Trop tard // Osasuna

Chapitre 13

Atsumu : Dis, vu qu'on arrive au lycée dans cinq minutes.
Osamu : Quoi ?
Atsumu : Tu vas traîner avec nous ?
Osamu : Juste pas le matin, après si tu veux.
Atsumu : Le matin, c'est mieux d'être seul avec Suna hein.
Osamu : Abruti.

Une fois arrivé, il alla se mettre à sa place habituelle, sur le banc.

Suna : Salut.
Osamu : Tu as des énormes cernes.
Suna : On a parlé toute la nuit, je me demande comment tu fais pour ne pas être fatigué.
Osamu : L'heure où on a raccroché et l'heure où je dors normalement.
Suna : Tu es vraiment un taré.
Osamu : Tu es juste trop paresseux.
Suna : Ne dis pas ça alors que je suis à deux doigts de tomber sur toi pour dormir.
Osamu : Encore ?
Suna : Tu vas devenir mon coussin personnel.
Osamu : Rien que ça ?
Suna : Ouais.
Osamu : Je suis flatté.
Suna : Tant mieux.

Les deux se lancèrent un sourire.

Suna : Tu viens à l'entraînement après le lycée ?
Osamu : Oui, je fais partie de l'équipe maintenant.
Suna : C'est cool.
Osamu : Ah bon ?
Suna : Tu es fort et à la pause, je pourrais me reposer sur toi.
Osamu : Pourquoi tu ne dors pas sur Atsumu ?
Suna : Parce que c'est toi mon coussin, je viens de te le dire et puis, tu es le seul mec avec qui je suis aussi proche et qui peut me réveiller sans frôler la mort.
Osamu : Je comprends, c'est la même chose de mon côté.
Suna : C'est rassurant.
Osamu : Rassurant ? Tu aurais été jaloux si quelqu'un d'autre dort sur moi ?
Suna : Tu parles qu'à Kita et Aran qui flirtent ensemble donc non.
Osamu : On dirait que tu y as déjà réfléchi.
Suna : Si hier tu n'avais pas lancé des sous-entendus aussi.
Osamu : Ce n'est pas mon genre.
Suna : Je te pensais plus innocent que ton frère moi.
Osamu : Et bien, tu t'es un peu trompé.
Suna : Juste un peu ?
Osamu : Un petit peu.

Osamu ria, Suna fixait le gris, mais détourna vite le regard.

Les cours commencèrent jusqu'à la pause.

Osamu : Tu as ton bento aujourd'hui ?
Suna : Ouais.

Miya finit de manger plus vite que Suna et commença à lire.
Rin' observait le visage du gris, concentrer sur sa lecture.

Comme tu le vois, tu veux dire ?

Suna : Samu'.
Osamu : Oui ?
Suna : Tu en veux ?
Osamu : Non, je vais salir le livr-
Suna : Tiens.

Osamu : Merci Sunarin.
Suna : De rien, on aurait dit un petit bébé.
Osamu : Et toi, un renard.
Suna : Arg, arrêtez de dire ça.
Osamu : Tu n'aimes pas tes yeux ?
Suna : Pas vraiment.
Osamu : Je trouve que tu les portes bien, enfin, t'es mignon avec tes yeux de renards.
Suna : Merci.
Osamu : Quoi, c'est vrai. Complexer sur tes yeux alors qu'ils sont juste canons.
Suna : C'est toi qui dis ça ? Regarde-toi dans un miroir et arrête de complexer parce que tu es littéralement canon.
Osamu : Sunari-

La cloche sonna.

Osamu : On y va ?
Suna : Ouais.

Osamu était calme et réfléchissait, il échangeait quelques fois des regards avec Suna qui se finissaient en sourire.

Prof : Monsieur Suna, concentrez-vous sur vos cours au lieu de sourire bêtement.
Suna : Vous préféreriez que je pleure ?
Prof : Première et dernière avertissement-
Suna : Monsieur, c'était une vraie question.
Prof : Dehors.
Osamu : Vous virez vos élèves pour rien.
Prof : Toi aussi, pars.

Osamu et Suna s'échangèrent un regard complice et allèrent se remettre au escalier, comme hier.

Suna : Demain, c'est toi qui te fais virer et je te suis ?
Osamu : Idiot.
Suna : Je ne peux vraiment plus me voir ce prof.
Osamu : La même.
Suna : Au fait.
Osamu : Oui ?
Suna : Hier soir, en appel.

Flashback

-Tu ne trouves pas ça bizarrement Samu' ?
-Pas vraiment, certaines personnes sont comme ça, ils ont juste besoin d'un peu parler avec une personne et après, ils ont l'impression de se connaître par cœur.
-Ouais, mais ça, c'est des coups de cœur amicaux.
-Comment ça ?
-C'est bizarre que ça fasse ça avec une personne attirante.
-C'est un coup de foudre ça.
-En un seul regard ?
-Et c'est trop tard, tu finis piqué.
-Je crois que ça...Je l'ai compris.
-Haha, tu es vraiment fatigué là.
-Ouais.
-Tu peux dormir, j'arrêterais l'appel.
-Ok, merci.
-Bonne nuit, Sunarin.

Fin du Flashback

Osamu : Oui ?
Suna : Tu savais très bien de qui je parlais hein.
Osamu : C'était un peu cramé, ouais.

À suivre...
Que de chapitres ce soir !