Le marasme du réveillon

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Ornemantant sa mèche la flamme se meut
En un mouvement merveilleux. Elle déforme
Les ombres sur les murs, mimes difformes,
De mes aïeux, en ce modique soir fameux.

Les mots mornes se marmonnent sans enthousiasme.
Depuis la disparition de la mère-grand
Emportée par les manigances du Très Grand
Et du Malin durant un suprême sarcasme.

Ô piètre Noël, sans rires familiaux,
Macabre bombance, ne nous laisseras-tu
Point aux mémoires de souvenirs amicaux ?

Marqueras-tu, de par ces masques abattus,
Encore les minois mortifiés, brimés ?
Je prie pour que Noël revienne jour d'aimer.

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Défi du 22 décembre du calendrier de l'Avent LesColombes : allitérations en m
(Je me suis rendue compte à mi-poème que j'en avais spontanément fait une deuxième alors j'ai essayé de garder les 2 jusqu'à la fin ensuite).

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