Chapitre 15

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L'entraînement se termina et ils partirent chez Osamu.

Suna : Mais tes parents sont jamais là.
Osamu : Et c'est très bien comme ça.
Suna : Pas faux.
Osamu : Tu veux manger quelque chose ?

Suna hésita à se venger des sous-entendus de la dernière fois.

Suna : Toi, c'est possible ?

Osamu écarquilla les yeux, mais rigola.

Osamu : Tu m'as presque eu.
Suna : Je te ferrai paniquer avant demain matin.
Osamu : Je te pari que l'inverse va arriver.
Suna : On verra bien.
Osamu : Il reste encore des bâtonnets.
Suna : Tu m'en files un ?
Osamu : Tiens.
Suna : Merci Samu'.

Ils se mirent devant la télévision et discutèrent en mangeant.

Étonnamment, la soirée se passa calmement, comme deux simples amis.

...

C'était assez étrange, mais la semaine qui passa, ils se comportaient juste comme des amis, apprenant à se connaître sans arrière-pensée.

Mais ils restaient très tactiles, ils se faisaient toujours virer ensemble, ce n'était pas rare de voir Osamu avec un bras autour des épaules de Suna ou bien en train de se câliner. Atsumu, Kita et Aran furent choqués de ce petit changement, eux qui avaient parié sur leur couple à la fin de la semaine dernière, et bien cela faisait deux semaines et rien ne s'était passer.

Atsumu : Arg, je ne vous comprends pas !
Osamu : Ah, ok.
Atsumu : Tu m'énerves, je n'arrive pas à te comprendre.
Osamu : Ce n'est pas bien grave.
Atsumu : Mais bon, au moins, tu passes les soirées avec moi maintenant !
Osamu : Voilà, comme quoi, il y a du bon.
Atsumu : Juste, vous êtes quoi ?
Osamu : Des potes.
Atsumu : Des potes hyper tactiles tu veux dire.
Osamu : Et alors ?
Atsumu : Rien rien.
Osamu : Gagné.
Atsumu : Putain !

Atsumu jeta sa manette, tel un mauvais joueur.

Osamu : Tu es nul.
Atsumu : La prochaine fois, c'est moi qui décide le jeu.
Osamu : Si tu veux.
Atsumu : On nous a pas appelés là ?
Osamu : Je crois.

Ils descendirent, leur parent commença à parler des nombreuses exclusions d'Osamu en cours, lui disant de prendre exemple sur son frère.
Les jumeaux ne purent en placer une.

Osamu : Mais allez vous faire foutre !

Il attrapa sa veste et claqua la porte.

Atsumu : J'espère que vous êtes contents, bande de cons.

Osamu marchait dehors, mais c'était le soir, il devait être 22h et il devait aller au lycée demain.
Il souffla et prit son téléphone.

Suna : Maman, un ami vient dormir ici.

Il attendit un "OK" depuis la cuisine.

Quelques minutes, plus tard, quelqu'un toqua à sa chambre.

Suna : Samu'.
Osamu : Ta mère m'a dit de monter.
Suna : Bah rentre.
Osamu : Merci pour ce soir.
Suna : Pourquoi tu es parti chez toi ?
Osamu : Mes parents m'ont énervé.
Suna : Tu as mangé ?
Osamu : Oui, pas toi ?
Suna : Mes parents oui mais pas moi.
Osamu : Pourquoi ?
Suna : Je n'ai pas faim.

Osamu haussa un sourcil.

Suna : Quoi ?
Osamu : Tu ne manges pas chez toi et le lundi, tu ne prends même pas ton Bento. Et tu ne vas pas me faire croire que ta mémoire ne disparaît que le lundi.
Suna : Samu'-
Osamu : Dis moi.
Suna : Je n'ai pas souvent faim.
Osamu : Alors que tu te butes au sport ?
Suna : Je prends quand même des kilos.
Osamu : Parce que tu crois que les muscles ne pèsent rien ?
Suna : C'est pas du muscle.
Osamu : Si, mais ils n'ont aucun nutriment pour se développer.
Suna : Si, c'est bon.
Osamu : Tu ne manges pas parce que tu as peur de grossir ?
Suna : Je sais que c'est con.
Osamu : Tu peux manger sans forcément grossir, il faut juste bien manger.
Suna : Je ne vais pas me payer un nutritionniste hein.
Osamu : Eh bien, on va faire un truc.
Suna : Quoi ?
Osamu : Maintenant, c'est moi qui te fais tes bentos, ils seront bien plus remplis que les tiens mais beaucoup moins gras, ça te va ?
Suna : Tu fais déjà les tiens, tu ne vas pas faire les miens en plus.
Osamu : Si ! Et puis cuisiner est un plaisir pour moi. Et tu verras que tu seras en meilleure forme pour les entraînements.
Suna : ...D'accord.

Osamu lui sourit et se releva.

Suna : Tu fais quoi ?
Osamu : Te faire le repas, moi ici, tu ne sauteras aucun dîner.
Suna : Samu', s'il te plaît.
Osamu : Non, tu viens et tu vas manger.
Suna : Ok, ok.

Suna suivit Osamu dans la cuisine, le regardant préparer une collation.

Suna : Tu en fais trop pour moi.
Osamu : Parce que toi, tu en fais pas assez pour ta propre santé.
Suna : Pitié, j'ai déjà une mère pour les leçons de morale.
Osamu : Et bien, peut-être que moi, tu m'écouteras.

Il posa un plat devant lui.

Osamu : Mange.
Suna : Je n'ai pas faim.
Osamu : C'est ton ventre que je viens d'entendre là ?

Le numéro 10, détourna le regard, gêné.

Osamu : Sunarin.

Il regarda le plat une seconde, deux secondes...Trois secondes.

Suna : Juste un peu.

Le gris comprit vite que Suna allait finir son assiette vu l'impression qu'il l'afficha à sa première bouchée.

Suna : Che te voit rire.
Osamu : Fini avant de parler.
Suna : Pff.

Osamu : C'était bon ?
Suna : Oui, merci.
Osamu : C'est normal idiot.

Ils partirent dormir.

À suivre...
Osamu qui cuisine pour Suna, c'est vraiment 👌🏻

Trop tard // OsasunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant