~La Dernière Rose~

17/Les bisous

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Le Jeon était parvenu jusqu'à la demeure des Kim à l'aide de sa fidèle voiture, ou son bébé, comme il l'a surnommait.
Il l'y avait fait embarquer, le sourire accroché aux lèvres, et Jae n'avait put s'empêcher de faire de même.

Que c'était bon de se revoir.

Il connaissait son adresse comme la sienne.

Jungkook ne portait rien de bien chic sur lui, comme il en avait pourtant l'habitude.
Ses jambes étaient couvertes d'un cargo noir tandis que son torse était caché sous un teeshirt blanc.
Il avait trois piercing sur chacune de ses oreilles que les pointes de sa chevelure frôlaient par moment.
C'était une toute autre personne.
Et c'était un look qui lui allait à merveille, quoique assez surprenant de sa part.

De son côté, la coréenne se tenait dans un jean mom délavé et gris, un pull en maille noir, et à ses pieds, des Doc Martens noires.
La tenue complète appartenait en fait à sa meilleure amie, car « une femme de classe ne porte que des robes », selon son géniteur.
Alors elle n'avait jamais eu l'occasion d'avoir ce genre de tenues banales dans sa garde robe.

Le trajet fut assez silencieux, tout deux immergés dans leurs pensées.
Et cette fois-ci le brun roula à une vitesse raisonnable, au grand soulagement de la jolie jeune femme.

— Ça n'a pas l'étoffe de ta grande villa, mais c'est mon petit luxe à moi, admit-il lorsque qu'ils pénétrèrent dans l'habitacle.

Jungkook habitait dans une sorte de grand duplexe.
Le plus impressionnant était sans aucun doute l'immense baie vitrée qui invitait la luminosité de l'aurore comme celle du crépuscule, et proposait une vue panoramique du monde.
Parce qu'il aimait l'admirer, ce monde.
C'était en grande partie pour cette raison qu'il avait emménagé.
C'était une décoration simple, minimaliste, une pointe artistique aussi.
Il n'était pas peu fier de son studio, qu'il avait lui même aménagé.

Malgré tout c'était assez surprenant, car le Jeon lui avait toujours paru terriblement fortuné.
Dans un premier temps, il avait craint qu'elle juge cet environnement, et qu'elle exprime une préférence pour les hommes plus riches.
Mais bien vite, il s'était rendu compte que c'était justement ce qui la repoussait.

Jae aimait la simplicité, et c'était mieux comme ça.
Il savait qu'elle aillait apprécier son lieux de vie, et il sut qu'il ne s'était pas trompé lorsqu'il aperçut ses grands yeux marrons pétiller d'émerveillement.

— A te voir comme ça, j'ai l'impression que tu n'as rien et que tu découvres tout. Que tu ne parviens pas à réaliser, à te dire que tu ne rêves pas. Pour quelqu'un qui voit du luxe à longueur de journée, est-ce si impressionnant que ça? Rien ne vaut une fortune ici, tu sais. ria t'il doucement.