Il faisait nuit quand j'émergeais enfin. En vérifiant mon portable, j'avais dormis toute une journée. Il était déjà 18h36. Je remerciais Shini et les autres de m'avoir laisser dormir, car maintenant, je me sentais en pleine forme. Avec ce sommeil de plomb, le décalage horaire était derrière moi. Les voyages à l'autre bout de la Terre était une vraie plaie. Voyager c'était bien quand tu visitais le pays, je n'avais jamais eu ce plaisir. Je faisais toujours ma mission et repartais en suite. J'aimerais la prochaine fois, découvrir la France, ce pays qui pique ma curiosité grâce à sa cuisine.
Justement dans la mienne, Asuna aidait Kisa aux fourneaux. Elle était debout, posant parfois une main sur ses côtes. J'observais un instant cette animation dans mon chez-soi. Deux femmes préparant le repas, pendant que trois autres se concurrençaient sur la console. Alors c'était donc ça une vie normale.
Cela me transportait des années en arrière, quand je regardais ma mère cuisiner, quand elle me consolait lors d'une chute, quand mon père rentrait du travail avec le dîner sur la table, quand mon frère m'emmenait partout où il allait. Nous étions une famille unie et aimante. Bien sûr, mon frère adorait m'embêter, mais il le faisait toujours gentiment et savait me faire retrouver le sourire à chacune des mes bouderies. C'était la belle vie.
Essuyant une larme qui s'était créée dans un coin de l'œil, j'avançais dans la cuisine.
- Vous allez mieux on dirait Asuna-san ? Annonçais-je ma présence.
- Oui, je souffre encore, mais c'est supportable depuis votre don. Merci encore.
Je balayais ses remerciements d'une main. J'étais lassée d'entendre ces tonnes de remerciements. Je ne l'avais pas fait pour ça, sinon, je ne cesserais de lui faire rappeler qu'elle me devait sa vie.
- Une minute. Débarquait Yami. Tu l'appelles par son prénom et moi par mon nom.
- Tout simplement, parce que je ne connais pas son nom. Expliquais-je.
- Niji. Niji Asuna. Nous informait celle-ci.
En regardant tout le monde, je me rendais compte que je pouvais leur faire confiance. Et d'un côté, ils l'avaient déjà. Inconsciemment, ils étaient entrés dans ma vie comme si nous étions amis de longue date. On était réunis pour le même but. La mort d'Hiromu Ayamo.
- A bas les noms de famille ! Criais-je. Utilisons tous les prénoms !
- Ah enfin ! Levait Yami les bras en l'air.
- Cela veut dire que vous nous faîtes confiance, Kiyoi-chan ? Posait Kenta.
Cela ne changeait pas pour Kenta, car il m'appelait déjà ainsi avant que je ne le reprenne. Je lui souriais.
- On peut dire que oui, car vous n'êtes ni morts, ni hors de chez moi. Avouais-je.
C'était le nouvel an. Tout le monde riait et se serrer dans les bras, comme l'événement du siècle. Je n'avais pas pensé que cela ferait plaisir à tout le monde. Ils étaient tous joyeux de pouvoir m'appeler par mon prénom. Ce n'était qu'une appellation. Pas de quoi fouetter un chat. Je levais les yeux au ciel en m'asseyant, et tombais sur le tee-shirt d'Asuna, non, sur Mon tee-shirt qu'Asuna portait.
- Ce n'est pas une raison pour entrer dans ma chambre. Tirais-je sur le dit tee-shirt.
- Il était sur le séchoir. Se défendait aussitôt Yami.
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Faire le premier pas...
FantasíaKiyoi Fubuki, 21 ans, est une tueuse sous les ordres de Hiromu Ayamo. La particularité de Kiyoi est qu'elle a un pacte avec Shini, un shinigami. Ce lien lui octroie le pouvoir de contrôler la glace et la compagnie de Shini. Oui, ce pacte a été fait...