Lorsque je me réveille, c'est Pascal qui est collé contre moi. Je ne sais pas s'il l'a fait exprès, mais son sexe est bien placé juste au creux de mes fesses. Je n'ose pas bouger. Je n'en ai pas envie, d'ailleurs. Je suis bien, là, dans ses bras. Soudain, son excitation grandit. Il est sur le point de se réveiller.
— Salut, Mathieu.
Il ne se retire pas tout de suite. J'aurais pensé qu'il serait choqué de découvrir dans quelle position on se trouve. Mais non, il ne bouge pas. Au contraire, il commence à se frotter.
— La raideur du matin, c'est toujours un bonheur.
Nous aurions pu aller plus loin. Sauf que finalement, il s'allonge sur le dos. J'observe le mâle dans toute sa splendeur.
— Il faut faire quelque chose.
Inutile de me le dire deux fois. Ma bouche va s'occuper de calmer son excitation. C'est une des meilleures façons de commencer la journée !
Après un passage à la salle de bains, Pascal me rejoint pour le petit déjeuner. Il ne s'est pas non plus rhabillé. Dans mon appartement, j'aime bien être nu le plus possible. Et ce que je préfère, c'est partager ces instants avec un beau gosse. C'est donc totalement à poil que nous prenons notre petit déjeuner.
— Je ne t'ai même pas demandé si tu avais prévu quelque chose aujourd'hui.
— Le samedi, normalement, je vais courir avec Sébastien et ensuite je joue au tennis contre Fabien, c'est la tradition.
— Cool, je peux venir ?
Il en a de ces questions débiles. Évidemment qu'il peut me suivre où il veut.
— Le souci, c'est que je n'ai pas mes affaires de sport.
Je ne vois pas le problème, c'est une façon déguisée de me demander de lui en prêter. Nous allons dans la chambre pour nous changer.
— Tu veux un boxer ?
— Non, j'ai bien envie d'essayer de courir sans rien sous le short. Tu l'as déjà fait ?
L'idée ma traversé l'esprit plusieurs fois, sauf que je n'ai jamais pris le risque.
— Allez, on tente le coup. On verra bien ce que ça donne...
