Le ciel pleure sur les murs gris en étoile
Dont les branches, rouages du temps égrainé,
S'étirent par-delà les pavés enchaînés
Où les artistes d'un jour ont posé leurs toiles.Enserrée au cœur des murailles anguleuses,
Encerclée par les eaux piégeant le badaud
Transi entre rivière et pluies orageuses,
Elle disparaît derrière leur rideau.Dans l'alcôve sombre rêvait le Misérable
A ses Contemplations des Feuilles d'automne
Que les Rayons et Ombres rendaient admirables.Le Temps coule sur les pierres imbibées
De la citadelle Vaubanne, monotone,
Monochrome de gris-cendré désinhibé.-----
Défis de septembre pour LesColombes.
Ma ville symbole du Spleen.
L'avez-vous reconnue ?
Retrouvez ma ville symbole de l'Idéal en Partie II avec Clair Mont.
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Idéalement Spleen [Recueil de Sonnets]
PoesíaSpleen et Idéal, deux états de l'humeur que Charles Baudelaire affectionnait à décrire. Dans la vie comme dans la poésie , le spleen vient sans difficulté, alors que l'Idéal, Graal à atteindre, ne s'obtient qu'après un travail acharné. Écrire un po...