Ô maths, Ô désespoir, Ô matière ennemie
N'ai-je dont tant travaillé que pour cette infamie
Et ne me suis-je cassé la tête à faire des équations
Que pour voir en un jour rayées tant de fractions!
Ma règle qui tant de fois a tracé a tracé des perpendiculaires
Mon compas qui tant de a tracé des cratères
Mon rapporteur qui a tracé des angles à diffrérents degrés
Me fait mériter une note à 360 degrés!
Ô cruel souvenir de la copie blanche!
Oeuvre de tant de nuits en un instant effacée:
La leçon de maths, je l'ai toute oubliée
L'échelle de ce graphique me donne des coliques
Ô vraiment, au diable la logique!
Faut-il des X soustraire les Y?
Et se casser ainsi la tête à cause d'un savant grec!
Prof, soyez de ma copie à présent correcteur
Cette corvée n'admet point un homme sans malheurs
Et ton furieux courroux à cause de cette note indigne
Me fait soupirer et à contrecoeur me résigne!
Mon stylo, de mes écrits glorieux instrument
Arme inutile face à ce professeur malfaisant
Plume, au sarcasme tant à craindre, mais qui dans cette offense
M'a servi de parade et non pas de défense
Va, quitte à présent le pire des cancres
Passe pour me venger aux mains d'élites tâchées d'encre
I.
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Monologue d'une littéraire
PoesíaJe griffonne des vers quand ça me vient, comme ça me vient. Ce recueil est juste le maëlstrom de mon esprit couché sur le papier... Enfin, sur le clavier. Je ne suis ni un poète, ni à la recherche de gloire, je partage juste ce que je pense. Bonne l...