contre le lit et de sont autre main ouvrit sa table de nuit, il ce saisit de menottes avec lesquelles il mattacha les poignet au montant du lit. Il retira sa cravate et sa ceinture et noua mes chevilles au pied du lit pour que je ne puisse plus bouger, j'essayais de tirer sur mes liens, faisant saigner ma chair mais rien ni faisait, j'étais trop bien ficelé... j'hurlais et pleurais en esperent que José, notre jardinier qui taillait les haies m'entende... mais personne ne vint pour m'aider. Marc furieux brisa la lampe de chevet en porcelaine et pris un gros débris. Je me souviendrais toujours de ce qu'il ma dit ce jour la...

" espèce de sale pute, je vais t'apprendre a aguicher d'autres hommes avec ton corps ! Crois moi avec ça ils risqueront pas d'avoir envie de tes seins!"

A ce moment la il déchira ma peau avec le morceau de porcelaine, jai hurlé a m'en casser les cordes vocales... et a ce moment la je pris conscience de deux choses... personne ne m'aidera jamais et j'avais épouser et psychopathe...
J'avais passé presque un mois a l'hôpital après ça, Marc m'y avait emmené et avait fait croire que j'avais été agressé par un voleur... et tout le monde le crue.. même la police... il ment si bien que quand j'avais essayé de parler et de tout raconter, il avait charmé l'infirmière et fais croire que j'étais sous le choc...
Dissipant mon souvenir, je croisais le regard d'Alec, il parla d'une voix plus plus que serieuse et très bas.

_ J'ai appellé le travail, jai dis au patron que tu étais souffrante et que tu ne viendrais pas aujourd'hui, j'ai aussi posé ma journée pour qu'on est le temps de ce remettrent tout les deux... et qu'on parle...

Les poches sous ses yeux me faisait penser qu'il n'avait pas dormis de la nuit, ce qui lui avait laissé le temps de cogiter sur tout ça...
J'étais encore rouge de honte d'être nue et qu'il ai aperçu la plupart de mes cicatrices...
Ma voix, quand je pris la parole etait a peine audible, pleine de honte et tremblante d'hésitation.

_ Je suis désolé que tu te retrouve mêlé a tout ça... ce n'est pas ce que je voulais... donne moi juste des vêtements et je te jure que je fais mes valises et que je part d'ici en moins d'une heure... tu n'aura plus a faire attention a moi...

Ça réaction me surpris quand je le vit ce lever brusquement en renversant sa chaise, s'asseoir sur le lit et me prendre dans ses bras... il n'étais pas brusque, ses mains touchait a peine mon dos - sûrement de peur de me faire mal -. Mes larmes commencèrent a couler sur le joues et a tomber sur son epaule.

_ Ne dit pas ça... Rose, je ne veux pas que tu parte... tu n'as rien compris, je veux t'aider, je veux te protéger de cet enfoiré... Tu m'as fait un truc... je ne sais pas quoi, ni pourquoi je resent ça, mais une chose est sûre, tu ne me laisse pas indifférent... Pour moi c'est nouveau... je sais qu'on ne ce connait pas mais... Même si il ne ce passe rien entre nous, je refuse de te laisser dans cette enfer... tu ne merite pas ça...

Au début, je ne savais pas trop quoi répondre a ça, j'avais moi aussi resentis des trucs pour lui ... mais c'était trop tôt pour moi, et puis je ne le connais pas suffisamment...
D'un côté, j'etais soulagé que quelqu'un s'intéresse suffisamment a moi pour vouloir essayer de m'aider, de l'autre, j'étais persuadé qu'il réagissait comme ça uniquement parce que en tant qu'homme dominant, il ne pouvait pas agir autrement.
Je pensais aussi que ce qu'il prenait pour des sentiments etait en faite seulement sont instinct de protection face a une pauvre fille en danger.
Je ne répondis rien, ne sachant tout simplement pas quoi lui répondre, car même concernant mes propres sentiments, j'hésitais encore a savoir si ce n'étais pas simplement dû au fait d'avoir un contacte avec autre un homme que Marc et ceux depuis longtemps.
Je me contantais donc de passer mes bras sous les siens, de me blottir contre lui pour sentir sa chaleur a travers le dras et de le serrer plus fort contre moi.
Je ne saurais dire combien de temps nous sommes resté ainsi, mais disons suffisamment pour s'endormir dans les bras l'un de l'autre, moi sous la couette, lui dessus, et nos deux corps dans ce lit taché de mon sang...

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Pardon pour le retard plus qu'impardonable, j'ai été très débordé...
J'espère que vous lirez quand même ce chapitre ( enfin si vous voyez ce message je suppose que oui), que vous l'aimerez et que vous serez impatient d'avoir la suite :D
Encore désolé pour ce retard, commentez pour me dire ce que vous en avez pensé s'il vous plaît :) et si vous aimez, votez \o/


Souffrances d'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant