troisième saison

381 21 10
                                    

La troisième saison commence et c'est là que commence le travail sérieux. Je suis dans équipe très forte et on est assez nombreuses, tout sera assez difficile. On ne se connait pas mais elles ont l'air soudés entre elles et ça sera difficile de s'intégrer.

On a fait la préparation physique toutes ensemble, elles paraissent normal à première vue. J'espère qu'on pourra s'intégrer dans ce nouveau groupe.

les entraînements avec le ballon commencent et bien sure comme c'est nous les nouvelles dans le groupe, on est toujours laissé en dernier et on prend des balles dégonflés etc... On est toujours les dernières à passer pendant un exercices, elles passent trois ou quatre fois alors que nous on le fait une seule fois.

Elles se défendent entre elles, si j'ai un problème avec une, toutes se mettront contre moi. Elles ne respectent pas la chaîne, elle nous crient dessus, elles sont arrogantes, elles font ce qu'elles veulent et on est obligé de l'accepter pour ne pas avoir toute l'équipe contre nous.

L'équipe s'était divisé en deux groupe: elles et nous. On ne reste pas ensemble, on ne parle pas des mêmes chose, on a peur d'être rejeté par elles même si on l'est déjà en quelque sorte.

Mon entraîneur m'encourageait beaucoup et me disait souvent que j'avais des capacités que je n'utilisais pas. Il me disait que je me débrouillais bien et c'est ce qui me faisait aimer les entrainement malgré l'air qui y régnait.

Petit à petit, je prenais confiance en moi. Quand les autres étaient surclassées, je jouais en titulaire. Durant le premier match amical de la saison, j'ai joué en demi-centre et j'ai marqué mon premier but. J'étais très contente, c'était une très belle journée.

On n'était vraiment nombreuse, trente je pense alors que sur la feuille de math, il n'y avait que seize donc à chaque fois qu'il y avait un match et qu'il n'y avait pas de surclassement pour les autres, on priait pour être sélectionné parmi ces seize.

Mon entraîneur croyait en moi et m'encourageait beaucoup, je me dois de l'avouer. ça m'a vraiment aidé

On commençait à s'intégrer dans l'équipe petit à petit, on venait aux entraînements ensemble, j'ai lié amitié avec la capitaine de l'équipe et ça en était la clé.

Apres un moment, il y a eu un tournoi national reporté. Donc, il était programmé pour les vacances de printemps dans une ville à 700 km de la notre. Avant qu'il soit remporté, il était prévu dans une ville à 300 km et j'avais eu vraiment du mal à convaincre papa de me laisser y aller.

Tout le monde lui a parlé: maman, mes sœurs... il a enfin accepté mais ça a été annulé et cette fois, j'appréhendais sa réaction et j'avais peur qu'il ne me laisse pas y aller.

Comme je le pensais, il a refusé de me laisser y aller et j'ai passé la nuit à pleurer. Je l'ai supplié et il m'a dit d'arrêter complètement car j'avais pleuré autant.

Le lendemain, j'avais les yeux enflés de pleurs, j'ai parlé à mon prof de sport du collège et il m'a dit qu'il allait lui parler. Je ne pouvais pas arrêter comme ça. Je n'y croyais pas.

Maman lui a parlé et il a enfin décidé que je n'arrête pas. Arrivé à l'entrainement, j'ai parlé à mon entraîneur. Il connaissait mon père et m'avait promis de lui parler.

Il ne restait que quelque jours et mon entraîneur n'avait pas vu mon père. Je lui ai donné son numéro de téléphone. Il l'a appelé mais malgré ça, il n'a pas accepté de me laisser partir.

J'étais dégoutté, elles étaient resté une semaine et étaient classés deuxième. Le club a fait une réunion et voulait m'arrêter mais mon entraîneur leur a demandé de me donner une chance. J'étais au bord, j'allais bientôt tomber .

Après ça, mon entraîneur a parlé a mon père et lui a expliqué qu'il n'a pas à avoir peur de quoique ce soit etc...

la vie continue, on a joué les matchs de championnat mais je n'ai plus marqué. Pendant un entrainement, je me suis fracturé le bras en faisant une roulade et je n'ai pas pu jouer les matchs de fin de saison. J'ai raté la finale de la coupe régionale, les matchs de barrages pour la qualification en championnat national.

J'ai beaucoup pleuré pour les difficultés que j'ai eu avec mes coéquipières, pour les fois ou j'ai trouvé mon argent disparaître, pour les fois ou mon père ne me laissait pas me déplacer et que les autres racontaient ce qu'elles ont fait... J'ai aussi sourit pour nos victoires, nos réussites, mon premier but même si c'était l'unique. J'espérais le meilleur pour la saison à venir car les autres vont être minimes donc je jouerais plus et je marquerais plus, comme cette années quand les autres étaient surclassés j'étais titulaire, je pensais que j'allais beaucoup jouer dans la saison à venir et j'avais hâte.

handball obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant