~La Dernière Rose~

31/BONUS

Bien le bonjouuur!
Je re poste ce chapitre juste pour annoncer que j'ai publié le premier chapitre de ma nouvelle fanfic The Good Job hehe 🙃

C'était tout, bonne journée sinon :)

•••

Jeon Jungkook.
Lui qui était doté d'une telle intelligence, d'une telle perspicacité.
Comment un jeune homme comme lui avait pu tomber entre les mains d'une femme comme la Rosière?
L'avait-elle piégé dans ses filets, ou bien s'était-il rendu de lui-même?
Bien que cela puisse paraître inimaginable, il est vrai que la question se pose.

Pour tout dire, lui qui faisait des études supérieurs en chimie dans le but de devenir parfumeur, avait entendu parler de la senteur ultime.
D'après les rumeurs, il fallait un odorat exceptionnel pour espérer humer ce parfum.
Personne n'y croyait vraiment, mais c'était amusant de fantasmer là-dessus, ça faisait rêver.
Les gens racontaient que c'était comme un puissant filtre d'amour, comme une drogue qu'on ne pouvait que désirer, pour que le coeur s'enflamme et que le cœur se comble.
Ils racontaient que c'était tout un charme, derrière cette fragrance.
Absolument impossible à reproduire, son créateur était magicien, ça ne faisait aucun doute pour les centaines d'étudiants qui tentaient désespérément de recréer l'odeur.

Pourtant, il n'était pas bien compliqué de connaître l'ingrédient principal de ce mystérieux parfum.
La rose.

A cette époque, la légende de la senteur ultime fascinait le Jeon, et il passait ses nuits à tenter de fabriquer cette odeur qu'il n'avait lui même jamais sentit.
Il connaissait du monde et le monde le connaissait, autant dire qu'il savait exactement où chercher pour collecter les informations.
On lui conseilla la boutique de fleur au coeur de Séoul, là où on trouvait les plus belles roses du pays.

Et puis un beau jour, dans l'un de ses béchers, il crut avoir fabriqué le fameux parfum paradis.
Il le cria aussitôt sur tous les toits, vantant ses talents de chimistes a qui voulait ou ne voulait pas l'entendre.
De toute évidence, personne n'y crut, car après tout, comment pouvait-il être certain d'avoir reproduit une odeur qu'il ne connaissait même pas?
Certes, son mélange sentait divinement bon, mais il n'y avait aucune certitude quant à la validité de la recette.
On se fichait de lui et on le taquinait sans cesse à ce sujet, si bien que la drôle de nouvelle se rependit aussi rapidement qu'une épidémie.

« Un étudiant prétend avoir concocté la senteur ultime sans ne l'avoir jamais senti. »

Et puis miracle. Une jolie blonde entendit parler de ce Jeon Jungkook qui prétendait l'impossible.
Elle y cru. Ce fut bien la seule.
Elle voulut le rencontrer pour constater d'elle-même ce chef-d'œuvre.
Parce que c'était elle, la magicienne.
La créatrice de la senteur ultime que tout le monde recherchait, celle qui ne tarderait pas à être Rosière.
Lors de leur première rencontre, le Jeon l'aspergea donc de quelques gouttes de son parfum.
Un silence, un sourire, et un éclat de rire.
Il ne s'agissait en effet absolument pas du parfum tant attendu.
Pourtant la blonde apprécia la confiance que détenait le brun en lui, il n'avait pas eut peur de se faire moquer une énième fois, d'être humilié par l'échec.

« Veux-tu savoir ce qu'est la vrai senteur ultime? »

Avait-elle murmuré, sans perdre son rictus.
Bien sûr elle avait une idée en tête, elle avait longtemps réfléchit à rassembler son armée d'hommes, son armée de roses.
Jeon Jungkook fut le dixième à rejoindre la secte, envoûté par la senteur ultime de la rose.
Il avait tout d'abord été admiratif de toute cette organisation, cette sublime roseraie, et puis cette odeur... Elle les rendait tous fous, et ils ne s'en apercevaient même pas.
Il se lia d'amitié à six d'entre eux, il les avait dans un premier temps approché en apercevant toute cette classe, tout ce charisme que dégageait un certain Namjoon.
Et puis finalement Taehyung fut celui avec lequel il devint le plus proche.
Rien de romantique bien sûr, mais il y avait cette connexion qui enchaînait leur relation.
Les trois autres membres de la secte tentèrent bien de faire parti du groupe mais ce fut en vain, les sept étaient bien trop soudés et renfermés sur eux pour daigner accueillir d'autre visiteurs.