Chapitre 3 : Ayame (OC).

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                            Le trio arriva au grillage qui séparait la capital du camp de Revelio. Sans tarder, ils pénétrèrent le petit baraquement de bois, servant de poste de contrôle.

De sa sacoche de cuir, Hange tira son laisser passer qu'elle tendit sans mot aux soldats qui ne l'avaient pas remarqué. « Tiens, tiens, tiens mais qui voilà ! T'as du cran de te ramener après ce qui est arrivé à ton paternel ! » ricana le plus âgé des trois.

Affirmant qu'elle n'avait rien à voir dans cette histoire, la jeune femme tendit la main pour récupérer son précieux papier, si difficile à obtenir.

L'homme lui refusa, s'amusant à en déchirer quelques centimètre. Il aimait provoquer la rebelle, et savait pertinemment qu'avec un laisser passer défectueux elle était condamnée à rester à Revelio durant plusieurs semaines, le temps que l'administration lui octroie un nouveau titre.

La colère d'Hange grandissait, mais face à la présence de ses nouveaux compagnons, elle ne pouvait se laisser emporter comme à son habitude, au risque de leur causer des ennuis, à eux aussi. Il ne fallait en aucun cas que leur appartenance à toute forme de rébellion ne soit découverte.


« Rends lui ses papiers ».


La voix grave de l'homme attira l'attention de tous. Face à son supérieur, le soldat plia, jetant le document au visage de la jeune femme, comme à son habitude.

Hange le replia, prenant soin de refermer correctement sa sacoche pour ne pas le perdre.
L'homme ordonna à ses subordonnés de le laisser seul en compagnie des trois individus.

En temps normal, Erwin se serait montré méfiant envers l'attitude du haut gradé, pour autant, la sérénité de sa nouvelle camarade lui permit de rester de marbre, ne montrant aucunement son inquiétude naissante.
Le soldat s'approcha de la jeune femme, posant une main sur son épaule : « Je ne pensais pas que tu allais revenir, prononça l'homme d'une voix inquiète,

- Où voulais-tu que j'aille ! Je n'ai pas le choix ! J'habite encore ici !

- Hange, dit moi que tu n'as rien à voir avec les activités de ton père

- Ecoute...

- Regarde moi dans les yeux et répond moi !

- Si tu m'avais laissé le temps de finir je t'aurais dit que non ! Je n'étais pas au courant !

- Le docteur Zoë ... franchement je ne l'avais pas venu venir celle la ! Mais toi avec ton esprit contestataire ...

- Puisque je te dis que je n'étais au courant de rien, j'ai été aussi surprise que toi !

- Alors où étais-tu pendant ces trois derniers jours ?

- J'ai juste jugé qu'il était bon de mettre les voiles quelques jours, en plus j'avais une course à faire. Tiens, donne sa à ta femme.

La jeune femme sortit de sa poche un petit sachet de tissu qu'elle tendit à l'intention du soldat : « Ça devrait lui permettre de soulager ses rhumatismes quelques temps ».

L'homme accepta calmement le présent de la brune, la remerciant d'un faible sourire : « S'il te plait Hange, pour une fois, tiens toi tranquille ».

La dénommée ne préta pas attention à la mise en garde du soldat, impatiente de quitter ce lieu oppressant le plus rapidement possible. Elle s'apprêtait à quitter le bâtiment lorsque le plus âgé ne pu s'empêcher de lui conseiller de se montrer prudente. Il s'adressa à l'entièreté du trio : « Vous devirez éviter de vous montrer ensemble. La fille d'un résistant et deux nouveaux étrangers dont un non eldiens, ça va vite attirer l'attention ».

Eldia'S Creed : Les Ailes de la LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant