les couleurs immaculées [BSD FF Dazai x Chuuya]

chapitre 21

Chuuya déglutit en découvrant que Dazai n'était qu'à seulement quelques mètres.

-Haha... Dazai... dit il en maudissant son oncle de ne pas l'avoir emmené en Angleterre avec lui, loin du grand problème brun devant lui.

Dazai resta planté sur place les bars croisés à fixer le petit roux paniqué devant lui ne sachant plus où se cacher. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir d'étiré sur les lèvres, bien qu'il s'efforçait de le dissimuler, ce sourire en coin moqueur et satisfait. Mais celui ci était tout autant remplie d'une grande joie. Mais il reprit rapidement un air non chalands qui se voulait sérieux mais qui le rendait quelques peu ridicule. Il se retourna pour faire dos au plus petit toujours autant stressé mais qui s'emballait peu à peu commencer à se calmer et à probablement s'énerver comme à son habitude. Ce mouvement surpris Chuuya pendant quelques secondes, puis Dazai tourna légèrement la tête derrière lui pour à peine le regarder.

- Demain, rejoint moi à la fontaine du lycée. Dit il froidement en s'éloignant dans le couloir lassant le rouquin perdu sur place.

Chuuya était perturbé, seul et affreusement blessé.
Après être resté seul dans le couloir en fixant désespérément l'endroit par le quel Dazai était sorti depuis déjà quelques minutes, Le Roux commença à sentir son sang bouillir dans ses veines et la rage lui monter aux yeux. Sa mâchoire se sera fermement et il avala sa salive avec difficulté.

- L'enflure... réussit il a prononcé à travers sa colère montante.

Ce type, qui ne lui avait pas donné de nouvelles et qui n'était pas venue en cours depuis qu'ils s'étaient malencontreusement embrassés, venait à peine de lui adresser la parole et était parti comme un voleur en lui tournant le dos. Il aurait eut envie de lui envoyer son point en pleine tête.
Si des élèves n'avaient pas emplis le couloir juste après que la sonnerie eut retentit, Chuuya aurait sûrement explosé de rage. Ce type l'exaspérait au plus haut point, il le haïssait. Toujours à se la jouer devant les autres et faire le clown pour impressionner la galerie, et puis d'un seul coup joué au lunatique pour devenir incompréhensible. Un clown ça pour sûr s'en était un. Mais se que Chuuya se demandait réellement c'était pourquoi donc cet étrange maniaque suicidaire l'intéressait tout autant. Pourquoi fallait-il qu'il se découvre un penchant pour les grands idiot momifiés? Le pire c'était qu'il était persuadé de le détester mais tout autant conscient de le désirer comme jamais il n'avait désiré qui que ce soit.

Les élèves se ruaient autour de lui dans ce couloir pour rentrer le plus rapidement chez eux, le bousculant de temps à autre mais sans pour autant lui faire perdre l'équilibre. Il fixait, avec un regard tiraillé entre la haine et le désir grandissant, toujours l'endroit par le quel le grand avait disparu, perdu dans ses tourments d'adolescent.
La foule autour de lui était totalement floue, comme les paysages aux travers des fenêtres de voitures lors d'un retour de vacances.

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Il avait déjà finit de déjeuner et se rendait plutôt déterminé dans le petit coin de paradis du lycée que peu de gens semblaient connaître. Chuuya, avec son sac sur le dos, marchait dans le couloir désaffecté qui menait à la cours où il était sensé retrouver Dazai. Celui-ci n'avait d'ailleurs même pas pris la peine de venir en cours pendant la matinée et Le Roux commençait à se demander s'il serait réellement là. Pourquoi donc se permettait il de sécher toute sa semaine et de tout de même se balader dans l'établissement comme si de rien n'était?
Ce type était exaspérant. Les poings serrés, Chuuya arriva dans la cours éclairée par le soleil de midi.
Il ne mît pas longtemps à trouver du regard Le Brun. D'ailleurs toute la tension dans son corps venait de s'envoler avec le léger courant d'air ambiant. Il ne put expliquer se qui se passa dans tous ses membres, mais il eut l'impression de respirer un air nouveau, qui le rendait totalement frêle. Une pichenette l'aurait fait tomber. Son regard était fasciné par la beauté du moment.