Le soleil se lève pour un nouveau matin.
Et déjà j'espère le retour de la lune,
Gardienne déchue de ma triste fortune.
Elle sait raviver mon fin sourire éteint.
L'éclat du dieu rouge masque mon pâle teint.
Ma volonté plie sous le poids de mes lacunes,
Et malgré mes efforts, je n'en ai plus aucune.
Perdue sans réconfort, pour fuir mon destin.Ce travail incessant, affres du surmenage.
Responsabilités, fardeau de milles pages.
Tous, à mon désespoir, alors me laissent choir.
Et à chaque heure, pleure mon âme usée.
Larmes de déboire, preuves sur un mouchoir.
Et je me relève. Chaque jour. Épuisée.
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Idéalement Spleen [Recueil de Sonnets]
PoetrySpleen et Idéal, deux états de l'humeur que Charles Baudelaire affectionnait à décrire. Dans la vie comme dans la poésie , le spleen vient sans difficulté, alors que l'Idéal, Graal à atteindre, ne s'obtient qu'après un travail acharné. Écrire un po...