Chapitre 2

11 3 0
                                    

Luc se prit simplement la poignée de la porte dans le coude ce qui lui arracha quand même un petit cri de douleur.

- C'est moi chéri je suis... Oh Luc ça va ?

Le sourire enjoué de la jeune femme disparut quand elle vit la grimace de Luc, elle se précipita instinctivement sur lui ne comprenant pas le problème. Par réflexe, elle ouvrit en plus grand la porte, au grand dam de la personne qui était la plus d'elle, qui se trouva par conséquent entre la porte et le mur, aplati comme une crêpe.

- Tu t'es fait mal.

- Je me suis pris la poignée de la porte quand tu l'as ouverte.

- Oh mince désolée. Pour être sûre de se faire pardonner la jeune femme sortit son arme secrète : les yeux de chien battu. ce qui, fit rire Luc

- C'est bon ma puce tu es pardonnée, lui dit-il avec un sourire charmeur.

- Moi aussi ça va super, merci de t'en inquiéter Anaïs. Le sarcasme pouvait s'entendre dans sa voix ainsi que la douleur.

A l'entente de son prénom, la jeune femme fit volte-face, surprise. Mais quand elle vit qui c'était, la surprise fit place à la joie.

- Vic c'est toi ?! Ça fait longtemps, comment tu vas ?

Elle ne laissa même pas le temps au jeune garçon de se remettre de la douleur, qu'elle lui sauta au cou. L'enlaçant tellement fort qu'après avoir eu l'impression d'être écrasé il croyait qu'on l'asphyxiait mais pour ne pas le montrer et espérer que ça se termine vite, il enlaça à son tour Anaïs. Au bout de quelques secondes Luc fit semblant de tousser pour montrer qu'il était encore là. Anaïs lâcha alors précipitamment Vic pour retourner voir comment allait son petit ami.

- Je vais bien merci et toi ?

Vic voyait que Luc le fusillait du regard, mais il n'y prêta aucune attention. Il était enfin calmé et il n'avait pas du tout envie de s'énerver à nouveau surtout si Anaïs était là. Donc il ferma doucement la porte car même s'il était bien habillé pour sortir, on était quand même en plein hiver et ça se sentait bien.

Alors qu'Anaïs se posait sur le canapé du salon dans lequel était assis quelques minutes plus tôt son petit ami, les deux garçons ne bougèrent pas, ils ne se regardèrent même pas. Un calme plat régnait dans la maison, personne ne disait plus rien, ce qui commença à gêner Anaïs, alors elle décida de changer ça en se levant et en enlevant son manteau qu'elle avait complètement oublié. En passant devant Vic, elle remarqua la bouteille qu'il tenait dans la main et trouva rapidement un bon sujet pour relancer la conversation.

- Et bien alors les gars vous n'avez pas vidé toutes les bouteilles, dit-elle amusée. D'habitude vous êtes les premiers chez qui on vient se plaindre parce qu'il n'y a plus rien à boire.

L'idée d'Anaïs fonctionna puisque les deux garçons se mirent à rire nerveusement. Et même si Luc remerciait intérieurement sa copine de détendre l'atmosphère. Finalement Vic décida de rester un peu plus longtemps mais seulement pour Anaïs, donc il se dirigea vers la cuisine, sans même réfléchir il ouvrit un tiroir et prit directement l'objet qui l'intéressait. Une fois de retour dans le salon, il posa la bouteille sur la table basse et commença à l'ouvrir avec le tire-bouchon qu'il venait de prendre dans la cuisine puis il se stoppa.

- Je suis désolé mais j'ai assez bu pour la soirée et il se fait tard, je vais y aller.

- Tu es sûr ? Notre chambre d'ami est disponible... Sauf si quelqu'un s'est endormi dans le lit trop ivre pour marcher.

- Michel ! Dirent à l'unisson les deux garçons.

- Je vois... Elle savait que quand c'était soirée foot c'était que les équipe de Luc et Vic jouaient contre celle de Michel donc il y en avait toujours un qui perdait donc qui vidait les bouteilles et finissait par dormir ici.

Sur Quatre RouesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant