Chapitre 9: Ohhhh des ballons ! Surprise !!!

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Ce chapitre s'est fait un peu attendre, mais il est assez dense. J'ai dû le retravailler plusieurs fois avant que ça donne quelque chose. Qu'en pensez-vous ?

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We can easily forgive a child for being afraid of the dark; the real tragedy of life is when men are afraid of the light.
Plato

Samantha

Dans le silence de la voiture, je me remémorais les événements de la soirée. Noah avait entrelacé ses doigts aux miens et conduisait d'une seule main. C'était réconfortant de ne pas être seule dans l'habitacle, même si l'esprit de mon voisin était à mille lieues d'ici...

Éclairée par la seule lumière des réverbères de la ville, sa mâchoire était serrée et il paraissait très irrité, ce qui contrastait avec les douces pressions qu'il appliquait de son pouce sur le dos de ma main. Je lui aurais bien demandé ce qui le mettait tant en colère, mais lui non plus ne m'avait pas posé de questions à propos de mon agression tout à l'heure devant les gendarmes. Il respectait mon intimité, à moi de respecter la sienne, même s'il m'en coûtait en cet instant.

Si j'avais pu sortir de mon mutisme, je l'aurais certainement remercié de m'avoir soutenue tout au long de la soirée. J'avais tenté de garder mon calme devant les gendarmes, mais sans succès. Depuis l'instant où la main de l'agresseur s'était refermée sur ma gorge, je ne répondais plus de moi. Il avait fait ressurgir brutalement des fantômes de mon passé que je croyais avoir laissés derrière moi il y a longtemps.

En arrivant devant la porte d'entrée de mon immeuble, Noah m'ouvrit la porte de son Audi et me tendit la main pour m'aider à en descendre. Nous ne nous étions toujours pas dit un mot depuis l'incident... Fallait-il le mettre sur le compte du choc ou y avait-il un autre problème ?

Quand il me demanda le code de la porte d'entrée, je compris qu'il souhaitait y entrer avec moi et, par réticence, tout mes muscles se contractèrent. Ce n'était vraiment pas le bon soir pour tenter un make-out cochon sous mes couvertures ! Peut-être demain...

Noah m'avait calée contre son épaule et massait la partie basse de mon dos juste au dessus de mes fesses, m'envoyant de doux frissons dans la colonne vertébrale. Mais je n'étais pas d'humeur... J'étais plutôt d'humeur à ignorer toutes ces délicieuses sensations !

Pendant une longue minute, il attendit que je lui donne mon maudit code. Puis en me serrant un peu plus fort dans ses bras, il murmura à mon oreille d'une voix tendre: "Je veux juste t'accompagner devant la porte de ton appart Sam. La nuit torride que j'avais prévue est passée à la trappe quand tu es sortie en hurlant de ces toilettes... Ne t'inquiètes pas." Il finit sa phrase par un délicat baiser sur ma tempe.

Houlà ! Il fait chaud d'un coup non ? Quelqu'un a parlé de nuit torride avec Noah Harper ?!

Tout en inhibant mon système lymbique afin de ne pas me jeter sur lui et dévorer ses lèvres, je l'entourais de mes bras et posais ma tête contre son torse. Ma manière à moi de le remercier.
Je vous rappelle juste que j'avais déjà décidé que faire l'amour follement sous mes draps n'était plus au programme de la soirée.

Faut pas me prendre pour une girouette. J'ai juste de petits soucis de troubles de l'attention quand un grand brun avec de fabuleux yeux verts et des tablettes de chocolat en acier se tient tout contre moi alors que je viens de me faire attaquer dans les WC d'un petit resto italien.
C'est pas tous les jours que ça m'arrive !
Eviter une autre entrevue de ce genre dans les toilettes m'arrangerait. Mais pour le grand brun ça pouvait s'arranger en un rien de temps: un petit coup de fil à mon ex et le tour était joué - sauf si je tombais sur Camille la pouf ! Elle pourrait partager quand même: Stéphane est assez bien taillé pour s'occuper de nous deux.

L'amour par intra-veineuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant