handball obsession

dernier match de la saison

   Ils nous restait un dernier match de retard pour la finale de la coupe de la wilaya ( district ). Au chemin de l'allé, j'ai pleuré car c'était non seulement le dernier match de la saison mais aussi le dernier match de ma vie car mon père m'avait dit que j'allait arrêter a la fin de cette saison. J'ai pleuré en me remémorant tout les bons moments que j'ai passé avec cette équipe et que je ne voulais pas quitter. Les filles m'ont consolé et m'ont dit que je ne devais pas me démoraliser car j'avais un match a venir et que je devais être bien moralement pour pouvoir bien jouer et elles avaient raison. J'ai tout foiré, j'ai raté des tirs en face à face mais on a quand même eu la coupe. C'était le troisième titre après le championnat de wilaya, on n'a raté qu'un seul cette année et on nous a promis un voyage au Portugal pour ces résultats... A la fin de la journée, on est allé dans un site naturelle en bord de mer. C'était une sorte de randonnée, on a du marché plus de deux kilométrés et ils nous ont acheté des colliers a coquillages. On a mis des T-shirt: championne d'Algérie 2015 et on marchait en barrant la route aux voitures, on faisait les folles. On prenait des selfies en jouant a 1,2,3 soleil. A chaque soleil on s'immobilisait et prenait un selfie. C'était une journée juste incroyable. De retour dans notre ville on a défilé avec les deux coupes en criant et en sonnant. On a fait tout le tour et c'était un beau spectacle. On nous a ensuite emmène dans une crémière ou on a pris des coupes de glace. C'était délicieux mais ce qui l'était plus c'était ces moments qu'on passait tous ensemble. Je me sens incapable de les quitter et de laisser tout ça derrière moi. Ça faisait cinq ans que je fais le handball, c'est une grande partie de ma vie et de ma routine et je ne m'imagine pas vivre sans.
Ambitieuse que je suis, j'avais espoir en l'avenir et je laisse dieu choisir ma destinée.
Durant toutes les vacances j'ai passé mon temps a prier dieu pour que mon père change d'avis et qu'il me laisse retourner faire la chose la plus importante a mes yeux. J'ai toujours eu l'habitude de dire au gens qui me demandais si j'étais en couple, oui avec mon club. C'était très stricte et la direction du club nous interdisais de parler a des garçons ou de venir au stade avec des garçon et c'était quelque chose que j'étais prête a sacrifier car le hand c'était ma vie.
Je n'ai pas arrêté d'en parler a mes amies sur facebook. C'était le sujet de nos discussion. Elles me disait que j'allais y retourner mais ma sœur me disait que ça ne servait a rien de prier car quand mon père prend une décision, il n'y a pas de retour en arrière.
Je passais mes nuit avant de dormir a penser au hand, on actions que je pourrais faire pour marquer plus de buts, aux efforts que j'allais devoir fournir pour devenir meilleure. J'étais optimiste et je me voyais être l'une des meilleures ailières de a wilaya. J'avais fait des progrès cette année et je comptais bien continuer a le faire pour l'année a venir.
Je rêvais de handball et je me réveillais avec dans mes pensées. C'était impossible que j'arrête!
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Voila desole pour le retard, l histoire s'approche de sa fin et j'essaie de m'en éloigner c'est pour ça que je prends du temps.