Chapitre 5 : Premier pas.

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    Comment en étais-je arrivé là ?
    Après dix jours de voyage dans un autre pays, où le décalage horaire me massacrait la santé encore, me voilà dans ma cuisine, à manger des sushi et teriyaki avec un boulanger, mon collègue et une étudiante. Sans oublier un shinigami qui regardait la télé.
    Mon appartement n'était pas grand. La cuisine et le salon faisait une seule et unique pièce. L'entrée donnait directement sur la cuisine, avec à gauche la gazinière, l'évier, le frigo et les placards, sans oublier une table pour quatre personnes. Avant d'arrivée dans le salon, sur la droite un couloir menait au toilette, à la salle de bain, et aux deux chambres. Dans mon salon, il n'y avait qu'un canapé, un fauteuil, une table basse et une télé.
    Pendant le repas, ils parlaient de bouffe, ensuite, cela avait dérivé dans les voyages. Nous étions maintenant sur le sujet des pires moments de notre vie. Enfin, pas des miens, j'étais restée muette tout le long.
    Je n'avais pas ouvert à ses intrus, c'était l'acte de Shini. Yami allait vraiment s'installer chez moi, maintenant que ses valises étaient ici. J'avais envie de me pendre. Pourquoi les Dieux étaient aussi cruels avec moi ? Ce n'était pas moi qui l'avait embarquer dans cette histoire, alors pourquoi devrais la protéger ?
    Dans leur conversation, je captais les mots « voyage astral », c'était peut-être par ce fait que Yami pouvait voir Shini. Oui, parce que celle-ci s'était vanté de pouvoir voir un shinigami. Les garçons ne l'avait pas cru sur le moment, mais avec mon comportement plus tôt, ils comprenaient mieux certaines de mes réactions. Après un regard pour Shini, il hocha une fois la tête pour me confirmer qu'il était de mon avis. Il n'y avait que le voyage astral qui expliquait le don de Yami.

- Alors comme ça, vous avez un shinigami qui vous suit en permanence. Changeait encore de sujet Takumi.

    Le shinigami en question s'approchait de la table pour mieux entendre. La conversation l'intéressait maintenant qu'on parlait de lui.

- Oui. J'ai un pacte avec lui. Crachais-je presque ces mots.
- On peut faire un pacte avec un shinigami ? S'étonnait Yami.
- Dans certaines exceptions. Précisait Shini.

    En rentrant j'avais fait une sieste et n'avais donc pas pu harceler Shini sur son passé. Mais je n'avais pas oublié. Ce ne serait pas encore aujourd'hui. J'étais encore fatiguée. Je ne demandais qu'à aller au lit. Je m'amusais à touiller mon thé pendant qu'ils me questionnaient.

- Ayamo-san n'est pas au courant pour votre pacte ?
- Non. Et je vous tue si vous lui dîtes. Mettais-je au courant Kenta.
- Pas de soucis, je ne dirais rien. Je posais juste la question. Levait-il les bras en signe de paix.

    Takumi me jetait des coups d’œil très souvent depuis le début du repas, comme à cet instant, dans ses yeux se trouvait une étincelle d'envie. Mais je l'ignorais, j'étais encore remontée par leur méthode de tout gérer sans demander mon avis. Il semblerait qu'ils ne voyaient pas ma colère, car Kenta continuait.

- Je vais démissionner demain de mon boulot. Je ne pourrais pas cacher ma trahison, je suis trop mauvais comédien. Et j'ai appelé Musashi-san, et elle a accepté de t'enlever ta puce.
- Quelle puce ? Demandait Takumi.

    Kenta lui expliquait la raison de la puce. Donc Kisa a bien voulu faire cette opération, je me demandais ce qu'il avait bien pu parier pour qu'elle dise oui. Il nous informait aussi, qu'un deux ses anciens acolytes allait aussi nous rejoindre. Il avait démissionné ne supportant pas les actes de Hiromu Qu'est-ce que cela pouvez me foutre ? Non, la grande question était : pourquoi ne les avais-je pas encore viré de mon appartement ?

- Tu vois bien que mon idée était bonne. Me chuchotait Shini à l'oreille.

    Je ne relevais pas. Kenta continuait en donnant les heures des gardes, et le nombre d'hommes. Et toutes autres infos pouvant servir pour toutes attaques. Il cherchait le meilleur moment.

Faire le premier pas...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant