Mes debuts

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   Depuis toujours, j'aimais bouger, sauter partout. J'étais une boule d'énergie, je ne voulais que courir, jouer dans le cartier à n'importe quel jeux: foot, cache cache, courses, marelle... Bref, je ne demandais que consommer mon énergie. Je ne comprenais pas et je ne comprends toujours pas les personnes qui détestent le sport, qui sèchent les séances d'EPS dont la majorité sont des filles. Pour moi cette séances est la meilleure de toute la semaine et je l'attends avec impatience. Je trouve que c'est un moment pour se défouler, passer du bon temps et rire.

   En deuxième année primaire, ma meilleure amie s'est inscrite au club de volley-ball. D'autres filles de ma classe ont suivis, j'ai donc voulu le faire aussi. Au début, mon père n'avait pas accepté car il avait peur des blessures et tout ça. Ma sœur et ma mère lui ont parlé et ma meilleure amie l'a supplié plusieurs fois. Il a fini par accepter. J'étais très contente, j'allais passer du bon temps avec mes amis. On a commencé par apprendre les bases. Comment faire une touche de balle, une manchette, gengler, faire des passes. On faisait aussi des jeux de courses, de gym avec des cerseaux... La première et la deuxième année n'étaient que trucs de base et amusement. On jouait à chat et souris, à la corde à sauter, au jeu de la chaîne, le jeu du loup... C'était de bons moments.

   Durant ma troisième année, toute les filles de ma classe avec qui j'ai commencé le volley dont ma meilleure amie ont été prise dans le groupe pour jouer des matchs sauf moi. J'étais avec des filles que je ne connaissais pas. J'étais dans le groupe des nuls. On faisait tout le temps la même chose: gengler, gengler, gengler... On faisait et refaisais des séries interminables de touches de balles, ça me dégouttait. Je voulais être dans le groupe de ma meilleure amie, elles faisaient des trucs plus intéressants. Je détestais mes entraînements. Papa est allé parler plusieurs fois à l'enfoiré qui me servait d'entraîneur mais rien n'y fait. J'ai passé une saison merdique. Je ne voulais plus aller aux entraînements, je voulais arrêter mais maman me disait d'être patiente, que j'allais finir par avoir ma chance. Je persévérais, je me disais que c'était une mauvaise passe qui allait s'en aller.

   Effectivement, l'année qui suivis je fus dans l'équipe de mes amies. J'étais contente, enfin j'allais faire mes preuves. On était allé en visite médicale au début de l'année. C'était super, pendant le début de la saison, le coach a choisi quelques filles dont moi pour nous mettre à l'épreuve. Il faisait des services et on devait rendre la balle. Je n'étais pas bonne car je n'avais pas l'habitude de faire des matchs. Les autres avait de l'expérience car l'année d'avant elles étaient dans l'équipe qui jouent aux matchs. Je n'ai donc pas bien joué et laissé passer ma chance.

  Malgré ça, je continuais à faire des efforts. J'appris à jouer et à étudier la trajectoire de la balle pour la contrer. Je faisais de plus en plus d'efforts même si j'avais des difficultés avec mes services, j'essayais de les perfectionner. J'étais mince et fragile, je n'avais pas beaucoup de force. Je faisais tout pour compenser ma fragilité, je souhaitais que cette saison soit en ma faveur, c'était mon unique veux.

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