Chapitre 6: Rencontre

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La rencontre entre Samantha et Noah était essentielle à mes yeux pour comprendre où en est leur relation actuelle. Une grande partie de ce chapitre y sera consacrée. J'espère que ce séducteur vous auras mis autant en rogne que moi ! N'hésitez pas à me faire part de vos ressentis, Xoxo.

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Let us always meet each other with smile,
for the smile is the beginning of love. 
Mother Teresa

Noah

Je sortais du réfectoire vraiment satisfait: Samantha avait dit oui pour le Resto italien. Elle ne pouvait plus reculer et je lui faisais de l'effet - beaucoup d'effet !

Au moment de passer la porte je jetais un dernier regard vers la salle et plus particulièrement sur mon joli rencart de ce soir. Tout le monde avait son regard braqué sur moi, aux aguets de mes moindres faits et gestes... Je n'aimais pas ça. Il était hors de question que Samantha soit la cible des commérages de ces maudites infirmières. Elle ne le supporterait pas... Je devais la protéger de ces vipères, et le seul moyen pour l'instant de le faire était de ne pas m'afficher avec elle dans l'enceinte de l'hôpital.

En temps normal, j'étais fier des racontars de l'hôpital me concernant et je m'appliquais même à les cultiver. Il faut dire qu'être le playboy du coin avait ses avantages.
Mais la petite blonde aux yeux verts perçants que j'avais décidé de séduire ne supportait pas le regard des autres, donc je ferai avec jusqu'à ce qu'elle accepte que je l'a proclame publiquement mienne ! Après ça, elle ne pourra plus se défiler.

L'après-midi passa très lentement. D'habitude, opérer me permettait de me vider l'esprit, de ne penser à rien d'autre qu'au patient que je venais d'ouvrir et aux gestes précis et mécaniques à pratiquer. Même si je demandais la présence des infirmières avec qui je sortais dans la salle d'op, dès l'instant où je prenais le scalpel en main, je me coupais du monde extérieur. Rien en dehors du champ stérile ne comptait.

En fait j'inscrivais ces filles sur le tableau des présences au bloc pour alimenter les ragots de l'hôpital. Tant que les gens parlaient de mon incroyable libido, personne ne s'intéressait vraiment à moi. Les femmes me prenaient pour un dieu du sexe et étaient fières quand leur nom s'inscrivait sur le tableau, alors que les autres hommes me haïssaient. Je m'en fichais.

Je m'étais créé une sorte d'armure pour éviter tout contact familier avec le reste du personnel. C'était ce que j'étais venu chercher en prenant un poste à l'hôpital Saint Barthélémy. Aucune attache. Rien d'autre que le travail. Personne ne me connaissait - je veux dire ne me connaissait vraiment - et je ne connaissais personne. Evidemment, je connaissais les noms et prénoms de toutes les personnes de mon service, mais c'était plus simple de prétendre le contraire. Encore un moyen d'éviter le contact : quand on n'arrive pas à se souvenir du prénom d'une personne, celle-ci ne souhaite pas tisser de liens avec vous.

Mon plan en arrivant dans cet hôpital était parfait. Du moins je le croyais jusqu'à ce que je passe la porte de la salle de réveil deux ans plus tôt. La première fois que Samantha m'avait parlée, j'avais compris qu'elle poserait un problème et j'ai eu bien du mal à ignorer ses grands yeux verts depuis ...

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2 ans plus tôt

"Je vais te montrer la salle de Réveil mon gars. Là-bas il y a quelques jolis petits lots et cette allumeuse de Mégane. Xavier, le brancardier, raconte partout qu'il se l'ait faite, mais tout ça c'est que du baratin pour emmerder Samantha. Ça fait 2 ans qu'il lui court après mais elle est maquée avec un vigile du genre gros tas de muscles ! Elle va pas le laisser tomber pour un fil de fer comme Xav'..." me dit Joël, mon nouveau collègue de cardiologie pendant qu'on se dirigeait vers le service de Réanimation.
Je n'avais aucune idée de qui il pouvait bien parler et je m'en fichais, mais comme c'était mon premier jour à l'Hôpital Saint Barthélémy il fallait bien que je trouve quelqu'un pour me faire visiter.

L'amour par intra-veineuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant