Chapitre 3: Rêve ou réalité ?

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Attention le début du chapitre contient une scène sexuelle explicite ! Je signalerai le début et la fin des contenus pour adulte de ce livre par les signes: §§§§§§§§§§

C'est le dernier chapitre du point de vue de Samantha, j'ai envie de vous présenter un peu mieux les autres personnages ;D

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C'est encore peu de vaincre,
il faut savoir séduire.
(It is not enough to conquer;
one must learn to seduce.)
Voltaire

SAMANTHA

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J'étais seule dans l'ascenseur qui m'amenait au cinquième étage de l'hôpital. Les murs étaient couverts de miroirs partout autour de moi. En arrivant au troisième, un fourmillement parcourut mon bas ventre : c'était l'étage des blocs et Harper opérait ce matin.

Les portes s'ouvrirent et quand il entra j'eus un sursaut de recul. Dans sa blouse blanche taillée pour lui serrer les biceps, il était à tomber. Je salivais en regardant son pull léger lui mouler le torse et ses trois rangées d'abdos. Il ne manquait à ma vue que ses superbes fesses.

En entrant il leva les yeux et son regard m'enflamma. Dès que les portes se refermèrent, il lâcha son calepin et me plaqua contre le mur. Son souffle sur mes lèvres me donna des vertiges tandis qu'il approchait lentement ses lèvres des miennes.  Il m'embrassait avidement et je ne pu plus rien lui refuser. Ses mains pétrissaient mes hanches et mes fesses, il savait ce que je voulais. En quelques secondes, il avait remonté ma jupe assez haut pour dévoiler mon string bleu turquoise. Tout en m'embrassant il passa une main dessous, l'autre me soulevant juste assez pour que je sente son érection sur ma cuisse. J'émis un grognement contre sa bouche alors qu'il sentait à quel point j'étais trempée.

J'en avais assez de tâter ses muscles à travers ses vêtements, je lui fis enlever sa blouse puis je lui passais le pull au-dessus de la tête.
Sa main s'affairait toujours sous mon string, je respirais de plus en plus fort et gémissait quand son pouce effleurait mon clitoris. J'étais sur la pointe des pieds et maintenir cette position devenait difficile.
Un signal sonore nous indiqua qu'on arrivait au cinquième étage, mais mon cerveau était bien trop embrumé pour que je m'en préoccupe, je ne sentais que ses doigts qui entraient en moi, lui demandant d'aller plus loin. J'émis un râle quand sa main s'éloigna de moi pour appuyer sur le bouton de blocage des portes. J'étais au bord de l'extase et il avait osé s'enlever !
Je n'en pouvais plus d'attendre. Lâchant son torse, je lui ouvris la braguette et lui mis le jean et le caleçon sur les chevilles. Il grogna de plaisir contre ma bouche et l'écrasa contre la sienne. Son érection était contre mon ventre et je me tortillais pour qu'il entre enfin en moi.
Il me souleva légèrement et en un coup de reins il y était. C'était parfait. Je me redressais pour trouver la bonne position pendant qu'il glissait à chaque coup plus profondément. Je cherchais à retenir l'orgasme, mais c'était impossible. Les miroirs de l'ascenseur me renvoyaient notre reflet et je voyais son dos, ses fesses et mes mains dans ses cheveux le décoiffer pendant que je tenais des propos incohérents. J'enroulais mes jambes autour de sa taille et me laissais transporter par le frisson qui parcourait tout mon corps. C'était délicieux. Il ne tarda pas à me rejoindre et nous restâmes l'un contre l'autre quelques instants appuyés sur le mur pour retrouver nos esprits avant de nous rhabiller et de retourner au boulot chacun de notre côté.

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Je me réveillais en sursaut le mercredi matin dans des draps trempés. Le réveil indiquait 4h23. Je venais de vivre la meilleure expérience sexuelle - fictive - de ma vie. Comment allais-je faire pour aller au travail et croiser Harper après ce fantasme plus vrai que nature ?! Jamais je ne pourrais le regarder dans les yeux. En plus j'étais sûre que ma réaction après que le patient m'ait vomit dessus hier l'avait beaucoup fait rire. Il se fera un malin plaisir de me le rappeler à chaque fois qu'il me verrait le connaissant. Quelle horreur !

L'amour par intra-veineuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant