Chapitre 12

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Le départ arriva assez vite et les trois compagnons se retrouvèrent devant l'habitation où Myriam les attendais pour leur dire au revoir. Elle s'adressa d'abord à sa fille qu'elle enlaça longuement puis passa à Jhin, qu'elle menaça de tuer si quelque chose arrivait à Vidia puis elle arriva enfin près de Sarabi. Elle s'avança vers la brune et l'enlaça.

- N'oublie pas tout ce que je t'ai dit à ton réveil. Lui dit-elle sérieusement avant de se reculer.

Elle lui tendit ensuite un petit bracelet en or avec une unique pierre violette taillée brute. La jeune fille la regarda avec interrogation, demandant implicitement une explication.

- Porte le et ne l'enlève pas, il te rappellera que tu as la force de te relever et d'avancer quand les choses ne tournerons pas en ta faveur et que l'espoir se fera rare. Expliqua la femme aux cheveux noirs avec un doux sourire.

Sarabi la remercia chaudement et ils partirent enfin. Le voyage allait durer au minimum trois jours mais la cadence était bien moins rapide que lorsque Vidia n'était pas encore là. La première pause arriva vite et la danseuse partit demander une faveur au tireur.

- Entraîner-moi. Demanda-t-elle, sure d'elle.

- Pardon ? Répondit ce dernier, surpris.

- J'aimerais que vous m'entraîniez au corps à corps et au maniement des armes. Reprit-elle.

- Ai-je l'air d'un professeur ? Demanda Jhin avec agacement.

- Non mais si je peux me défendre seule, les situations comme celles avec les bandits ne se reproduirons plus et je ne serais plus un boulet. Se justifia-t-elle.

- Ma foi, vos arguments sont pertinents. C'est d'accord, je vous apprendrais quelques techniques mais vous devrez être sérieuse et à la moindre faiblesse, nous arrêterons tout. Compris ?

- Oui, je vous remercie.

- Remerciez moi plutôt quand nous en aurons finis. Nous commençons maintenant et nous nous entrainerons à chaque pause. Vous êtes sur de pouvoir tenir le rythme ?

- Si vous ne croyez pas en moi dite le directement. Lança-t-elle, outrée.

- Je ne crois en vous. Répliqua-t-il aussi sec.

- Et bien je vais vous prouvez que je peux le faire dans ce cas. Avança la brune avec conviction.

- Essayez d'abord de me toucher, nous en reparlerons quand vous aurez réussi. Enfin, si vous réussissez. Conclu le tireur avec arrogance.

En colère et blessée dan son égaux, la jeune femme lança son poing dans la direction du tireur mais ce dernier évita avec facilité. Elle recommença à plusieurs reprises mais la finalité restait la même. Elle ne parvenait pas à le toucher. Mais au fur et a mesure que les minutes passaient, ses poings se rapprochaient petit à petit, jusqu'à le frôler.

- Bien, nous nous arrêtons là pour le moment, il est temps de reprendre la route. Dit Jhin.

Ils remballèrent leurs affaires et se remirent à marcher. Le reste de la journée se passa de la même manière, dès qu'ils faisaient une pause, Jhin entraînait Sarabi puis ils repartaient et aisi de suite jusqu'à ce qu'ils se posent pour passer la nuit. Vidia, avait aussi demandé au masqué de l'entraîner mais ce dernier avait décliné en disant qu'elle en avait moins besoin que la brune qui passerait donc en priorité. Cela ne manqua pas de lui déplaire et elle fit la tête à ses deux compagnons le reste de la journée.

La nuit arrivée et le camp de fortune monté, ils mangèrent en vitesse et les tours de garde furent attribués. Sarabi en premier, Jhin ensuite et Vidia en dernier. La brune, bien qu'exténuée par tous ces entraînement et tous ces kilomètres parcourut, obtempéra pour ne pas froisser son nouveau professeur.

DécadanseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant