4 juillet 18 h 55.
Ma mère ferme la maison à clé et nous prenons la voiture direction le centre de la ville. Aujourd'hui c'est la fête nationale, et de la jetée il tire un superbe feux d'artifice, il y a aussi plein d'animation, de stand, etc.
Scott n'est pas là, il rentre dans deux jours, et je dois dire que je suis pressé de le voir. Mia quant à elle rentre dans 5 jours, je commence à sérieusement m'ennuyer sans elle...
Je n'ai pas revu ou parler à Ardin depuis le soir dernier, ça tombe bien, car plus on se voit, plus la tension est grande est surtout plus il y a d'ambiguïté.
Nous essayons depuis 10 bonnes minutes de nous garer, mais les places libre sont devenu rares je dois dire, nous finissons par trouver un emplacement et descendons de la voiture.
Il y a une foule de gens, tous habiller en bleu ou rouge. Je dois dire que j'ai juste mis un tee shirt bleu et un short noir. Je suis mes parents jusqu'à un stand de hot-dog, où ils en achètent trois et ensuite se dirige vers d'autre stand.20 h 10.
Mes parents essayent de se trouver un chemin au milieu de la foule. J'essaye de les suivre tant bien que mal. Au bout de quelques minutes de marches, nous tombons sur la famille de Jo et Ardin. Évidement les garçons ne sont pas là, mes parents discutent avec le père d'Ardin, quant à moi je demande à Suzie où sont les garçons.
- Johnathan doit être avec des amis sur la plage et Ardin je n'en ai aucune idée je dois dire. Elle me répond en souriant.
Je lui rends son sourire et fait demi-tour en direction de la recherche d'Ardin. Pourquoi est ce que je cherche Ardin en premier ? Eh bien parce que j'imagine que Jo est sur la plage avec ces amis, et que je n'ai pas particulièrement envie de passer la soirée avec eux. Je me faufile entre les stands, les personnes agitant leur drapeau américain ou bien les enfants qui courent partout, au bout d'un certain temps je décide de m'arrêter. Je reçois un appel, c'est Ardin.
- Allô ? Il me dit.
- où es-tu ? Je lui demande.
- C'est drôle moi aussi je te cherchais.
- Je suis assise sur un banc, devant une boutique de fleuriste.
- J'arrive. Il me répond en raccrochant.
Je range mon téléphone dans ma poche arrière et attend patiemment sont arriver. Au bout d'environ cinq minutes, je le vois arriver, les mains dans les poches, il porte un tee shirt blanc et un jean noir. Il me regarde avec hésitations avance jusqu'à moi.
- Salut, il me dit, tu dois rester dans les parages ou tu peux bouger ?
- Non je crois que je peux bouger. Je lui réponds hésitante.
- Très bien.
Il me prend par le poignet et nous avançons jusque dans sa voiture. Une fois à l'intérieur il me regarde et me dit :
- Ton 14 juillet l'année dernière s'est bien passer ?
- Pas vraiment, mais pourquoi autant de questions ?! Je lui demande en rigolant.
- Et bien je vais remonter la barre cette année, je me suis dit que tu n'avais probablement pas envie de rester toute seule à t'ennuyer en suivant tristement tes parents toute la soirée, alors je me propose de t'emmener passer une meilleure soirée. Il me répond en allumant le contact de la voiture.
- Quelle galanterie.
- Il faut croire que j'ai toujours était comme ça.
- J'en doute... Je lui réponds en rigolant.
- Va te foutre. Il me répond en souriant.
Nous passons par des petites rues avant de nous retrouver sur une avenue. Je ne connaissais pas ce coin de la ville, je crois, il roule et prend une route qui jusque-là mettait complètement inconnu. Au bout d'un moment, nous commençons à arriver sur un plateau, il se gare sur le bord de la route et me fais signe de le suivre. Il entre dans une forêt et au bout de quelques minutes de marche, nous arrivons en haut d'une falaise, de l'on peut voir la ville et ces lumières. Je dois dire que la vue est plutôt impressionnante. Le ciel est splendide, nous pouvons voir les étoiles et réussir à percevoir la voile actée. Il s'assoit sur l'herbe. Je fais de même.
- Pourquoi m'avoir emmené là ? Je lui demande en brisant le silence.
- J'adore cet endroit, mais particulièrement un soir de 14 juillet, dans environ deux heures, ils tireront le feu d'artifice et ce sera juste magique. Il me répond les yeux river dans le ciel.
- En tout cas l'endroit est splendide et si calme.
Il se tourne vers moi, et je n'arrive pas à le regarder sans détourner le regard. Il me fait beaucoup d'effet et il le sait, il en joue parfois, mais ça me fait rire.
- Tu l'aimes ? Il me demande.
- Qui ça ?
- Scott, idiote.
Je ne réponds pas de suite. Évidement que je suis amoureuse de Scott, mais depuis le retour d'Ardin c'est différent...
- Évidement, c'est mon petit copain... Je lui réponds en essayant d'être clair.
- Je vois...
Il tourne la tête vers le ciel et ne dis rien de plus. J'aimerais lui dire que depuis qu'il ait revenu, c'est dur, dur de faire semblant que je suis passé à autre chose, dur de faire semblant qu'il n'a plus aucun effet sur moi, j'ai du mal, beaucoup de mal à jouer à ce jeu, ce jeu de la fille qui l'à oublier complètement, qui ne ressens plus rien pour lui. Je ne pourrais jamais ne rien ressentir pour lui, c'est comme ça, et je dois faire avec, et malgré tout j'aime Scott, et mise à par Ardin et son retour tout ce passe à merveille dans ma vie, alors pourquoi je retournerai vers lui alors qu'il n'a fait que me faire souffrir... Parce qu'il est le seul à me faire ressentir ça, le seul à me faire sourire en un seul regard, le seul à savoir lire en moi comme on lit un livre ouvert.
- Dis-moi, je commence doucement, pourquoi tu as réagi de cette manière l'autre soir, quand tu as appris que j'étais avec Scott ?
- Tu veux vraiment savoir ? Il me demande. Eh bien la raison pour laquelle j'ai réagi comme ça c'es que je ne supporte pas de savoir que tu m'as oublié, que tu es passé à autre chose, je t'avoue que j'avais terriblement peur de ça, qu'en rentrant tu sois avec quelqu'un, heureuse et que je ne sois pour toi qu'une banale connaissance.
- Tu ne seras jamais qu'une banale connaissance, et qui te dis que je t'ai oublié ... Je lui répond en me relevant.
Il se redresse, me regarde un long moment tout sourire et s'avance vers moi. J'ai le souffle couper, une fois de plus, cette fois si j'essaye de le regarder dans les yeux, il rigole bêtement, ça me fait rire aussi, il s'avance un peu plus près, de sorte que je puisse sentir son souffle sur mon visage. Il sent l'après-rasage et le chewing-gum à la menthe.
Ces yeux noisette son si clair ce soir... Son regard est calme, mais a la fois hésitant.
Nous ne sommes qu'à quelques millimètres, la tension est horriblement forte, j'ai du mal à le regarder, je me mords la lèvre, j'ai du mal à rester à seulement deux doigts de ces lèvres. Sa respiration s'accélère et je ne vais pas mentir la mienne aussi. Nous sommes comme ça depuis une minute et je ne sais pas si je vais réussir à lui résister plus longtemps. C'est là qu'il s'avance un tout petit peu plus, ma respiration s'arrête, j'ai les jambes qui tremblent. Je suis assise à côté de lui, la tête du côté droit, son visage face au mien, une main sur le sol, j'essaye de ne pas perdre l'équilibre.
C'est la qu'il m'attrape pas les hanches et me met à califourchon sur lui, je peux sentir son sexe se durcir à l'instant ou je m'assois sur lui, il sourit timidement et replonge sont regarde dans le mien, je ne sais pas comment nous arrivons à tenir aussi longtemps sans nous embrasser fougueusement, à croire que nous savons nous tenir... Il s'avance un peu plus et touche mes lèvres, je ne bouge pas, je ne sais plus respirer à vrai dire, j'ai le cœur qui bat la chamade. Il dépose un baiser tendre et si puissant sur mes lèvres. Prise de panique, je recule et le regarde complètement perdu.
Puis l'embrasse à mon tour, mon baiser est puissant, à la fois rapide et lent. Ces lèvres sont si douces, si agréables que je me perds dans chacun de ces baisers. Il pose ces mains sur mes hanches et m'avance encore plus contre de son corps brûlant de désir. Il appuie sur le bas de mon dos me faisant faire des va et viens avec mes reins sur le bas de son ventre, je l'entends grogner entre deux baisers, et il m'embrasse avec encore plus vigoureusement et plus fort. Une main dans ces cheveux l'autre dans sa nuque, j'ai du mal à m'arrêter. Mes pensées sont un champ de bataille, mon cœur lui fait des triples salto et mon esprit est partit dans un univers plein de désir et de passion.
