Attention, ce poème traite de harcèlement de rue (de gare en l'occurrence ) et peut heurter la sensibilité des lecteurs non avertis.
Dans l'attente, les vers d'une autre je lisais.
Son talent, comme à chaque fois, m'émerveillait
Mais, Il est venu troubler mes lyriques pensées.
Et alors l'angoisse en moi s'éveillait.Dans le hall de cette gare je fuyais,
Dans les répugnantes toilettes mal décrassées,
Merde au milieu de la merde, je pansais
Mon âme, dans ce sale havre où je me réfugiais.La protection de la porte, il a finalement brisée.
Bloquant ma retraite, dans l'Indifférence généralisée.
Son numéro, à mon oreille prisonnière, inlassablement, il répétait.Mon amour, j'ai appelé. Une autre fois, j'ai cru lui échapper.
Mais il m'a retrouvé. Bénédiction ! Un ange noir m'offrit la paix.
Enfin dans le train je suis montée.-----
Poème beaucoup moins travaillait que les autres, en vers libres.
Écrit comme on panse une plaie.
Sous le coup de l'émotion.
Un mouchoir,
Pour jeter ce souvenir
A la poubelle.
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Idéalement Spleen [Recueil de Sonnets]
PoezieSpleen et Idéal, deux états de l'humeur que Charles Baudelaire affectionnait à décrire. Dans la vie comme dans la poésie , le spleen vient sans difficulté, alors que l'Idéal, Graal à atteindre, ne s'obtient qu'après un travail acharné. Écrire un po...