les couleurs immaculées [BSD FF Dazai x Chuuya]

chapitre 23

Chuuya hésitais à rentrer dans la salle de classe d'art. Il n'y avait absolument personne. Pas d'élèves, ni même le professeur. Pourtant la porte était grande ouverte. Son professeur lui avait laissé le champ libre de revenir lorsqu'il le souhaitait, la porte l'invitait à entrer. C'était trop tentant.

Il pénétra dans la classe dont l'odeur de peinture fraîche lui remplissait les naseaux.
Il se déplaçait lentement pour faire le moins de bruit possible. Il avait l'étrange impression de ne pas avoir le droit d'être ici. Ça l'excitait un peu au fond de lui. Étant donné qu'il était seul, il allait pouvoir se concentrer pleinement sur sa peinture. Car en temps normal, lorsqu'il y a d'autres personnes autour de lui, malgré le fait que son intention se porte principalement sur son travail, une autre partie de lui même porte son attention sur les autres. C'est quelques chose d'humain, au fond on prête toujours ne serais que quelques secondes à l'entourage, de peur que quelqu'un ne surgisse derrière nous ou nous surprenne en train de penser. On se méfie toujours un peu.
Chuuya se servi dans les tiroirs en peinture puis s'installa pour commencer. Le calme actuel était réellement agréable. L'atmosphère parfaite pour le rouquin.
Son pinceau s'écrasait délicatement sur la toile. Les ombres de l'arrière plan permettaient peu à peu au gymnase de se formé. Le personnage principal ressortant de plus en plus de la peinture et venant s'imposer devant nos regard. Il était entré dans état proche de transe, à tel point que une goutte de sueur dévalait son front.
Sa concentration à son paroxysme, il ne remarqua pas que Verlaine était entré dans la salle de classe. Il s'était installé sans faire le moindre bruit ,pour ne pas briser la concentration du roux, sur l'une des chaises de la pièce. Il contemplait Chuuya le visage focus sur sa peinture. Il avait tout le temps détaillé la beauté divine du roux dans son plus grand naturel. Paul était fasciné par sa beauté. La blancheur de sa peaux était parfaite, absolument pas pâle et encore moins fade, puisqu'elle était rosée à certains endroits. On aurait pue la comparer à de la porcelaine, mais cette porcelaine ci ne se serait pas brisé à la moindre secousse, non, celle-ci était aussi dure que de la pierre mais aussi douce que de la laine. Il avait ce côté enfantin, le visage d'un adolescent aux traits fins, si fins que l'on peut parfois les comparer à ceux des femmes. Mais ce qui était étonnant chez Le Roux, c'était qu'il avait un côté de jeune homme très marqué. Son corps que l'on distinguait à travers sa chemise blanche à manches courtes ainsi que son tablier, laissait transparaître de la perfection de celui ci. Ses avant bras étaient légèrement tendus et contractés lorsqu'il tenait le pinceau entre ses doigts de peur de faire un mouvement trop brusque et de déborder sur la toile. Ses yeux étaient enflammés par une lueur de peur d'échouer et de désir de triompher. La couleur topaze de ses yeux était hypnotisante. Ses sourcils légèrement plus foncés que sa chevelure de cuivre étaient légèrement froncés, cela lui donnait en étrange air d'adulte. Il incarnait la perfection. On aurait dit un ange.
Verlaine eut pendant un bref instant l'image du tableau de Alexandre Cabanel qui lui traversa l'esprit.
C'était ça. C'était exactement lui. C'était un ange Déchu.
Il fut pris d'une soudaine pulsion face à cette vison. Il se leva brusquement, ce qui fit étouffé à un cri au roux qui ne l'avait pas remarqué.

- C'est ça! S'exclamât Verlaine avec enthousiasme.

Chuuya le regardait complètement désorienté essayant de comprendre comment son professeur était entré et depuis combien de temps était il là.

- Monsieur Ve/

- Voila à qui tu me faisais tant penser! Lucifer! L'ange exilé sur terre! Le coupa il enjoué.

- Monsieur qu'est-ce que vous racontez..? Je-

- Arrête dont de le vouvoyer Chuuya! Je parle de la peinture à l'huile sur toile de Alexandre Cabanel « L'ange déchu » qui représente Lucifer exilé sur terre par Dieu!