- Nous ne pouvons pas continuer Ardin.
- Je t'en prie, je sais que tu en meurs d'envie, tout comme moi. Il me répond avec une voix des plus douces et des plus sexy.
- J'en meurs aussi d'envie, mais j'ai un petit ami, je ne peux pas me permettre de faire ceci.
Je dois dire, que je meurs d'envie lui sauter dessus, lui arracher ces vêtements et embrasser chaque partie de son corps, mais le fait que je sois en couple m'en empêche, la douleur quant à elle de me priver de, ça est horrible. Je ne dois pas. Je ne peux pas.
Mais tu en meurs d'envie ... Me chuchote ma petite voix. Elyzabeth ne te voile pas la face, ne joue plus à ce jeu.
J'essaye de chasser cette voix de ma tête. Le problème, c'est qu'elle n'a pas faux, pas faux du tout. J'avale ma salive et ferme les yeux. Je voudrais que ce sois simple, que je n'ai pas besoin de me privée, de me cacher en sa présence, je voudrais qu'il ne soit jamais partit, que je ne sois pas en couple, mais les choses ne se passent jamais comme on l'aurait voulu.
Quand j'ouvre à nouveau les yeux, il me regarde de manière si séduisante... Je me mords la lèvre, je suis encore sur lui, mon cœur à retrouver un rythme, à nouveau, normal.
Je me lève et décide de retourner à la voiture.
J'entends Ardin se lever et me suivre.
- Donc c'est comme ça que ça ce passe, tu m'embrasses et puis tu te casses, comme ci de rien n'étais, comme si je n'étais rien. Bravo Elyzabeth, je te félicite.
- Arrête, je t'en prie arrête. Tu sais parfaitement que c'est autant compliqué pour moi que pour toi.
Je suis devant lui, mon cœur bat vite de nouveau, je le fixe sans bouger. Son regard semble plein de colère et de tristesse, je dois dire que je peux lire en lui comme un livre ouvert.
- Je ne peux pas faire ça, j'ai un copain. Je continue de lui dire.
- Alors pour m'avoir embrassé ensuite ! Je ne sais pas tu aurais pu me gifler, faire demi-tour, t'en aller... Il me dit avec un air écœuré. Alors pourquoi ?!
- Parce que je t'aime encore, que depuis que tu es revenu tu as foutu ma vie et puis tout ces sentiments que je pensais avoir enfoui m'ont sauté à la geule, me laissant comme une idiote avec ces morceaux de mon cœur entre mes mains !
Il me regarde avec de grands yeux, je ne dis rien et me met à pleurer. Je n'ai aucune idée que pourquoi tant de larmes coule, mais une chose est sur, j'en ai besoin, je retiens tout ce mal être, ces sentiments depuis tellement longtemps, que j'ai besoin de tout relâcher, même si j'aurais préféré à autre moment. Il me prend dans ces bras et me sers fort. Son parfum embaume tout l'air. Mes yeux sont remplis de goutte.
- Pourquoi tout doit être si compliqué... Je lui dis entre deux sanglots.
Il lève mon menton, me regarde avec un petit sourire et me dit :
- Parce que c'est l'amour, parce que tu sais parfaitement qu'entre nous ce ne sera jamais tout beau tout rose, on en a connu des belles, et malgré tout je suis encore là, t'est encore là.
- Tu veux bien me ramener chez moi ? S'il te plaît .
- Bien sur. Il me répond en s'avançant vers la voiture.
Sur le trajet aucun de nous ne parles, je suis focalisé sur les paroles de la chanson qui passe. Dehors, on peut voir le feu d'artifice. Je dois dire que celui de Los Angeles est splendide. Il y a beaucoup de monde sur la route pour rentrer jusqu'à chez moi. Nous mettons 25 minutes au lieu de 10. Une fois arriver je descends et Ardin le raccompagne jusque sur le pas de ma porte.
- Merci pour cette soirée... Je lui dis sans oser le regarder dans les yeux.
- Avec plaisir.
Il fait demi-tour et ouvre la portière. Je l'interpelle juste avant et lui dis :
- N'en parle à personne... Je ne voudrais pas tout gâcher.
Il me sourit et hoche la tête avant de faire demi-tour et de s'en aller.
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juste un pari
Romancemaintenant 6 mois qui c'est écouler quand il débarque à l'improviste, leur regards se croiseront pour la première fois depuis des mois . Il fera tout pour la re conquérir, mais sera-t-elle capable de pardonner celui qui l'a abandonné du jour au le...