20/ La perquisition

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[Flashback, 2 mois en arrière]

Une coupe de champagne à la main, il buvait quelques gorgées de temps à autres, tout en observant la luxuriante décoration, et écoutait les conversations entre riches entrepreneurs

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Une coupe de champagne à la main, il buvait quelques gorgées de temps à autres, tout en observant la luxuriante décoration, et écoutait les conversations entre riches entrepreneurs.

De ses belles prunelles, il balayait le haul du gigantesque manoir dans l'espoir de repérer une jolie jeune femme avec qui il pourrait passer la soirée.

Alors qu'il s'apprêtait à avaler une énième gorgée de champagne, il se fit maladroitement bousculé, tachant son élégant costume de cette liqueur jaunâtre.

— Veuillez m'excuser.

Le Jeon eut assez de retenue pour ne pas laisser paraître son soulagement s'exprimer sur son visage.
Il n'avait pas eu besoin de la chercher, finalement; Sa proie était venue à lui.

On lui avait tant parlé d'elle, la fille du millionnaire Kim.
Il savait tout de cette jolie jeune femme, il l'a suivait partout, encore plus que sa propre ombre.
Il savait se faire discret.
On l'avait désigné, il était chargé de séduire la dernière victime avant qu'elle ne reçoive la rose meurtrière.
On l'avait désigné, car il était le plus bel homme de l'assemblée.
Le plus charmant, le plus charismatique, et la liste était longue.

Alors il avait eu cet honneur.
Celui de terminer le jeu des roses.

Parce que chaque homme avait une rose à offrir, c'était la beauté d'un malheur qui n'arrivait qu'une fois.

Notre homme n'avait cependant pas les mêmes idéologies que ces 9 autres confrères, ce qu'il voulait, ce n'était pas la vie d'un tueur.
Il s'était mit en tête de séduire la fille Kim, comme il était convenu.
Pas pour lui offrir la rose, mais l'en protéger.





•••





Devant la demeure du Jeon, étaient garées pas moins de 5 voitures de police.
Une dizaine d'officers fouillaient méticuleusement le duplex du brun, à la recherche de preuves qui le mènerait en prison.
Pour lors, c'était un anonyme qu'il l'avait dénoncé, et les policiers s'étaient contenté de ça pour perquisitionner son habitation.

Car aux yeux tous, c'était l'homme qui avait envoyé la rose d'ébène.
Aux yeux de tous, c'était l'homme qu'on nommait « le Rosier ».
Et personne ne s'imaginait que ces deux événements n'avaient peut-être pas le même coupable.

Les journalistes se bousculaient, curieux et intrusifs, ne loupaient aucun cliché de toute cette agitation.
Et leur appareils s'enflammèrent lorsqu'ils aperçurent le suspect sortir de chez lui, menottes aux poignets, fermement tenu par deux policiers.

~La Dernière Rose~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant