les couleurs immaculées [BSD FF Dazai x Chuuya]

chapitre 9

Le vendredi. Le vendredi, ce vendredi, fut d'un ennui mortel pour tous les élèves. Deux de leurs professeurs n'avaient pas put assurer les cours aujourd'hui car un virus circulait étrangement entre les enseignants. Les élèves avaient passé ces temps libres dans les différentes cours du lycée, tous un peu éparpillés cherchant désespérément à s'occuper.

Le rouquin et Akutagawa c'étaient retrouvé embarqués par Rampo qui, il faut le dire, ne leur avait pas vraiment laissé de choix, puisqu'il les avait menacé de reprendre de drôles de rumeurs complètement absurdes sur eux dans tout le lycée. Ils avaient donc choisi le choix de la facilité plutôt que de s'emporter dans des négociations complexes, qu'ils perdraient de toute façon, vue le génie manipulateur qu'était Rampo.

Ils s'étaient retrouvés assis dans l'herbe avec tout un tas de gens que Chuuya ne connaissait que seulement de vue ou avec qui il n'avait discuté que brièvement.

Dazai n'était pas là.

Personne ne l'avait aperçu de la matinée. Il avait sûrement prévu de sécher encore une fois de plus les cours. Bon, au final il ne ratait pas grand choses.

Tous le monde parlaient de la soirée qui allait avoir lieu ce soir. Chuuya compris alors que ce serait sans doute une grande soirée avec beaucoup beaucoup de monde. Cela le dérouta très vite. La foule, la population, ce n'était pas pour lui lorsqu'il ne connaissait presque personne. L'idée de s'y rendre ce soir l'ennuyait beaucoup, mais Akutagawa et lui même s'étaient jurés de s'y rendre pour ne pas laissé l'autre seul. Dans tout les cas s'il ne venait pas Akutagawa ne serait pas seul puisqu'il a d'autres amis. C'est à ce moment précisément où Chuuya pensât ces mots, que son amis sans sourcils vint posé son bras sur son épaule pour lui dire discrètement:

- Me pauses pas un lapin ce soir hein poil de carottes, sinon t'es mort.

Le sang de Chuuya ne fit qu'un tour. Comment ce type pouvait il lire dans ces pensées. C'était vraiment frustrant, entre Dazai, Akutagawa et Rampo qui de temps en temps le surprenaient par leurs façon trop subtile de cerné les gens, Chuuya avait l'envie de disparaître face à ces esprits incompréhensibles.

- Ho Chuuya?!

- Hum? Chuuya relevât la tête avec un air interrogateur vers son interlocuteur.

- Tu me laisse pas en plans hein!

- Oui oui t'inquiète pas sans sourcils... je viendrai même si je vais bien me faire chier avec toi tout une soirée...

- Ha ba c'est pas très sympathique pour lui ça, mais bon tant que je suis là moi, voyons tu ne t'ennuieras pas chouchou... lui susurrât  une voix suave juste à côté de son oreille sortant de nul par dans son dos.

Son cœur s'arrêtât net de battre.
Chuuya se crispât de tout son être. Une crispation principalement dû à la surprise mais également remplie d'un profond dégoût. Mais d'un autre côté, chuuya ne serait expliquer qu'elle était la cause, mais un frisson rempli d'une étrange émotion, courut de part et d'autre tout le long de son corps. Une sensation tout autant inconnue que incompréhensible. Mais Chuuya, préférant ne pas chercher plus loin, balayât de revers de la mains ce que son corps venait de ressentir.

- PUTAIN ESPÈCE DE GRAND MALADE J'AI FAILLI Y PASSER! SI TU VEUX CREVER C'EST TON PROBLÈME MAIS MOI JE TIENS À LA VIE VIELLE MOMIE POUSSIÉREUSE!!! Hurlât le rouquin en se retournant pour faire face brun accroupi juste derrière lui.

Ils furent tous deux surpris de la proximité de leur visages. Leur réaction ne se vue que dans leur yeux, mais chacun vue celle de l'autre. Même si Dazai portait étrangement des lunettes de soleil contrairement à son habitude, l'espace si infime se trouvant entre leurs deux têtes permis à chuuya de croiser le regard de celui ci. Ce drôle de sentiments qui s'échappait de leur iris, surtout celles du Roux qui elles n'étaient pas couvertes, n'échappât pas aux yeux affûtés de Akutagawa et de Rampo.