Comme tous les ans, 2016 s'achève en mille et un pétards :
Tout le monde se réjouit, tout le monde veille tard
Que ce soit allongé dans son lit, dansant dans une soirée,
Que l'on finisse l'année seul, accompagné ou bourré :
Le compte à rebours est lancé et dans l'euphorie on attend
La fin d'une année dont on n'a pas encore dressé le bilan.
Et de toutes les façons, qui voudrait le faire ?
Qui aurait le courage et les tripes de se remettre en question
Et finalement de son année payer l'addition ?
Personne n'a envie de la connaître
La solution à son épineuse équation...
« Mais quelle pauvre fille paumée », vous diriez-vous,
« Elle doit être bourrée, elle ne sait pas ce qu'elle dit ! ».
Mais je peux vous assurer que c'est en toute lucidité
Qu'aujourd'hui je crie ce que j'écris !
Vous avez certes raison, je suis bien ivre et paumée,
Mais paumée au fond d'un gouffre où à la haine et aux regrets je me suis saoulée !
Aujourd'hui j'ai une putain de gueule de bois
Et je reconnais que c'est avec le plus grand désarroi
Que je contemple le carnage que j'ai laissé derrière moi.
Et j'ai honte ! Mais pas de ce que j'ai fait,
Mais plutôt de ce que j'aurais du faire et ce que j'ai ignoré !
Aujourd'hui je me rends compte que j'ai manqué de générosité
Et qu'il m'est arrivé de voir avant tout mon propre intérêt.
Je n'ai pas le temps de m'arrêter auprès de chacun pour m'excuser,
Mais je vous prie d'agréer mes plus sincères regrets
Même si vous n'en avez rien à cirer à l'heure qu'il est !
Je me rends aussi compte que j'ai fermé les yeux sur des injustices
En espérant qu'en les ignorants elles se finissent
Mais j'étais complètement à côté de la plaque
Et par mon indifférence je suis complice de ces actes démoniaques
Pour la plupart commis cérémonieusement au nom de Dieu,
Un Dieu qui généralement placé en haut des Cieux
Ne légitime en aucun cas une telle barbarie.
Mais s'il y a une chose que j'ai apprise cette année en philosophie,
C'est qu'il est dans notre nature de nier les torts que l'on a commis
Et de chercher un bien meilleur coupable en autrui.
Aujourd'hui, devant vous tous et devant la providence céleste,
Je m'accuse de toutes mes fautes et de mon tort je me déleste :
Que ce soit de l'égoïsme, de l'indifférence, de l'orgueil, de la méchanceté
Ou encore du racisme, de la paresse, de la convoitise et de tous mes excès.
En cette fin d'année, de tout ce poids je tiens à me délivrer et
Je pense qu'après ce mea culpa bien chargé, vous avez deviné
Que je suis celle qu'on appelle communément « Humanité ».
I.I
________________________________
Bonne année 2017 à tout le monde! Tous mes meilleurs voeux de bonheur, de santé, de prospérité, de réussite, d'amour, d'amitié, d,'affection, de succès et de tout ce que vous pouvez souhaiter. Puisse la chance nous sourire plus qu'en 2016
VOUS LISEZ
Monologue d'une littéraire
PoezieJe griffonne des vers quand ça me vient, comme ça me vient. Ce recueil est juste le maëlstrom de mon esprit couché sur le papier... Enfin, sur le clavier. Je ne suis ni un poète, ni à la recherche de gloire, je partage juste ce que je pense. Bonne l...