les couleurs immaculées [BSD FF Dazai x Chuuya]

chapitre 17

- Hein? To...torturé?

- J'ai bégayé?

- Mais de quoi tu parles « torturé », par un chirurgien ?Dit il avec un rire anxieux.

- Ho ne sous estime pas les médecins, je t'assure. Et puis au pire tu verra bien si on se fait choper haha. Mais tu peux toujours rentrer chez toi tu s/

- Cherche pas, je ne rentrerai pas.

- Bon, si tu le dis Mr le têtu.

- On attends quoi là?

- Le déluge. Dit il avec un franc sourire.

Chuuya ne pue s'empêcher de le trouver magnifique. Les sourires des Dazai lui faisaient de l'effet, surtout lorsqu'ils semblaient sincères. Le roux avait remarqué, du moins n'en était pas si sûr, mais Le Brun souriait différemment en sa compagnie que lorsqu'il était avec les autres. Peut-être se faisait il de faux espoirs et se persuadait lui même de choses qui n'avait pas lieux d'être, mais il en avait la triste et à la fois chaleureuse impression. Depuis deux jours, il se surprenait à observer étrangement Le Brun, il en était persuadé, il pourrait le dessiner sans problème et sans modèle. Lorsqu'il y repensait, sa relation particulière avec Dazai ne datait que de seulement quelques jours, pourtant il avait l'étrange impression de le connaître depuis dix ans. En une semaine à peine, il était passé par tous ses états à cause du grand. Et puis il se souvient de la promesse qu'il s'était fait il y a à peine un jour, sur le toit d'une maison sous la triste ondée qui s'était abattue. Enfaite, il ne venait pas de s'en rappeler, puisqu'il y avait pensé depuis son réveil hier, il venait seulement d'y repenser.

- À quoi tu pense? Lui demandât Le Brun intrigué.

Il le sortît subitement de son long monologue intérieur, en le surprenant par sa proximité. Le Brun avait fin son sandwich depuis déjà un bon moment et lorsque Le Roux s'était perdu dans le courant de ses pensées, il en avait profité pour s'accroupir devant lui.

- Rien! Répondit il sur le qui-vive, apeuré à l'idée que Le Brun ai put lire à travers ses pensées.

- Si tu le dis. Dit en se relevant, l'air légèrement déçu. On y va, il marquât une pose et portât son regard vers le petit qui était assis et qui le fixait, c'est l'heure. Il lui tandis la main pour le relever.

Cette poignée de mains scellât désormais le destin du roux dans la quête du bonheur de Dazai.

Les deux jeunes hommes marchèrent dans les rues encore dépourvu de vie de Yokohama. Le Brun était légèrement devant et Le Rouquin le suivait de près dans le plus grand des silences. Il ne savait pas où Dazai les emmenait, il n'avait pas osé poser de questions depuis qu'il avait vue la mine tendue et répugnée de celui ci. Dazai ne semblait pas apprécier le lieu où ils se rendaient.
Au bout de dix minutes Le Brun s'arrêtât net devrait un grand immeuble sombre qui trônait pourtant en plein milieu de la ville. Le Roux percutât le dos du grand puis qu'il ne l'avait pas vue se stopper pendant qu'il fixait l'aura nauséabonde qui entourait le bâtiment.

- C'est là. Dit il serrant les dents comme s'il s'apprêtait à entrer dans une morgue.

- Hm. Se contentât de répondre chuuya ne sachant pas à quoi s'attendre. Que faisait un chirurgien dans un tel bâtiment?

- Reste derrière moi. Ne t'éloigne sous aucun prétexte et fait comme si c'était totalement normal pour toi d'être ici. Pour les premiers étages on aura aucune difficulté mais à part du 14 eme ça sera une autre affaire. Mais ne t'en fais pas! Dit il en lui adressant un sourire forcé qui se voulait rassurant, cela provoquât l'effet inverse.