VINGT-HUIT

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J'essaie de me détendre au maximum pour lui faciliter l'entrée. Je connais par cœur la taille de son membre et je me prépare donc à morfler, au moins durant les premières minutes.

- Ça va ?

- Je ne suis pas en sucre non plus, tu peux y aller plus franchement !

J'étouffe mes cris dans le coussin. Il sait vraiment y faire. Il trouve naturellement le bon rythme.

- Fais une pause.

- Je ressors ?

- Non, reste comme ça, le temps que je m'habitue.

Impossible de savoir où il en est, s'il reste encore beaucoup à enfoncer ou non.

- Fais-moi mal.

- Quoi ?

- Insère le reste d'une traite.

Il s'exécute. C'est extrêmement douloureux, mais en fait j'aime ça. Il s'inquiète pour moi. Il est vraiment trop chou, il ne veut surtout pas que ça fasse trop mal.

- Va-et-vient, Pascal, prends ton pied et ne t'occupe pas de moi.

Il commence. Ça me fait mal pendant encore quelques coups mais ensuite la douleur est remplacée par le plaisir. Plus je gémis, plus il devient brutal. J'adore ce moment où la bête se libère à mesure que l'excitation augmente.

- T'aimes ça petite salo***, désolé.

- Ne sois pas désolé, insulte-moi.

Oui, j'adore ça, être traité de tous les noms vulgaires possibles pendant qu'un mâle se défoule en moi. Il pose fermement ses mains sur mes hanches. D'un coup sec il me relève pour que je sois à quatre pattes. Et là il se lâche complètement. Il nous expédie tous les deux au septième ciel.

- Je viens !

La vie de MathieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant