~La Dernière Rose~

15/Le visage

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Je vous offre ma huitième rose, Jolie jeune femme.

Ce ne fus pas un cris, ce ne fus pas un hurlement.
Ce fus un véritable déchirement d'horreur.
La victime n'avait même pas eu le temps de saisir la rose que la rose la saisit en premier.

Et tout autour de son poignet, comme un jolie petit bracelet, était enroulée la fleur rubis et ses épines.

La jolie jeune femme aux cheveux bonbons s'étala lourdement au sol, le sang ruisselant lentement sur ses doigts.

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Jae était si bien dans ces bras, c'était comme si à cet instant, elle avait l'essentiel.
C'était plaisant.

Et ce n'est que lorsque son téléphone vibra qu'elle se détacha brusquement
du brun.
Ses joues se réchauffèrent, et pour chasser cette honteuse teinte, elle s'éloigna au plus du jeune homme pour prendre son appel.

C'était So-Ha.

— Oui, allô?

Elle fut alors surprise d'entendre la voix de Subin, le petit ami de sa confidente.
Elle s'arrêta un instant, écoutant attentivement l'homme à l'autre bout du fil.

Et soudain, le Jeon aperçu un voile humide s'infiltrer de nouveau dans ses beaux yeux amandes.
C'est alors le corps tremblant, la mine affolée, que Kim Jae raccrocha.

Elle ne dit pas un mot et couru hors de la chambre.

Le Jeon ne la reteint pas.

Déboulant rapidement les escaliers de la seconde demeure de son père, elle passa entre les invités, non, les bouscula tel une impitoyable tornade.
Elle n'entendait pas leur protestations, elle n'entendait pas son nom lorsque son fiancé l'interpella.
Elle n'entendait plus rien.

Et son esprit ne pensait qu'a une seule et unique chose: So-Ha.

Mais c'est alors par malheur qu'elle se heurta à l'imposant torse de son géniteur qui ne perdit pas une seconde pour lui attraper fermement le bras.

— Bon sang, une femme de haute société ne doit pas courir! Et puis c'est un bal masqué moderne je te signale, où est ton accessoire phare?! Rouspéta t'il à voix basse, les sourcils sévères. Il continua ses reproches presque en chuchotant pour ne pas éveiller les soupçons des invités : Mon dieux, tu es incorrigible! C'est l'heure du toast et du discours, tu en profiteras pour t'excuser auprès de tous ceux que tu as vulgairement poussé.

— Je ne peux pas... I-il faut que j'y aille...!, se débattait sa progéniture, au bord des larmes.

— Tais-toi un peu, on nous regarde! Arrêtes de faire ton caprice en public et va sur l'estrade pour ton discours!

Il pressa son bras dans sa paume avec plus de force, pour lui montrer qu'il ne comptait pas en découdre.
Pourtant elle le suppliait plus que jamais elle ne l'avait fait, tentais de s'extirper de l'emprise mais ce fut vain.
Son père était, à son grand désespoir,
bien plus fort.